Revue internationale des produits coloniaux

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40 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 février 1931 01 février 1931

Description : 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28. 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384730x

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 83

Cette inspection, telle qu'elle est pratiquée, offre aux acheteurs de l'intérieur
de la France ou de l'étranger la facilité de faire procéder à un agréage de la
marchandise qui leur est destinée, sans être dans l'obligation d'effectuer un dépla-
cement personnel, ce qui économise tout à la fois leur temps et leur argent.

C'est la première fois que, à ma connaissance, il est fait application en France,
dans le commerce des bois importés, d'un système officiel offrant toutes les garan-
ties désirables d'impartialité et de compétence.

Il convient de dire que l'Administration du Port Autonome et de la Chambre
de Commerce ont travaillé en complet accord avec les Chambres Syndicales inté-
ressées des Importateurs et des Exploitants, ainsi qu'avec le concours des courtiers
assermentés et des entrepreneurs de manutention.

Parallèllement à cette action, la Chambre Syndicale des Importateurs de bois
coloniaux de Bordeaux n'a pas perdu de vue que le véritable développement du
commerce qui l' intéresse devait être recherché, tout à la fois dans la satisfaction
des besoins de l'ébénisterie et des fabriques de contreplaqués et dans la satisfaction
des besoins de la menuiserie de luxe.

Pour la décoration des immeubles particuliers, la menuiserie se borne à employer
dans la plupart des cas le chêne et le noyer : or, beaucoup d'essences coloniales
peuvent être livrées à des prix égaux ou même inférieurs à ces deux essences.

D'autre part, ces essences coloniales présentent une grande variété de coloris
permettant ainsi une décoration plus attrayante et d'un effet plus varié.

L'architecture moderne empruntant plus à la variété de coloration et à la beauté
des matériaux qu'à la variété des lignes, l'on en déduira toute l'utilité qu'elle
saura tirer de la variété de coloris qui peut être ainsi mise à sa disposition..

Pour arriver à ce résultat, il faut pouvoir présenter les bois coloniaux dans des
conditions telles que leur emploi puisse être rendu aussi facile que l'est actuelle-
ment l'emploi des essences importées ou indigènes, dont la conversion en sciages
standardisés ou non existe et permet la constitution de stocks à l'état séc ou
demi-sec.

La Chambre Syndicale des Importateurs de bois coloniaux de Bordeaux a inscrit
à son programme la réalisation de la constitution de stocks de bois sciés, en les
constituant dans des essences suffisamment connues et essayées, et d'autre pari
suffisamment faciles à importer pour pouvoir être offertes d'une manière permanente
et dans des conditions de siccité suffisante.

Cette question de la constitution de stocks de bois sciés nécessite un gros effort
financier et partant des sacrifices.

Elle ne pourra aboutir que si les employeurs de bois savent comprendre l'impor-
tance des sacrifices ainsi faits pour mettre à leur disposition une marchandise qu'il
est regrettable de voir demeurer presque sans emploi dans l'architecture moderne,
autre que celle du mobilier.

Je pense que l'Exposition Coloniale de 1931 permettra la constatation des
efforts faits par chacun, pour faire avancer la question de transformation des bois
coloniaux en sciages.

E. BERNARD AUBRY,
Président du Syndicat des Importateurs
de bois coloniaux du port de Bordeaux.

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