Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1911 31 octobre 1911
Description : 1911/10/31 (A11,N124). 1911/10/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838425
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
290 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 124 — OCT. 1911
pauvres gens, dont la production artistique
limitée est des plus rudimentaires; elle ne
va pas au delà de la confection de quelques
souliers ou bottes imperméables agrémen-
tés de dessins plutôt grossiers; des cartou-
chières destinées à préserver de l'humidité
les munitions de chasse; des objets de toi-
lette, poires à injection; des sacs de voyage
- très pratiques en rapport avec leur besoin
de confortable restreint; des tissus imper-
méabilisés directement par le latex enfumé ;
enfin quelques jouets de formes diverses, etc.
Sur une table formant vitrine, on remar-
quait un coÍlteau à inciser les Hévéas dont
le « J. d'A. T. » a déjà donné le dessin et la
description (1), c'est celui inventé, corrigé,
modifié par le Dr BUBER. Il serait à souhaiter
- de voir entre les mains de tous les récol-
teurs de caoutchouc, le plus rapidement
possible un instrument aussi perfectionné
Le Dr HUBER n'a pas borné là sa science,
il nous a montré dans un tableau une
sélection de graines d'Hévéas différentes
d'aspect, de forme, de grosseur et même
de couleur, bien que récoltées par ce savant
lui-même sur des arbres qui peuvent sem-
bler à tout le monde être de la même espèce,
et qui sont, en réalité, différents. A quelle
graine doit-on donner la préférence pour
être sûr d'avoir l'arbre qui produira dans
l'avenir la meilleure qualité de latex? C'est
à cette recherche patiente, minutieuse, de
longue haleine que se livre en ce moment
le D1' HUBER, aussi savant que modeste.
Nous aurons à revenir d'ici peu sur cette
question.
L'aménagement du stand était complété
par des photographies de grandes dimen-
sions représentant les différentes phases de
la récolte du caoutchouc.
Enfin, comme pièce i nl-porlante de cette
Exposition, M. le Dr BUBER nous a montré
un tout petit échantillon de caoutchouc
vulcanisé obtenu par un procédé absolu-
ment nouveau dû à un humble, à un simple
seringueiro de Portel, dans l'Etat de Para.
Ce procédé est tellement opposé à tout ce
(1) Voir « J. d'A. T. », n° 117.
que l'on sait de la vulcanisation du caout-
chouc que les personnes compétentes se
refusent absolument à y croire jusqu'à ce
que le procédé ait fait l'objet d'une com-
munication scientifique et ait été essayé
dans les laboratoires des fabriques de
caoutchouc européennes. M. le D' HUBER,
cependant, déclare qu'il a assisté, en com-
pagnie d'autres personnes autorisées par
leurs connaissances en la matière, à une
expérience des plus concluantes.
L'Exposition brésilienne ne renfermait
pas seulement que des produits de l'Hévéa,
toutes les variétés de gomme de provenance
du Brésil s'y trouvaient représentées :
Caucho, produit du CastillÓa; Maniçoba,
produit du Manihot dichotoma ; Céara,
produit du Manihot Glaziovii; Murupita,
produit du Sapiitm taburiÙ; Mangabeira,
produit de l'Hancornia.
Il nous faudrait plusieurs colonnes pour
citer tout ce que renfermait ce stand, un
des plus grands et des plus beaux de l'Ex-
position. Nous bornerons là notre énumé-
ration.
La « Special Gold medal » de la « Rubber
Grower's Association » a été attribuée à
l'Association commerciale de l'Amazone,
de Manaos.
0
, Section Anglaise.
Les produits de plantation étaient lar-
gement représentés à l'Agricultural Hall.
L'activité des planteurs s'est portée prin-
cipalement sur la culture de l'Hevea bra- yl
siiiensis, surtout dans les parties du globe ,j
qui se rapprochent le plus de l'habitat ordi-
naire de cet arbre. L'Asie orientale était j
particulièrement désignée pour recevoir les i
premiers essais de plantations.
