Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1911 31 octobre 1911
Description : 1911/10/31 (A11,N124). 1911/10/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838425
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
318 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 124 - OCT. 1911
des riz, maïs et sorghos qu'a organisée
l'Institut Colonial Marseillais pendant les
mois de Septembre et d'Octobre.
On sait que cet Institut organise tous
les ans une exposition spéciale qui porte
sur un produit déterminé. Ces expositions
ont pour but non seulement de dresser le
tableau le plus exact et le plus précis pos-
sible de l'état de la production d'une den-
rée coloniale bien définie, mais encore et
surtout de servir de point de départ à
l'étude des diverses questions qui se ratta-
chent au commerce et au traitement in-
dustriel de cette denrée. C'est ainsi que
successivement ces manifestations ont été
consacrées aux corps gras, aux caoutchoucs,
aux blés d'Algérie et de Tunisie. L'em-
pressement mis par les gouvernements et
les groupements agricoles de nos colonies,
ainsi que par les planteurs, à participer à-
ces expositions, sont une preuve de l'in-
térêt qu'elles présentent pour eux.
L'exposition de cette année a été natu-
rellement surtout consacrée aux riz indo-
chinois ; la participation la plus importante
était, comme il convient, celle de la Cochin-
chine qui avait envoyé plus de 800 échan-
tillons différents en paddy et en riz décor-
tiqués. Cette collection offrait ce caractère
tout à fait important de représenter la série
des variétés au milieu desquelles le service
de l'Agriculture se propose d'opérer cette
sélection, qui est demandée depuis si long-
temps. A leur sujet, le Gouvernement de la
Cochinchine a demandé à l'Institut Colo-
nial de lui indiquer quelles étaient celles
de ces variétés qui présentaient le plus
d'intérêt pour l'industrie et le commerce
métropolitains. Cette étude sera nécessai-
rement assez longue, elle- sera poursuivie
en même temps que les travaux de sélec-
tion en Indo-Chine. -
Le Tonkin et le Cambodge avaient envoyé
des lots très importants qui ont donne une
même idée de ce qui était obtenu dans ce
pays, et les établissements des Indes étaient
réprésentés par une série des plus inté-
ressantes.
Les diverses colonies d'Afrique Ocpiden-
•
tale et équatoriale avaient envoyé un nom-
bre considérable de variétés différentes,
principalement de maïs et de sorghos, et la
plupart de nos autres colonies figuraient
également dans l'exposition de la manière
la plus instructive.
Comme l'année dernière pour les blés,
des graphiques et des tableaux statistiques
en grand nombre indiquaient la répar-
tition de la production et du commerce des
grains, auxquels ils étaient consacrés.
Caoutchouc de Bananier.
Est-ce réellement un caoutchouc? Le
« Boletin de la Sociedad Agricola Mexi-
cana » semble penser que oui. Il rapporte,
dans son numéro du 3 juin dernier, que
l'obtention d'un latex coagulant rapide-
ment en un bon caoutchouc serait facile :
il suffirait de couper, d'après ce qu'écrit
M. BENSON au « Chronicle » de Demerara,
après récolte des fruits, un tronc de bana-
nier et de récolter le jus qui s'écoule de la
section; en laissant reposer ce jus pen-
dant environ six heures, on voit se former
une mince pellicule qu'il suffit de ramasser
avec les doigls et d'agglomérer en une
pilule dont on augmente peu à peu le
volume. Un tronc ainsi traité donnerait du
us en quantité suffisante pour qu'on en retire
de 5 à 7 litres de caoutchouc commercial.
Le bananier, ainsi envisagé, deviendrait
une des plus riches productions de l'agro-
nomie tropicale, puisqu'une sorte de sous-
produit égalerait en valeur si elle ne le
dépassait de beaucoup, le produit princi-
pal. Mais il convient d'attendre avant de se
réjouir. D'une part, il semble que ce ne
soit pas 5 à 7 1. de « caoutchouc », mais
5 à 7 1. de « sève » que donnerait un
bananier, ce qui changerait le rendement,
même en admettant un titrage élevé du
latex en caoutchouc. Puis, il sera surtout
important de savoir si on se trouve réelle-
ment en présence de caoutchouc, et non
d'un de ces corps complexes comme ceux
en présence desquels on s'est maintes fois
des riz, maïs et sorghos qu'a organisée
l'Institut Colonial Marseillais pendant les
mois de Septembre et d'Octobre.
