Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
226 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 122 - AOUT 1911
néralement à préserver les graines d'un
excès d'humidité.
Un autre moyen de faire germer les
noix consiste à les surpendre par deux
sur de longues tiges de bambou disposées
à lm,80 de hauteur, dans un endroit
ombragé.
Cultures intercalaires. — M. BROWN n'est
pas hostile aux cultures intercalaires dans
une cocoterie; sa préférence est acquise,
dans ce cas au caféier de Libéria et sur-
tout au caféier Robusta, espèce sur laquelle
nous avons publié ici différentes notes
(« J. d'A. T. », nos 102 et 116). Les arbres
fruitiers seraient également d'une com-
plantation avantageuse avec le cocotier,
lorsque les fruits sont assurés d'un facile
écoulement sur place. Par contre, l'expert
anglais estime que la culture des essences
à caoutchouc, Hévéa ou Ficus, est incom-
patible-avec celle du cocotier et condamne
cette association. C'est là une opinion
d'autant plus intéressante à retenir que,
dans les débuts, la plantation combinée de
l'Hévéa et du cocotier a été préconisée par
plusieurs auteurs.
Mise en place. — Dans les propriétés où
le système des cultures intercalaires est
adopté, on plante les germinations de
cocotier âgées de sept mois à 30 pieds
d'écartement, soit à raison de 48 arbres
par acre. L'engazonnement du sol ne
devrait être toléré qu'à partir de l'entrée
en fructification des palmiers, là où ils sont
plantés exclusivement, tout en maintenant
un espace libre suffisant au pied des
arbres. De temps à autre, le terrain est la-
bouré en plein, à une profondeur de 25 cm.
Engrais. — Le cocotier est l'une des
essences qui répond le mieux à la fumure,
aussi ne doit-on pas négliger l'apport d'en-
grais appropriés à sa nature, si l'on veut
soutenir la production. A cet effet, il est
indiqué d'ouvrir une tranchée semi-circu-
laire de 25 cm. de largeur et 30 cm. de
profondeur au pied de chacun des arbres,
vers l'extrémité des racines. Cette tranchée
est laissée ouverte pendant quelque temps
puis comblée avec l'entrais adopté, mélangé
dans une proportion convenable à la terre
enlevée. Le fumier de vache, le guano de
poisson et beaucoup d'autres engrais orga-
niques et chimiques conviennent au coco-
tier. On complète cette fumure l'année
suivante, sur l'autre côté des racines.
Coprah. — Les noix destinées à la pré-
paration du coprah doivent être récoltées
à l'état de parfaite maturité. Un coolie peut
ouvrir journellement 500 noix, davantage
même si on a pris soin de les maintenir
un mois dans un lieu sec, précaution qui
rend l'amande plus facilement détachable.
Il importe d'éviter le contact des noix
ouvertes avec le sol humide si on tient à
produire un coprah de belle qualité.
Le séchoir très simple décrit par
M. BROWN dans son mémoire se compose
d'une table en nebongs de 12 pieds
carrés installée à 4 pieds de hauteur,
entourée d'un mur en terre sur le côté
duquel on a aménagé un foyer, le plus
souvent alimenté avec les coques des noix.
Pour le séchage au soleil, on donne à la
table des dimensions plus spacieuses,
50 pieds de long, par exemple.
Animaux et insectes nuisibles. — Une
solide clôture, établie avec des bois coupés
sur place, est indispensable pour protéger
les jeunes cocotiers de la dent du bétail, des
buffles et des cochons sauvages. A l'inté-
rieur de cette clôture, il serait pratique de
planter une rangée d'aréquiers, à 2 ou
3 pieds de distance, de façon à transformer
ces palmiers, deux ou trois ans plus lard
en piquets naturels de clôture, le long des-
quels il suffira de disposer quelques tiges
de bambou ou de la ronce artificielle.
Les « Black-beetles », larves volumi-
neuses d'un coléoptère du genre Oryctes,
qui s'attaquent fréquemment au tronc des
cocotiers, seront traitées de la façon sui-
vante : extraire les larves de leurs galeries
à l'aide d'un mince fil de fer barbelé ou
crochu à son extrémité, remplir ces galeries
d'un mélange de liquide désinfectant, tel
que le « Zotal » et de sable sec, épandre
ensuite un peu de sable fin dans la gaine
des feuilles.
néralement à préserver les graines d'un
excès d'humidité.
