Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1911 30 novembre 1911
Description : 1911/11/30 (A11,N125). 1911/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383843k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- N° 125 — JN'ov. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 327
ment et généralement, cette matière pre-
mière. Nous constatons simplement le fait
sans plus de commentaires.
Caoutchouc synthétique. — Un des plus
importants problèmes qui depuis quelque
temps a vivement occupé et préoccupé
l'industrie du caoutchouc est, sans contre-
dit, l'étude du caoutchouc obtenu par syn-
thèse. Le « J. d'A. T. » a publié une étude
sur cette question dans son numéro 121.
Tous ceux qui s'intéressent à cette indus-
trie ont, dans ces dernières années, vu et
touché du caoutchouc synthétique, mais
personne, croyons-nous, n'a encore vu le
caoutchouc vulcanisé et transformé en
prticles manufacturés par les procédés
ordinaires. Pourquoi? Parce que jusq u'à ce
jour le caoutchouc dont opi parle tant n'est
pas encore sorti du laboratoire, son incu-
"bation est-longue, sa gestation difficile.
On est peut-être arrivé à constituer un
corps qui rappelle par sa formule chi-
mique celle de Ja gomme naturelle, mais
son arrangement moléculaire est-il sem-
blable? La disposition des corps simples le
composant est-elle la même que dans le
caoutchouc naturel? C'est ce qu'on n'a
encore pu établir,
Quoi qu'il en soit, il est bon de noter en
passant les efforts des chimistes et les
résultats obtenus.
Sans remonter à BOUCHARDAT et à TILDEN
et faire l'historique de la question, ce qui
nous mènerait trop loin, on peut dire que
le problème figurait en bonne place à l'Ex-
position de Londres. Deux Sociétés d'étude
avaient exposé les produits de leurs tra-
vaux, mais une seule a bien voulu répéter,
devant une Commission formée de per-
sonnes compétentes et au courant de la
question, ses expériences - de laboratoire.
C'est toujours en partant de l'Isoprène,
dérivé de l'essence de térébenthine, que
l'on procède.
Nous croyons utile de donner ici un
résumé succinct du procédé employé par
la Société anonyme du Syndicat de Caout-
chouc, Limited, tel qu'il nous a été expli-
qué. C'est, somme toute, celui de SIR WIL-
LIAM TILDEN, mais au lieu de faire - passer
la térébenthine par un tube en fer porté
à une certaine température, on la fait
passer par le même tube chauffé, en. pré- -
sence de corp s sélectionnés qui permettent
par leur présence seule d'opérer à une
température plus basse, ce qui donne,
paraît-il, un pourcentage plus élevé d'iso-
prène (C8H8), l'expérience ayant démontré
qu'à une haute température on détruisait
ce corps en grande partie. -
L'Isoprène purifié est ensuite polymé-
risé par un procédé spécial breveté, puis
placé dans un autoclave où on le soumet
pendant un certain temps, assez long, à
une chaleur à température constante.
L'Isoprène ainsi converti est alors traité
par la vapeur afin de récupérer certains
hydrocarbures ayant une valeur appré-
ciable et qui se sont trouvés être formés
en même temps que le caoutchouc se pré-
cipitait. -
On fait ensuite sécher ce caoutchouc,
et on le met en feuille comme les crêpes
de Ceyian.
Toute l'économie du système réside,
paraît-il, dans l'obtention des sous- pro-
duits qui sont des hydrocarbures d'une
valeur assez élevée.
Culte Société pense pouvoir établir la
gomme ainsi obtenue à environ 6 à 8 d.
la livre anglaise, soit environ 1 fr. 35 à
1 fr." 75 le kg. Nous donnons ces chiffres
tels qu'ils nous ont été communiqués, nous
n'avons pas pu les contrôler. -L'avenir
nous dira de quel côté se trouve la vérité.
- Les « Si-lberrad Kesearch Laboratories » à
Buckhurst HiH (Essex) avaient aussi exposé
certains produits se rattachant à la fabri-
cation du caoutchouc synthétique, mais
ces laboratoires n'ont pas cru devoir faire
d'expériences publiques, et les explications
fournies, par trop sommaires, ne permettent
pas de donner de plus amples renseigne-
ments sur le procédé d'obtention du caout-
chouc synthétique adopté par ces labora-
toires.