On sait que cet Institut organise tous
les ans une exposition spéciale qui porte
sur un produit déterminé. Ces expositions
ont pour but non seulement de dresser le
tableau le plus exact et le plus précis pos-
sible de l'état de la production d'une den-
rée coloniale bien définie, mais encore et
surtout de servir de point de départ à
l'étude des diverses questions qui se ratta-
chent au commerce et au traitement in-
dustriel de cette denrée. C'est ainsi que
successivement ces manifestations ont été
consacrées aux corps gras, aux caoutchoucs,
aux blés d'Algérie et de Tunisie. L'em-
pressement mis par les gouvernements et
les groupements agricoles de nos colonies,
ainsi que par les planteurs, à participer à-
ces expositions, sont une preuve de l'in-
térêt qu'elles présentent pour eux.
L'exposition de cette année a été natu-
rellement surtout consacrée aux riz indo-
chinois ; la participation la plus importante
était, comme il convient, celle de la Cochin-
chine qui avait envoyé plus de 800 échan-
tillons différents en paddy et en riz décor-
tiqués. Cette collection offrait ce caractère
tout à fait important de représenter la série
des variétés au milieu desquelles le service
de l'Agriculture se propose d'opérer cette
sélection, qui est demandée depuis si long-
temps. A leur sujet, le Gouvernement de la
Cochinchine a demandé à l'Institut Colo-
nial de lui indiquer quelles étaient celles
de ces variétés qui présentaient le plus
d'intérêt pour l'industrie et le commerce
métropolitains. Cette étude sera nécessai-
rement assez longue, elle- sera poursuivie
en même temps que les travaux de sélec-
tion en Indo-Chine. -
Le Tonkin et le Cambodge avaient envoyé
des lots très importants qui ont donne une
même idée de ce qui était obtenu dans ce
pays, et les établissements des Indes étaient
réprésentés par une série des plus inté-
ressantes.
Les diverses colonies d'Afrique Ocpiden-
•
tale et équatoriale avaient envoyé un nom-
bre considérable de variétés différentes,
principalement de maïs et de sorghos, et la
plupart de nos autres colonies figuraient
également dans l'exposition de la manière
la plus instructive.
Comme l'année dernière pour les blés,
des graphiques et des tableaux statistiques
en grand nombre indiquaient la répar-
tition de la production et du commerce des
grains, auxquels ils étaient consacrés.
Caoutchouc de Bananier.
Est-ce réellement un caoutchouc? Le
« Boletin de la Sociedad Agricola Mexi-
cana » semble penser que oui. Il rapporte,
dans son numéro du 3 juin dernier, que
l'obtention d'un latex coagulant rapide-
ment en un bon caoutchouc serait facile :
il suffirait de couper, d'après ce qu'écrit
M. BENSON au « Chronicle » de Demerara,
après récolte des fruits, un tronc de bana-
nier et de récolter le jus qui s'écoule de la
section; en laissant reposer ce jus pen-
dant environ six heures, on voit se former
une mince pellicule qu'il suffit de ramasser
avec les doigls et d'agglomérer en une
pilule dont on augmente peu à peu le
volume. Un tronc ainsi traité donnerait du
us en quantité suffisante pour qu'on en retire
de 5 à 7 litres de caoutchouc commercial.
Le bananier, ainsi envisagé, deviendrait
une des plus riches productions de l'agro-
nomie tropicale, puisqu'une sorte de sous-
produit égalerait en valeur si elle ne le
dépassait de beaucoup, le produit princi-
pal. Mais il convient d'attendre avant de se
réjouir. D'une part, il semble que ce ne
soit pas 5 à 7 1. de « caoutchouc », mais
5 à 7 1. de « sève » que donnerait un
bananier, ce qui changerait le rendement,
même en admettant un titrage élevé du
latex en caoutchouc. Puis, il sera surtout
important de savoir si on se trouve réelle-
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