Un autre moyen de faire germer les
noix consiste à les surpendre par deux
sur de longues tiges de bambou disposées
à lm,80 de hauteur, dans un endroit
ombragé.
Cultures intercalaires. — M. BROWN n'est
pas hostile aux cultures intercalaires dans
une cocoterie; sa préférence est acquise,
dans ce cas au caféier de Libéria et sur-
tout au caféier Robusta, espèce sur laquelle
nous avons publié ici différentes notes
(« J. d'A. T. », nos 102 et 116). Les arbres
fruitiers seraient également d'une com-
plantation avantageuse avec le cocotier,
lorsque les fruits sont assurés d'un facile
écoulement sur place. Par contre, l'expert
anglais estime que la culture des essences
à caoutchouc, Hévéa ou Ficus, est incom-
patible-avec celle du cocotier et condamne
cette association. C'est là une opinion
d'autant plus intéressante à retenir que,
dans les débuts, la plantation combinée de
l'Hévéa et du cocotier a été préconisée par
plusieurs auteurs.
Mise en place. — Dans les propriétés où
le système des cultures intercalaires est
adopté, on plante les germinations de
cocotier âgées de sept mois à 30 pieds
d'écartement, soit à raison de 48 arbres
par acre. L'engazonnement du sol ne
devrait être toléré qu'à partir de l'entrée
en fructification des palmiers, là où ils sont
plantés exclusivement, tout en maintenant
un espace libre suffisant au pied des
arbres. De temps à autre, le terrain est la-
bouré en plein, à une profondeur de 25 cm.
Engrais. — Le cocotier est l'une des
essences qui répond le mieux à la fumure,
aussi ne doit-on pas négliger l'apport d'en-
grais appropriés à sa nature, si l'on veut
soutenir la production. A cet effet, il est
indiqué d'ouvrir une tranchée semi-circu-
laire de 25 cm. de largeur et 30 cm. de
profondeur au pied de chacun des arbres,
vers l'extrémité des racines. Cette tranchée
est laissée ouverte pendant quelque temps
puis comblée avec l'entrais adopté, mélangé
dans une proportion convenable à la terre
enlevée. Le fumier de vache, le guano de
poisson et beaucoup d'autres engrais orga-
niques et chimiques conviennent au coco-
tier. On complète cette fumure l'année
suivante, sur l'autre côté des racines.
Coprah. — Les noix destinées à la pré-
paration du coprah doivent être récoltées
à l'état de parfaite maturité. Un coolie peut
ouvrir journellement 500 noix, davantage
même si on a pris soin de les maintenir
un mois dans un lieu sec, précaution qui
rend l'amande plus facilement détachable.
Il importe d'éviter le contact des noix
ouvertes avec le sol humide si on tient à
produire un coprah de belle qualité.
Le séchoir très simple décrit par
M. BROWN dans son mémoire se compose
d'une table en nebongs de 12 pieds
carrés installée à 4 pieds de hauteur,
entourée d'un mur en terre sur le côté
duquel on a aménagé un foyer, le plus
souvent alimenté avec les coques des noix.
Pour le séchage au soleil, on donne à la
table des dimensions plus spacieuses,
50 pieds de long, par exemple.
Animaux et insectes nuisibles. — Une
solide clôture, établie avec des bois coupés
sur place, est indispensable pour protéger
les jeunes cocotiers de la dent du bétail, des
buffles et des cochons sauvages. A l'inté-
rieur de cette clôture, il serait pratique de
planter une rangée d'aréquiers, à 2 ou
3 pieds de distance, de façon à transformer
ces palmiers, deux ou trois ans plus lard
en piquets naturels de clôture, le long des-
quels il suffira de disposer quelques tiges
de bambou ou de la ronce artificielle.
Les « Black-beetles », larves volumi-
neuses d'un coléoptère du genre Oryctes,
qui s'attaquent fréquemment au tronc des
cocotiers, seront traitées de la façon sui-
vante : extraire les larves de leurs galeries
à l'aide d'un mince fil de fer barbelé ou
crochu à son extrémité, remplir ces galeries
d'un mélange de liquide désinfectant, tel
que le « Zotal » et de sable sec, épandre
ensuite un peu de sable fin dans la gaine
des feuilles.
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