Caoutchouc régénéré. — Nous ne pou-
vons passer sous silence un procédé qui
ment et généralement, cette matière pre-
mière. Nous constatons simplement le fait
sans plus de commentaires.
Caoutchouc synthétique. — Un des plus
importants problèmes qui depuis quelque
temps a vivement occupé et préoccupé
l'industrie du caoutchouc est, sans contre-
dit, l'étude du caoutchouc obtenu par syn-
thèse. Le « J. d'A. T. » a publié une étude
sur cette question dans son numéro 121.
Tous ceux qui s'intéressent à cette indus-
trie ont, dans ces dernières années, vu et
touché du caoutchouc synthétique, mais
personne, croyons-nous, n'a encore vu le
caoutchouc vulcanisé et transformé en
prticles manufacturés par les procédés
ordinaires. Pourquoi? Parce que jusq u'à ce
jour le caoutchouc dont opi parle tant n'est
pas encore sorti du laboratoire, son incu-
"bation est-longue, sa gestation difficile.
On est peut-être arrivé à constituer un
corps qui rappelle par sa formule chi-
mique celle de Ja gomme naturelle, mais
son arrangement moléculaire est-il sem-
blable? La disposition des corps simples le
composant est-elle la même que dans le
caoutchouc naturel? C'est ce qu'on n'a
encore pu établir,
Quoi qu'il en soit, il est bon de noter en
passant les efforts des chimistes et les
résultats obtenus.
Sans remonter à BOUCHARDAT et à TILDEN
et faire l'historique de la question, ce qui
nous mènerait trop loin, on peut dire que
le problème figurait en bonne place à l'Ex-
position de Londres. Deux Sociétés d'étude
avaient exposé les produits de leurs tra-
vaux, mais une seule a bien voulu répéter,
devant une Commission formée de per-
sonnes compétentes et au courant de la
question, ses expériences - de laboratoire.
C'est toujours en partant de l'Isoprène,
dérivé de l'essence de térébenthine, que
l'on procède.
Nous croyons utile de donner ici un
résumé succinct du procédé employé par
la Société anonyme du Syndicat de Caout-
chouc, Limited, tel qu'il nous a été expli-
qué. C'est, somme toute, celui de SIR WIL-
LIAM TILDEN, mais au lieu de faire - passer
la térébenthine par un tube en fer porté
à une certaine température, on la fait
passer par le même tube chauffé, en. pré- -
sence de corp s sélectionnés qui permettent
par leur présence seule d'opérer à une
température plus basse, ce qui donne,
paraît-il, un pourcentage plus élevé d'iso-
prène (C8H8), l'expérience ayant démontré
qu'à une haute température on détruisait
ce corps en grande partie. -
L'Isoprène purifié est ensuite polymé-
risé par un procédé spécial breveté, puis
placé dans un autoclave où on le soumet
pendant un certain temps, assez long, à
une chaleur à température constante.
L'Isoprène ainsi converti est alors traité
par la vapeur afin de récupérer certains
hydrocarbures ayant une valeur appré-
ciable et qui se sont trouvés être formés
en même temps que le caoutchouc se pré-
cipitait. -
On fait ensuite sécher ce caoutchouc,
et on le met en feuille comme les crêpes
de Ceyian.
Toute l'économie du système réside,
paraît-il, dans l'obtention des sous- pro-
duits qui sont des hydrocarbures d'une
valeur assez élevée.
Culte Société pense pouvoir établir la
gomme ainsi obtenue à environ 6 à 8 d.
la livre anglaise, soit environ 1 fr. 35 à
1 fr." 75 le kg. Nous donnons ces chiffres
tels qu'ils nous ont été communiqués, nous
n'avons pas pu les contrôler. -L'avenir
nous dira de quel côté se trouve la vérité.
- Les « Si-lberrad Kesearch Laboratories » à
Buckhurst HiH (Essex) avaient aussi exposé
certains produits se rattachant à la fabri-
cation du caoutchouc synthétique, mais
ces laboratoires n'ont pas cru devoir faire
d'expériences publiques, et les explications
fournies, par trop sommaires, ne permettent
pas de donner de plus amples renseigne-
ments sur le procédé d'obtention du caout-
chouc synthétique adopté par ces labora-
toires.
Caoutchouc régénéré. — Nous ne pou-
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