Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 122 - AovT 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 233
tigations qu'a pu faire A. CHEVALIER dans
toute la partie de l'Afrique Occidentale et
Équatoriale qu'habitent les kolatiers ont
permis d'effectuer, en les complétant de la
critique approfondie des travaux de ses
prédécesseurs.
C'est ainsi qu'avant lui la classification
était restée absolument incomplète, et que
les efforts faits par les divers auteurs n'ont
réussi souvent qu'à l'obscurcir.
Les deux principales causes d'erreur qui
ont faussé tous les efforts faits pour tracer
les relations qui unissaient entre eux les
différents types de kolatiers ont eu pour
cause, la première, que l'on a cru que la
couleur des noix pouvait servir à différen-
cier ces types, et la seconde que l'on pou-
vait distinguer en deux espèces seulement :
les kolatiers donnant des fruits ayant deux
cotylédons, et ceux ayant plus de deux
cotylédons.
A. CHEVALIER a démontré que les mêmes
arbres pouvaient porter des fruits de diffé-
rentes couleurs, et qu'il ne suffisait pas de
classer les types connus en deux variétés
d'après le nombre des cotylédons, comme
on avait cru pouvoir le faire.
L'exposé des observations qui l'ont
amené à indiquer la classification qui peut
être considérée désormais comme définitive,
en même temps qu'à déterminer les zones
d'habitat des diverses variétés, forme une
part considérable de l'ouvrage que nous
analysons, plus de 200 pages, ornées de
jfigures très précises et d'admirables plan-
; hes ; c'est sur ces conclusions que devront
'appuyer les recherches futures qui vien-
ront compléter l'étude botanique du kola-
ier : nous nous bornerons dans cette rapide
nalyse de ce beau livre à reproduire le
ableau dans lequel A. CHEVALIER a réparti
s diverses espèces de kolatiers découvertes
ar lui ou connues précédemment :
1° Cola nitida (Vent.) A. Chev. — C'est
espèce la plus généralement cultivée et
ni donne presque toutes les noix commer-
iales ; ses graines sont constamment à
eux cotylédons. Elle présente de nom-
breuses variations réunies en quatre grou-
pes ou sous-espèces :
a) Cola RubraA. Chev. — Fournit exclu-
sivement de grosses noix rouges ;
b) Cola alba A. Chev. — Fournit exclu-
sivement de grosses noix blanches;
c) Cola mixta A. Chev. — Fournit des
noix rouges, des noix blanches et parfois
des noix rosées en mélange sur le même
arbre. C'est la forme la plus répandue à
l'état cultivé ;
d) Cola pallida A. Chev. — Fournit des
noix de petite taille souvent de coloration
rosée.
2° Cola acuminata (Pal. Beauv.). —
Donne constamment des noix à plus de deux
cotylédons.
3° Cola Ballayi Cornu. - Donne des
noix à quatre ou cinq cotylédons, mais
facile à distinguer par ses très grandes
feuilles, groupées en faux-verticilles.
4° Cola verticillata (Thonn. in Schum.)
Stapf. — Espèce facile à distinguer par ses
feuilles verticillées par trois ou quatre, pro-
duisant des noix rouges très mucilagineuses
à plus de deux cotylédons.
5° Cola Sphaerocarpa A. Chev. — Espèce
encore très incomplètement connue', don-
nant de grosses noix blanches à plus de
deux cotylédons qui ne sont probablement
pas comestibles.
Dans deux cartes détaillées placées à la
fin du volume, CHEVALIER résume la répar-
tition de ces espèces, la Cola nitida se
trouvant principalement en Afrique Occi-
dentale et les Colas à plus de deux cotylé-
dons en Afrique Equatoriale. (
La nature de l'utilisation de la Kola a
rendu particulièrement importante son
étude chimique et thérapeutique.
