Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1911 31 juillet 1911
Description : 1911/07/31 (A11,N121). 1911/07/31 (A11,N121).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383839p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 121 - JUILLFT 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - i97
tes, mais reste à savoir s'illy a réellement
une vente pour cet article (1).
Ce prix de 0 fr. 35 dont parle le corres-
pondant du Service de l'Agriculture de la
Trinité pour le kilogramme de bananes
.desséchées équivaut à 1 fr. 05 par régime
de 25 kg, ce qui est le poids moyen. — Si
ce prix est insuffisant pour-les planteurs
qui ont des frais de culture élevés et qui
peuvent vendre leurs régimes beaucoup
plus cher, il peut cependant être déjà inté-
ressant dans certains cas.
Aux Nouvelles-Hébrides, par exemple,
les planteurs ont été très heureux de cul-
tiver di s bananiers en vue de la vente en
Australie. Ces régimes leur étaient seule-
ment payés cependant six pence, soit
0 fr. 625 pièce. L'Australie produisant ac-
tuellement les bananes qui lui sont néces-
saires, cette vente a cessé, mais il y a
toutes raisons de penser que des achats -
réguliers de bananes sèches pourraient,
sur la base de 0 fr. 35 le kilogramme,
pousser à la reconstitution des banane-
raies. Il faut tenir compte des prix de
transports qui sont très élevés entre l'O-
céanie et l'Europe, mais comme il semble
bien que dès maintenant ce prix de 0 fr. 35
est largement dépassé par les consomma-
teurs, les planteurs doivent toucher sur
place ces 0 fr. 35 au moins, soit plus d'un
franc par régime.
Il est plus délicat de savoir dans quelle
mesure le prix d'achat en Europe se stabi-
lisera. -
Actuellement, ce sont les acheteurs qui
éprouvent des difficultés à trouver des
bananes desséchées. Si cet article est réel-
lement intéressant, ils vont élever leurs
prix, mais dès que les demandes seront
connues et que les prix atteindront le
chiffre considéré comme avantageux par
les planteurs, l'offre sera probablement
considérable et l'on peut se demander
dans quelle mesure la demande se déve-
loppera dans la même proportion et les
prix se maintiendront.
ï
f
l (1) Cf. « J. d'A. T. », ii° 117, mars 19H.
- En somme, il semble bien, dès mainte-
nant, que partout où la culture des ba-
nanes n'est pas établie pour donner d'une
manière régulière de beaux fruits s'expor-
tant facilement à l'état frais, et où en même
temps cette production est peu coûteuse,
par suite par exemple de l'excellence - du
sol et des conditions climatériques, la
vente des bananes à l'état desséché doit
être envisagée.
La consommation de la farine de banane
se développant, on se rendra compte peu
à peu de l'importance qu'elle est destinée
à prendre, et les pays qui ne peuvent pas
facilement exporter les bananes fraîches
sauront dans quelle mesure ils peuvent
enlreprendre des plantations pour la dessic-
cation. On peut estimer sans grande chance
d'erreur que ce genre d'exploitation ne
sera possible que là où les' conditions de
culture des bananiers sont tout à fait favo-
rables et où les fruits sont obtenus sans
grande dépense; et il est bien évident que
le choix des variétés à cultiver dans ce but
spécial ne devra pas être perdu de vue
ainsi que cela a été souvent expose dans
ce Journal.
Il ne sera peut-être pas négligeable non
plus de songera cette utilisation pour cer-
tains pays à grande production à- l'état
frais, qui dépendent pour les-expédition s
de la capacité disponible sur les navires de
passage. On sait que les bananes qui ne
viennent pas en chambres froides — et le
cas est fréquent — sont mises en entre-
pont ou sur le pont; de la place disponible
au moment du passage dépend donc l'em-
barquement, qui ne peut plus ensuite
avoir lieu que quinze jours (ou plus) plus
tard, délai souvent suffisant pour entraîner
la perte des régimes cueillis. "La transfor-
mation du chargement en farine semble
indiquée dans ce cas.
- E. BAILLAUD.
