Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1911 30 septembre 1911
Description : 1911/09/30 (A11,N123). 1911/09/30 (A11,N123).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383841r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
262 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - No 123 - SEIPT. 1911
tous ont mis le plus grand empressement
à mettre à notre disposition les documents
qu'ils possédaient:
Marseille. — Par « Transports Maritimes
à Vapeur » : en saison, de 4 à 5.000 régi-
mes par bateau en retour de l'Amérique du
Sud (chaque mois).
Bordeaux. — Nous rappelons les chiffres
donnés plus haut : en 1910, par « Chargeurs
Réunis», 4.500 régimes environ. La même
année, pendant les dix premiers mois, en-
viron 30.000 régimes réexportés de Bor-
deaux sur Paris, sans tenir compte de la
consommation locale, qui n'est pas négli-
geable.
Bordeaux reçoit aussi, par « Compagnie
Transatlantique », des Antilles, environ 7 à
800 régimes tous les mois. -
Dunkerque. — Par ligne spéciale Otto
Thoresen, en saison de 8 à 9.000 régimes
tous les 15 jours; hors saison, de 4 à 5.000.
Il vient également encore, croyons-nous,
mais en petite quantité, des bananes' de
Londres sur Dunkerque.
La-Rochelle-Pallice. - Nous n'avons pas
de renseignements récents sur les arri-
vages par ce port, mais ils doivent être
très irréguliers. - -
Quels sont les taux de fret pratiqués pour
ces diverses destinations et par les diffé-
rents transporteurs ?
Il y a lieu ici de distinguer si le trans-
port se fait en cales spéciales, réchauffées
ou refroidies, ventilées, en frigorifiques,
ou sur le pont. Il est évident, que dans le
dernier cas, il n'y a pas à faire entrer en
ligne de compte les frais de ventilation ou
de réfrigéraiion. C'est ce qui se passe pour
les fruits venant à Marseille, par Transports
Maritimes, ou à Bordeaux, par Chargeurs.
Les envois, emballés en harasses, sont mis
sur le pont, aussi abrités que possible,
c'est vrai, et il est juste de mentionner le
soin particulier que prend entre autres la
Compagnie des Chargeurs Réunis, dont la
majeure partie des chargements arrivent
en bon état, malgré l'absence de cales
spéciales ; mais il n'en reste pas moins un
risque, que doit assumer le chargeur.
Dans ce cas, le taux de fret varie de 1 fr. 25
à 2 fr. par régime ou quelquefois par caisse
de 2 régimes (dans ce cas, certains trans-
porteurs demandent 2 fr. 60). Si, au con-
traire, nous envisageons le transport en
cales à température constante, il s'élève
beaucoup, et atteint sur la Transatlantique
4 fr. par régime pour le voyage des An-
tilles à Bordeaux ou au Havre. Ce prix,
particulièrement pour la Compagnie pré-
citée, n'est actuellement susceptible d'au-
cun abaissement, ainsi que cela nous a été
récemment expliqué. Et, comme ce sont
principalement les Antilles que nous avions
en vue dans notre premier article sur la
question, on ne va pas manquer de nous
opposer le prix plus réduit que supportent
les bananes venant des Canaries sur Dun-
kerque, parla ligne dont nous avons déjà
parlé, et qui, en cales refroidies, ne paient
guère plus de 2 fr. par régime. Etant
donné que les bateaux de cette dernière
ligne sont spécialement aménagés pour oe
transport spécial, d'où vient la différence,
et ne peut-on reprocher à la Compagnie
Transatlantique ce fret élevé? Nous allons
voir que c'est précisément là que réside
tout le problème, et que, si l'on ne peut
assimiler les transports en cales refroidies
au transport laissé au risque d'une tem-
pérature propice pendant toute la durée
de la traversée, il n'est pas possible non
plus de comparer l'exportation de deux
pays desservis l'un par un service spécial
de transport de bananes, à l'exclusion de
toute autre marchandise, l'autre par des
cargos, si bien aménagés soient-ils, trans-
portant toute espèce de marchandises.
