Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1911 31 octobre 1911
Description : 1911/10/31 (A11,N124). 1911/10/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838425
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 124- OCT. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 319
trouvé et qui ne sont que des résines ou des
guttoïdes sans grande valeur.
A. PEDROSO.
La Pisciculture dans les Rizières.
Le « Bulletin de l'Institut International
d Agriculture » a signalé une tentative de
désinfection des rizières de la vallée du Pô,
envahies d'anophèles, au moyen d'alevins
introduits dans les champs recouverts
d'eau. L'empoissonnement reviendrait très -
bon marché, 4 à 5 francs par hectare, et se
traduirait, en dehors de la question d'assai-
nissement, par une plus-value de récolte
évaluée à 5 ou 6 quintaux de paddy par
hectare.
Nous ne demandons pas mieux que de
croire à cette amélioration de la riziculture,
qui fait d'une pierre deux coups, mais à
première vue, quelques objections se pré-
sentent, que nous croyons devoir signaler.
Il n'est pas douteux que la végétation ne
gagne à cette culture en eau courante, ou
moins stagnante car nous ne pensons pas
qu'il soit possible d'élever même des carpes
dans une couche d'eau stagnante de quel-
ques centimètres seulement d'épaisseur qui
arrive à s'échauffer très rapidement, et l'on
sait que les Américains, dans le Rice Belt,
s'attachent toujours à laisser un léger flux
ef reflux à l'eau d'irrigation, qui est ainsi
beaucoup plus efficace. Mais cette culture
ne peut être possible que si on laisse l'eau
sans cesse sur la rizière, et même si l'on
s'arrange à réduire au minimum les varia-
tions de hauteur d'eau, ce qui, on le sait,
n'est plus admis par certaines méthodes
modernes. Enfin, que fait-on des carpes en
fin de saison? Elles ne peuvent, en effet,
avoir atteint une taille permettant leur
vente ou leur consommation dans le délai
nécessaire à la végétation du riz, à moins
d'avoir des bassins réservoirs où on les
concentre à partir de la moisson; ou bien
alors admettre que les alevins sont sacrifiés
ou revendus, et qu'on ne considère leur
présence qu'au seul point de vue de l'assai-
nissement. La chose n'est pas impossible,
quelques francs par hectare pour détruire
les moustiques n'étant pas en somme un
mauvais placement. La seule objection qui
resterait dans ce cas serait la hauteur d'eau,
et nous serions heureux d'avoir sur ce
point une explication. Nous pensons que la
plus-value de récolte s'explique suffisam-
ment par le mouvement de l'eau, mais
cela doit entraîner dans certaines régions,
en Italie principalement, une dépense sup-
plémentaire d'eau d'irrigation, qui s'ajoute
au prix des alevins.
Signalons toujours l'idée, dont il y a
probablement quelque chose d'intéressant
à tirer. F. M.
Le camphre chinois devant le camphre
japonais.
Production. — Exportation.
Nous avons autrefois (1) fait ressortir,
d'une part, qu'au moment de la hausse du
prix du camphre (1906-1907), les Chinois
avaient exploité de façon barbare les cam-
phriers du sud de l'Empire; d'autre part,
que, par la suite, les Japonais étaient en
réalité devenus les maîtres de la produc-
tion camphrière chinoise. Des rapports
récents (2) des consuls allemands à Amoy et
à Shanghai montrent que, depuis 1907,
les exportations chinoises sont restées
dominées par ces deux facteurs.
On sait que l'Empire chinois compte
deux régions camphrières principales : la
Chine moyenne dont le camphre est exporté
par Shanghaï; la province de Fo-Kien, dont
les ports d'exportation sont Amoy et Fou-
Tchéou. La Chine a exporté en piculs (3) :
! 1901 1908 1909 1910
pjar Shanghaï. 4.60" 4.064 4.889 4.410
Par Amoy et Fou-
Itchéou 19.711 - 8.257 3.945 1.005
Total 24.358 12.321 8.834 5.415
1 (1) « J. (TA. T. », n° 81, 1908.