, Nous rappelons plus haut la note que
nous avons publiée dans notre numéro 117
sur les bananes séchées; il en a été égale-
ment question dans les numéros 5, 47 et
tes, mais reste à savoir s'illy a réellement
une vente pour cet article (1).
Ce prix de 0 fr. 35 dont parle le corres-
pondant du Service de l'Agriculture de la
Trinité pour le kilogramme de bananes
.desséchées équivaut à 1 fr. 05 par régime
de 25 kg, ce qui est le poids moyen. — Si
ce prix est insuffisant pour-les planteurs
qui ont des frais de culture élevés et qui
peuvent vendre leurs régimes beaucoup
plus cher, il peut cependant être déjà inté-
ressant dans certains cas.
Aux Nouvelles-Hébrides, par exemple,
les planteurs ont été très heureux de cul-
tiver di s bananiers en vue de la vente en
Australie. Ces régimes leur étaient seule-
ment payés cependant six pence, soit
0 fr. 625 pièce. L'Australie produisant ac-
tuellement les bananes qui lui sont néces-
saires, cette vente a cessé, mais il y a
toutes raisons de penser que des achats -
réguliers de bananes sèches pourraient,
sur la base de 0 fr. 35 le kilogramme,
pousser à la reconstitution des banane-
raies. Il faut tenir compte des prix de
transports qui sont très élevés entre l'O-
céanie et l'Europe, mais comme il semble
bien que dès maintenant ce prix de 0 fr. 35
est largement dépassé par les consomma-
teurs, les planteurs doivent toucher sur
place ces 0 fr. 35 au moins, soit plus d'un
franc par régime.
Il est plus délicat de savoir dans quelle
mesure le prix d'achat en Europe se stabi-
lisera. -
Actuellement, ce sont les acheteurs qui
éprouvent des difficultés à trouver des
bananes desséchées. Si cet article est réel-
lement intéressant, ils vont élever leurs
prix, mais dès que les demandes seront
connues et que les prix atteindront le
chiffre considéré comme avantageux par
les planteurs, l'offre sera probablement
considérable et l'on peut se demander
dans quelle mesure la demande se déve-
loppera dans la même proportion et les
prix se maintiendront.
ï
f
l (1) Cf. « J. d'A. T. », ii° 117, mars 19H.
- En somme, il semble bien, dès mainte-
nant, que partout où la culture des ba-
nanes n'est pas établie pour donner d'une
manière régulière de beaux fruits s'expor-
tant facilement à l'état frais, et où en même
temps cette production est peu coûteuse,
par suite par exemple de l'excellence - du
sol et des conditions climatériques, la
vente des bananes à l'état desséché doit
être envisagée.
La consommation de la farine de banane
se développant, on se rendra compte peu
à peu de l'importance qu'elle est destinée
à prendre, et les pays qui ne peuvent pas
facilement exporter les bananes fraîches
sauront dans quelle mesure ils peuvent
enlreprendre des plantations pour la dessic-
cation. On peut estimer sans grande chance
d'erreur que ce genre d'exploitation ne
sera possible que là où les' conditions de
culture des bananiers sont tout à fait favo-
rables et où les fruits sont obtenus sans
grande dépense; et il est bien évident que
le choix des variétés à cultiver dans ce but
spécial ne devra pas être perdu de vue
ainsi que cela a été souvent expose dans
ce Journal.
Il ne sera peut-être pas négligeable non
plus de songera cette utilisation pour cer-
tains pays à grande production à- l'état
frais, qui dépendent pour les-expédition s
de la capacité disponible sur les navires de
passage. On sait que les bananes qui ne
viennent pas en chambres froides — et le
cas est fréquent — sont mises en entre-
pont ou sur le pont; de la place disponible
au moment du passage dépend donc l'em-
barquement, qui ne peut plus ensuite
avoir lieu que quinze jours (ou plus) plus
tard, délai souvent suffisant pour entraîner
la perte des régimes cueillis. "La transfor-
mation du chargement en farine semble
indiquée dans ce cas.
- E. BAILLAUD.
, Nous rappelons plus haut la note que
nous avons publiée dans notre numéro 117
sur les bananes séchées; il en a été égale-
ment question dans les numéros 5, 47 et
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