Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 122 - AOUT 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 229
bous rouis et en paillottes, s'élèvent à
2m,50 au-dessus du sol, et enclavent tout
le terrain à cultiver.
On les édifie de la façon suivante : tous
les 4 mètres dans tous les sens et en com-
mençant par un des côtés, on enfonce en
terre deux ou trois bambous mâles (cây
luông) entre-croisés, que l'on relie entre
eux à leur partie supérieure par d'autres
Fig. 37. — Champ de Bétel après la taille.
bambous mâles. Le tout est ensuite solide-
ment attaché avec des liens en bambous.
Cet assemblage est encore consolidé par
des bambous femelles (cây nua) coupés,
sur lesquels sont fixées les paillottes de la
toiture.
Cette toiture de paillottes est peu épaisse
elle laisse facilement passer l'eau des pluies
et sert surtout à protéger le bétel contre
le soleil. Elle est hermétiquement close
de la mi-avril à la fin d'octobre. Le reste
de l'année, on l'enlève au-dessus des rangs
de bétel.
Les bords extérieurs de l'abri sont con-
slruits en nattes de bambous épaisses (cay
phên) ou en roseaux. La construction doit
être assez solide pour supporter le poids
de plusieurs personnes et résister aux plus
forts coups de vent.
Le terrain est ensuite défoncé à la houe
sur une profondeur de 20 à 25 cm., et on
procède à la plantation des petits roseaux
bambous (Arundo piscatoria) dénommés
cây truc ou cây vâu par les indigènes et
destinés à servir de tuteurs au bétel.
Ces tuteurs sont plantés en rangs distants
de 80 cm. et espacés de 5 cm. sur le rang.
On compte qu'il en faut 2.500 pour un sào
(3 ares 60 centiares) de culture.
Un abri doit être entretenu constamment,
et au bout de trois ans on est obligé de rem-
placer une bonne partie des matériaux qui
le composent. La construction revient à un
prix assez élevé, et est une des principales
causes qui empêchent l'extension de la cul-
bous rouis et en paillottes, s'élèvent à
2m,50 au-dessus du sol, et enclavent tout
le terrain à cultiver.
On les édifie de la façon suivante : tous
les 4 mètres dans tous les sens et en com-
mençant par un des côtés, on enfonce en
terre deux ou trois bambous mâles (cây
luông) entre-croisés, que l'on relie entre
eux à leur partie supérieure par d'autres
Fig. 37. — Champ de Bétel après la taille.
bambous mâles. Le tout est ensuite solide-
ment attaché avec des liens en bambous.
Cet assemblage est encore consolidé par
des bambous femelles (cây nua) coupés,
sur lesquels sont fixées les paillottes de la
toiture.
Cette toiture de paillottes est peu épaisse
elle laisse facilement passer l'eau des pluies
et sert surtout à protéger le bétel contre
le soleil. Elle est hermétiquement close
de la mi-avril à la fin d'octobre. Le reste
de l'année, on l'enlève au-dessus des rangs
de bétel.
Les bords extérieurs de l'abri sont con-
slruits en nattes de bambous épaisses (cay
phên) ou en roseaux. La construction doit
être assez solide pour supporter le poids
de plusieurs personnes et résister aux plus
forts coups de vent.
Le terrain est ensuite défoncé à la houe
sur une profondeur de 20 à 25 cm., et on
procède à la plantation des petits roseaux
bambous (Arundo piscatoria) dénommés
cây truc ou cây vâu par les indigènes et
destinés à servir de tuteurs au bétel.
Ces tuteurs sont plantés en rangs distants
de 80 cm. et espacés de 5 cm. sur le rang.
On compte qu'il en faut 2.500 pour un sào
(3 ares 60 centiares) de culture.
Un abri doit être entretenu constamment,
et au bout de trois ans on est obligé de rem-
placer une bonne partie des matériaux qui
le composent. La construction revient à un
prix assez élevé, et est une des principales
causes qui empêchent l'extension de la cul-
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