Il peut sembler un peu excessif d émettre
une opinion aussi formelle, qui à première
vue semble condamner la culture de la
banane dans certains pays qui n'espèrent
pas voir de sitôt une United Fruit Co nou-
velle étendre ses bienfaits sur eux; nous
n'avons nullement cette pensée, et nous
voudrions, loin de décourager qui que ce
soit, permettre au contraire aux intéressés
de proportionner leur effort aux débouchés
qui leur seront offerts, et qui, nous allons
tous ont mis le plus grand empressement
à mettre à notre disposition les documents
qu'ils possédaient:
Marseille. — Par « Transports Maritimes
à Vapeur » : en saison, de 4 à 5.000 régi-
mes par bateau en retour de l'Amérique du
Sud (chaque mois).
Bordeaux. — Nous rappelons les chiffres
donnés plus haut : en 1910, par « Chargeurs
Réunis», 4.500 régimes environ. La même
année, pendant les dix premiers mois, en-
viron 30.000 régimes réexportés de Bor-
deaux sur Paris, sans tenir compte de la
consommation locale, qui n'est pas négli-
geable.
Bordeaux reçoit aussi, par « Compagnie
Transatlantique », des Antilles, environ 7 à
800 régimes tous les mois. -
Dunkerque. — Par ligne spéciale Otto
Thoresen, en saison de 8 à 9.000 régimes
tous les 15 jours; hors saison, de 4 à 5.000.
Il vient également encore, croyons-nous,
mais en petite quantité, des bananes' de
Londres sur Dunkerque.
La-Rochelle-Pallice. - Nous n'avons pas
de renseignements récents sur les arri-
vages par ce port, mais ils doivent être
très irréguliers. - -
Quels sont les taux de fret pratiqués pour
ces diverses destinations et par les diffé-
rents transporteurs ?
Il y a lieu ici de distinguer si le trans-
port se fait en cales spéciales, réchauffées
ou refroidies, ventilées, en frigorifiques,
ou sur le pont. Il est évident, que dans le
dernier cas, il n'y a pas à faire entrer en
ligne de compte les frais de ventilation ou
de réfrigéraiion. C'est ce qui se passe pour
les fruits venant à Marseille, par Transports
Maritimes, ou à Bordeaux, par Chargeurs.
Les envois, emballés en harasses, sont mis
sur le pont, aussi abrités que possible,
c'est vrai, et il est juste de mentionner le
soin particulier que prend entre autres la
Compagnie des Chargeurs Réunis, dont la
majeure partie des chargements arrivent
en bon état, malgré l'absence de cales
spéciales ; mais il n'en reste pas moins un
risque, que doit assumer le chargeur.
Dans ce cas, le taux de fret varie de 1 fr. 25
à 2 fr. par régime ou quelquefois par caisse
de 2 régimes (dans ce cas, certains trans-
porteurs demandent 2 fr. 60). Si, au con-
traire, nous envisageons le transport en
cales à température constante, il s'élève
beaucoup, et atteint sur la Transatlantique
4 fr. par régime pour le voyage des An-
tilles à Bordeaux ou au Havre. Ce prix,
particulièrement pour la Compagnie pré-
citée, n'est actuellement susceptible d'au-
cun abaissement, ainsi que cela nous a été
récemment expliqué. Et, comme ce sont
principalement les Antilles que nous avions
en vue dans notre premier article sur la
question, on ne va pas manquer de nous
opposer le prix plus réduit que supportent
les bananes venant des Canaries sur Dun-
kerque, parla ligne dont nous avons déjà
parlé, et qui, en cales refroidies, ne paient
guère plus de 2 fr. par régime. Etant
donné que les bateaux de cette dernière
ligne sont spécialement aménagés pour oe
transport spécial, d'où vient la différence,
et ne peut-on reprocher à la Compagnie
Transatlantique ce fret élevé? Nous allons
voir que c'est précisément là que réside
tout le problème, et que, si l'on ne peut
assimiler les transports en cales refroidies
au transport laissé au risque d'une tem-
pérature propice pendant toute la durée
de la traversée, il n'est pas possible non
plus de comparer l'exportation de deux
pays desservis l'un par un service spécial
de transport de bananes, à l'exclusion de
toute autre marchandise, l'autre par des
cargos, si bien aménagés soient-ils, trans-
portant toute espèce de marchandises.
Il peut sembler un peu excessif d émettre
une opinion aussi formelle, qui à première
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banane dans certains pays qui n'espèrent
pas voir de sitôt une United Fruit Co nou-
velle étendre ses bienfaits sur eux; nous
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