Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1911 30 septembre 1911
Description : 1911/09/30 (A11,N123). 1911/09/30 (A11,N123).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383841r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
NI, 123 - SEPT. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 267
la plupart des fabriques ont une série, une
gamme de formules, déterminées empiri-
quement, qu'elles appliquent aux divers
lots suivant les indications données par
uir essai préalable effectué sur un échan-
tillon de chaque lot; mais, pour que cette
méthode donne de bons résultats, encore
faut-il que toutes les pièces de caoutchouc
du lot soient uniformes comme propriétés.
C'est justement du défaut contraire que
s'est plaint un manufacturier canadien,
M. D. THOHNTON. Dans les lettres qu'il a
adressées à l' « I. R. J. » (1), il spécifie
bien que ces variations se sont manifes-
tées dans un lot de biscuits dits de même
qualité, provenant de la même plantation
et contenus dans la même caisse, et non
dans un lot composé d'un mélange de lots
dépareillés, comme les commerçants
anglais en envoient parfois en Amérique.
Deux de ces biscuits différaient beaucoup-
par la couleur, leur teneur en résine, leur
gonflement par la benzine, leur nervosité,
leur élasticité et leur façon de se com-
porter à la vulcanisation. Dans cette der-
nière opération notamment, des échantil-
Ions additionnés des mêmes quantités de
soufre et de litharge et chauffés ensemble,
ont donné au bout du même temps des
produits insuffisamment, suffisamment et
trop vulcanisés. Tous ces défauts ont été
contrôlés en Angleterre ; le fait n'est donc
pas douteux. Il a d'ailleurs reçu confirma-
tion de la part d'autres industriels comme
MM. H. A.- MORSS, de Boston; BRIESLY, etc.
Et quand nous disons variations, il faut,
entendre variations trop considérables,-
car il s'en produit toujours; et même dans
le « hard fine Para » du Brésil,-auquel on
n'a jamais reproché la variabilité, on ne
trouve pas d'uniformité rigoureusement
complète : mais les variations sont assez
faibles pour êlre négligeables.
A quoi tiennent ces variations assez
considérables? Les causes peuvent en être
:nombre.uses; on a essayé de les déter-
[ (i) « In,lia IInbber Journal », 31 octobre et
26 décembre 1910.
miner, mais le sujet est fort complexe et
demandera quelque temps avant d'être
mis au point. Il nous semble que, pour
éviter cette variabilité, les planteurs de-
vraient se bien pénétrer des données sui-
vantes. Les actions qui provoquent des
variations dans la qualité du produit brut
peuvent s'exercer à trois périodes diffé-
rentes :
1° Avant la coagulation du latex ;-
20 Pendant la coagulation ;
3° Après la coagulation.
1° Avant la coagulation du latex. — Il est
certain que des Hevea de dix ans et -des
Hevea plus jeunes, ayant un latex qui n'a
pas- la même composition, donneront des
caoutchoucs différents. Si maintenant on
suppose que dans une plantation se trouvent
des arbres de tous âges de un an à dix ans
qu'on mélange indifféremment les latex des
plants saignés (de cinq ou six à dix ans),
on aura fatalement de très nombreuses va-
riations. Il est à peu près certain qu'au-
dessus de dix ans les différences d'âge
n'influent pas sensiblement sur la compo-
sition du latex. Bien des personnes affirment
qu'aujourd'hui il est impossible, même à
une grande exploitation, de fournir, par
tonnes, du caoutchouc provenant exclusi-
vement d'arbres de même âge. Mais cela
n'aura qu'un temps, et quand la grande
majorité des Hevea d'une plantation aura
plus de dix ans, cette difficulté sera sur-
montée. Il n'en sera pas de même des
petites plantations dont-les propriétaires
devront s'entendre pour unifier leurs mé- ».
thodes d'exploitation, et se faire eux aussi,*
une « marque », mais collective, non plus
individuelle, qui leur assurera des débou-
chés rémunérateurs. D'ailleurs, en dehors
dé l'influence de l'âge, d'autres facteurs in-
fluent certainement - sur la composition du
latex (1) : ils sont à peine soupçonnés;
aussi n'en parlerons-nous pas ; mais nous
tenons à les signaler pour l'étude qui doit
en être faite.