(2) Ci. Die Celluloïd Industrie (« Beilage zur Gum-
mi 2eitung »), 24 mars, 2 juin et 8 septembre 1911.
(3) Le picul=60kil. 453. -
trouvé et qui ne sont que des résines ou des
guttoïdes sans grande valeur.
A. PEDROSO.
La Pisciculture dans les Rizières.
Le « Bulletin de l'Institut International
d Agriculture » a signalé une tentative de
désinfection des rizières de la vallée du Pô,
envahies d'anophèles, au moyen d'alevins
introduits dans les champs recouverts
d'eau. L'empoissonnement reviendrait très -
bon marché, 4 à 5 francs par hectare, et se
traduirait, en dehors de la question d'assai-
nissement, par une plus-value de récolte
évaluée à 5 ou 6 quintaux de paddy par
hectare.
Nous ne demandons pas mieux que de
croire à cette amélioration de la riziculture,
qui fait d'une pierre deux coups, mais à
première vue, quelques objections se pré-
sentent, que nous croyons devoir signaler.
Il n'est pas douteux que la végétation ne
gagne à cette culture en eau courante, ou
moins stagnante car nous ne pensons pas
qu'il soit possible d'élever même des carpes
dans une couche d'eau stagnante de quel-
ques centimètres seulement d'épaisseur qui
arrive à s'échauffer très rapidement, et l'on
sait que les Américains, dans le Rice Belt,
s'attachent toujours à laisser un léger flux
ef reflux à l'eau d'irrigation, qui est ainsi
beaucoup plus efficace. Mais cette culture
ne peut être possible que si on laisse l'eau
sans cesse sur la rizière, et même si l'on
s'arrange à réduire au minimum les varia-
tions de hauteur d'eau, ce qui, on le sait,
n'est plus admis par certaines méthodes
modernes. Enfin, que fait-on des carpes en
fin de saison? Elles ne peuvent, en effet,
avoir atteint une taille permettant leur
vente ou leur consommation dans le délai
nécessaire à la végétation du riz, à moins
d'avoir des bassins réservoirs où on les
concentre à partir de la moisson; ou bien
alors admettre que les alevins sont sacrifiés
ou revendus, et qu'on ne considère leur
présence qu'au seul point de vue de l'assai-
nissement. La chose n'est pas impossible,
quelques francs par hectare pour détruire
les moustiques n'étant pas en somme un
mauvais placement. La seule objection qui
resterait dans ce cas serait la hauteur d'eau,
et nous serions heureux d'avoir sur ce
point une explication. Nous pensons que la
plus-value de récolte s'explique suffisam-
ment par le mouvement de l'eau, mais
cela doit entraîner dans certaines régions,
en Italie principalement, une dépense sup-
plémentaire d'eau d'irrigation, qui s'ajoute
au prix des alevins.
Signalons toujours l'idée, dont il y a
probablement quelque chose d'intéressant
à tirer. F. M.
Le camphre chinois devant le camphre
japonais.
Production. — Exportation.
Nous avons autrefois (1) fait ressortir,
d'une part, qu'au moment de la hausse du
prix du camphre (1906-1907), les Chinois
avaient exploité de façon barbare les cam-
phriers du sud de l'Empire; d'autre part,
que, par la suite, les Japonais étaient en
réalité devenus les maîtres de la produc-
tion camphrière chinoise. Des rapports
récents (2) des consuls allemands à Amoy et
à Shanghai montrent que, depuis 1907,
les exportations chinoises sont restées
dominées par ces deux facteurs.
On sait que l'Empire chinois compte
deux régions camphrières principales : la
Chine moyenne dont le camphre est exporté
par Shanghaï; la province de Fo-Kien, dont
les ports d'exportation sont Amoy et Fou-
Tchéou. La Chine a exporté en piculs (3) :
! 1901 1908 1909 1910
pjar Shanghaï. 4.60" 4.064 4.889 4.410
Par Amoy et Fou-
Itchéou 19.711 - 8.257 3.945 1.005
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(2) Ci. Die Celluloïd Industrie (« Beilage zur Gum-
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