C'est à M. WICKHANN que revient l'hon-
neur d'avoir procuré les premières graines
d'Hevea brasiliensis, importées du Brésil à j
Kew garden, puis ensuite à Ceylan, à Sin- »
gapoor les années suivantes. Mais ce n'est j
qu'en 1888 que le Dr TRIMEN poussa éner- j
giquement les colons à la culture de
l'Hévéa à Ceylan. En 1890, l'administration
des Forêts entreprit un essai de plantation 1
pauvres gens, dont la production artistique
limitée est des plus rudimentaires; elle ne
va pas au delà de la confection de quelques
souliers ou bottes imperméables agrémen-
tés de dessins plutôt grossiers; des cartou-
chières destinées à préserver de l'humidité
les munitions de chasse; des objets de toi-
lette, poires à injection; des sacs de voyage
- très pratiques en rapport avec leur besoin
de confortable restreint; des tissus imper-
méabilisés directement par le latex enfumé ;
enfin quelques jouets de formes diverses, etc.
Sur une table formant vitrine, on remar-
quait un coÍlteau à inciser les Hévéas dont
le « J. d'A. T. » a déjà donné le dessin et la
description (1), c'est celui inventé, corrigé,
modifié par le Dr BUBER. Il serait à souhaiter
- de voir entre les mains de tous les récol-
teurs de caoutchouc, le plus rapidement
possible un instrument aussi perfectionné
Le Dr HUBER n'a pas borné là sa science,
il nous a montré dans un tableau une
sélection de graines d'Hévéas différentes
d'aspect, de forme, de grosseur et même
de couleur, bien que récoltées par ce savant
lui-même sur des arbres qui peuvent sem-
bler à tout le monde être de la même espèce,
et qui sont, en réalité, différents. A quelle
graine doit-on donner la préférence pour
être sûr d'avoir l'arbre qui produira dans
l'avenir la meilleure qualité de latex? C'est
à cette recherche patiente, minutieuse, de
longue haleine que se livre en ce moment
le D1' HUBER, aussi savant que modeste.
Nous aurons à revenir d'ici peu sur cette
question.
L'aménagement du stand était complété
par des photographies de grandes dimen-
sions représentant les différentes phases de
la récolte du caoutchouc.
Enfin, comme pièce i nl-porlante de cette
Exposition, M. le Dr BUBER nous a montré
un tout petit échantillon de caoutchouc
vulcanisé obtenu par un procédé absolu-
ment nouveau dû à un humble, à un simple
seringueiro de Portel, dans l'Etat de Para.
Ce procédé est tellement opposé à tout ce
(1) Voir « J. d'A. T. », n° 117.
que l'on sait de la vulcanisation du caout-
chouc que les personnes compétentes se
refusent absolument à y croire jusqu'à ce
que le procédé ait fait l'objet d'une com-
munication scientifique et ait été essayé
dans les laboratoires des fabriques de
caoutchouc européennes. M. le D' HUBER,
cependant, déclare qu'il a assisté, en com-
pagnie d'autres personnes autorisées par
leurs connaissances en la matière, à une
expérience des plus concluantes.
L'Exposition brésilienne ne renfermait
pas seulement que des produits de l'Hévéa,
toutes les variétés de gomme de provenance
du Brésil s'y trouvaient représentées :
Caucho, produit du CastillÓa; Maniçoba,
produit du Manihot dichotoma ; Céara,
produit du Manihot Glaziovii; Murupita,
produit du Sapiitm taburiÙ; Mangabeira,
produit de l'Hancornia.
Il nous faudrait plusieurs colonnes pour
citer tout ce que renfermait ce stand, un
des plus grands et des plus beaux de l'Ex-
position. Nous bornerons là notre énumé-
ration.
La « Special Gold medal » de la « Rubber
Grower's Association » a été attribuée à
l'Association commerciale de l'Amazone,
de Manaos.
0
, Section Anglaise.
Les produits de plantation étaient lar-
gement représentés à l'Agricultural Hall.
L'activité des planteurs s'est portée prin-
cipalement sur la culture de l'Hevea bra- yl
siiiensis, surtout dans les parties du globe ,j
qui se rapprochent le plus de l'habitat ordi-
naire de cet arbre. L'Asie orientale était j
particulièrement désignée pour recevoir les i
premiers essais de plantations.
C'est à M. WICKHANN que revient l'hon-
neur d'avoir procuré les premières graines
d'Hevea brasiliensis, importées du Brésil à j
Kew garden, puis ensuite à Ceylan, à Sin- »
gapoor les années suivantes. Mais ce n'est j
qu'en 1888 que le Dr TRIMEN poussa éner- j
giquement les colons à la culture de
l'Hévéa à Ceylan. En 1890, l'administration
des Forêts entreprit un essai de plantation 1
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