(1) Sans doute altitude, humidité, nature du sot,
pente, etc.
la plupart des fabriques ont une série, une
gamme de formules, déterminées empiri-
quement, qu'elles appliquent aux divers
lots suivant les indications données par
uir essai préalable effectué sur un échan-
tillon de chaque lot; mais, pour que cette
méthode donne de bons résultats, encore
faut-il que toutes les pièces de caoutchouc
du lot soient uniformes comme propriétés.
C'est justement du défaut contraire que
s'est plaint un manufacturier canadien,
M. D. THOHNTON. Dans les lettres qu'il a
adressées à l' « I. R. J. » (1), il spécifie
bien que ces variations se sont manifes-
tées dans un lot de biscuits dits de même
qualité, provenant de la même plantation
et contenus dans la même caisse, et non
dans un lot composé d'un mélange de lots
dépareillés, comme les commerçants
anglais en envoient parfois en Amérique.
Deux de ces biscuits différaient beaucoup-
par la couleur, leur teneur en résine, leur
gonflement par la benzine, leur nervosité,
leur élasticité et leur façon de se com-
porter à la vulcanisation. Dans cette der-
nière opération notamment, des échantil-
Ions additionnés des mêmes quantités de
soufre et de litharge et chauffés ensemble,
ont donné au bout du même temps des
produits insuffisamment, suffisamment et
trop vulcanisés. Tous ces défauts ont été
contrôlés en Angleterre ; le fait n'est donc
pas douteux. Il a d'ailleurs reçu confirma-
tion de la part d'autres industriels comme
MM. H. A.- MORSS, de Boston; BRIESLY, etc.
Et quand nous disons variations, il faut,
entendre variations trop considérables,-
car il s'en produit toujours; et même dans
le « hard fine Para » du Brésil,-auquel on
n'a jamais reproché la variabilité, on ne
trouve pas d'uniformité rigoureusement
complète : mais les variations sont assez
faibles pour êlre négligeables.
A quoi tiennent ces variations assez
considérables? Les causes peuvent en être
:nombre.uses; on a essayé de les déter-
[ (i) « In,lia IInbber Journal », 31 octobre et
26 décembre 1910.
miner, mais le sujet est fort complexe et
demandera quelque temps avant d'être
mis au point. Il nous semble que, pour
éviter cette variabilité, les planteurs de-
vraient se bien pénétrer des données sui-
vantes. Les actions qui provoquent des
variations dans la qualité du produit brut
peuvent s'exercer à trois périodes diffé-
rentes :
1° Avant la coagulation du latex ;-
20 Pendant la coagulation ;
3° Après la coagulation.
1° Avant la coagulation du latex. — Il est
certain que des Hevea de dix ans et -des
Hevea plus jeunes, ayant un latex qui n'a
pas- la même composition, donneront des
caoutchoucs différents. Si maintenant on
suppose que dans une plantation se trouvent
des arbres de tous âges de un an à dix ans
qu'on mélange indifféremment les latex des
plants saignés (de cinq ou six à dix ans),
on aura fatalement de très nombreuses va-
riations. Il est à peu près certain qu'au-
dessus de dix ans les différences d'âge
n'influent pas sensiblement sur la compo-
sition du latex. Bien des personnes affirment
qu'aujourd'hui il est impossible, même à
une grande exploitation, de fournir, par
tonnes, du caoutchouc provenant exclusi-
vement d'arbres de même âge. Mais cela
n'aura qu'un temps, et quand la grande
majorité des Hevea d'une plantation aura
plus de dix ans, cette difficulté sera sur-
montée. Il n'en sera pas de même des
petites plantations dont-les propriétaires
devront s'entendre pour unifier leurs mé- ».
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une « marque », mais collective, non plus
individuelle, qui leur assurera des débou-
chés rémunérateurs. D'ailleurs, en dehors
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fluent certainement - sur la composition du
latex (1) : ils sont à peine soupçonnés;
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pente, etc.
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