Une heureuse simultanéité d'efforts a
permis l'apparition d'un ouvrage détermi-
nant d'une manière définitive les caracté-
ristiques botaniques d'une plante dont seuls,
ceux qui connaissent l'Afrique tropicale,
peuvent apprécier l'importance économi-
que, tandis que les principes qui doivent
rendre son emploi universel étaient en
tigations qu'a pu faire A. CHEVALIER dans
toute la partie de l'Afrique Occidentale et
Équatoriale qu'habitent les kolatiers ont
permis d'effectuer, en les complétant de la
critique approfondie des travaux de ses
prédécesseurs.
C'est ainsi qu'avant lui la classification
était restée absolument incomplète, et que
les efforts faits par les divers auteurs n'ont
réussi souvent qu'à l'obscurcir.
Les deux principales causes d'erreur qui
ont faussé tous les efforts faits pour tracer
les relations qui unissaient entre eux les
différents types de kolatiers ont eu pour
cause, la première, que l'on a cru que la
couleur des noix pouvait servir à différen-
cier ces types, et la seconde que l'on pou-
vait distinguer en deux espèces seulement :
les kolatiers donnant des fruits ayant deux
cotylédons, et ceux ayant plus de deux
cotylédons.
A. CHEVALIER a démontré que les mêmes
arbres pouvaient porter des fruits de diffé-
rentes couleurs, et qu'il ne suffisait pas de
classer les types connus en deux variétés
d'après le nombre des cotylédons, comme
on avait cru pouvoir le faire.
L'exposé des observations qui l'ont
amené à indiquer la classification qui peut
être considérée désormais comme définitive,
en même temps qu'à déterminer les zones
d'habitat des diverses variétés, forme une
part considérable de l'ouvrage que nous
analysons, plus de 200 pages, ornées de
jfigures très précises et d'admirables plan-
; hes ; c'est sur ces conclusions que devront
'appuyer les recherches futures qui vien-
ront compléter l'étude botanique du kola-
ier : nous nous bornerons dans cette rapide
nalyse de ce beau livre à reproduire le
ableau dans lequel A. CHEVALIER a réparti
s diverses espèces de kolatiers découvertes
ar lui ou connues précédemment :
1° Cola nitida (Vent.) A. Chev. — C'est
espèce la plus généralement cultivée et
ni donne presque toutes les noix commer-
iales ; ses graines sont constamment à
eux cotylédons. Elle présente de nom-
breuses variations réunies en quatre grou-
pes ou sous-espèces :
a) Cola RubraA. Chev. — Fournit exclu-
sivement de grosses noix rouges ;
b) Cola alba A. Chev. — Fournit exclu-
sivement de grosses noix blanches;
c) Cola mixta A. Chev. — Fournit des
noix rouges, des noix blanches et parfois
des noix rosées en mélange sur le même
arbre. C'est la forme la plus répandue à
l'état cultivé ;
d) Cola pallida A. Chev. — Fournit des
noix de petite taille souvent de coloration
rosée.
2° Cola acuminata (Pal. Beauv.). —
Donne constamment des noix à plus de deux
cotylédons.
3° Cola Ballayi Cornu. - Donne des
noix à quatre ou cinq cotylédons, mais
facile à distinguer par ses très grandes
feuilles, groupées en faux-verticilles.
4° Cola verticillata (Thonn. in Schum.)
Stapf. — Espèce facile à distinguer par ses
feuilles verticillées par trois ou quatre, pro-
duisant des noix rouges très mucilagineuses
à plus de deux cotylédons.
5° Cola Sphaerocarpa A. Chev. — Espèce
encore très incomplètement connue', don-
nant de grosses noix blanches à plus de
deux cotylédons qui ne sont probablement
pas comestibles.
Dans deux cartes détaillées placées à la
fin du volume, CHEVALIER résume la répar-
tition de ces espèces, la Cola nitida se
trouvant principalement en Afrique Occi-
dentale et les Colas à plus de deux cotylé-
dons en Afrique Equatoriale. (
La nature de l'utilisation de la Kola a
rendu particulièrement importante son
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Une heureuse simultanéité d'efforts a
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nant d'une manière définitive les caracté-
ristiques botaniques d'une plante dont seuls,
ceux qui connaissent l'Afrique tropicale,
peuvent apprécier l'importance économi-
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