Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 122 — AOÛT 1911 1 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 237
qui sont bien plus appréciées, de manière
à obtenir des kolatiers donnant une prédo-
minance de noix rouges.
CHEVALIER conseille de laisser la mem-
brane blanche qui enveloppe les graines et
qui constitue leurs téguments.
J'ai toujours vu également, en Guinée,
les indigènes conserver pour les semis
cette membrane qui offre cette particula-
rité de protéger les graines contre- les
insectes tant que la germination n'est pas
effectuée. C'est en effet avant la germina-
tion que les termites, par exemple, atta-
quent les graines ; il est probable qu'ils
- sont écartés ensuite par des toxines.
Si on ne sème pas les noix en place, il
- faut les transplanter très peu de temps
après leur germination, car il est difficile
ensuite de ne pas couper le long pivot de la
jeune plante, ce qui entraîne presque tou-
jours sa mort, ainsi que l'a observé M. TEIS-
SONNIER à Camayenne, -
CHEVALIER recommande de faire les semis
dans des paniers que l'on pourra déplacer
facilement en conservant intactes les ra-
cines. Les graines doivent être enfouies à 2
ou 3 cm. de profondeur, les quatre lobules
coty lé,donaires en bas.
Le temps de germination étant très •
long (environ cinquante à soixante jours
et souvent plusieurs mois), le mieux -est
d'activer cette germination, comme le font
les indigènes, en conservant les noix en
tas à l'ombre, couvertes de terre, arrosées
tous les jours. Au bout de quelques se-
maines, on choisit les noix qui ont germe
et on les enterre, chaque noix dans un
petit panier rempli de terreau et transporté
ensuite à demeure lorsque la germination
aura atteint quelques feuilles.
La plantation se fera en forêt ou tout au
moins dans les galeries des rivières. Toutes
les broussailles et essences secondaires qui
constituent le sous-bois seront abattues
ainsi qu'un certain nombre de grands
arbres, de manière à conserver simplement
un ombrage léger. CHEVALIER conseille
d'éliminer également les essences qui
ont des racines puissantes et épuisent
-rapidement le sol comme les Eriodendron}
Mussanga et les Ficus.
S'il existe des kolatiers à deux cotylé-
dons, ils pourront être conservés, mais on
devra éliminer tous les kolatiers fi quatre
ou cinq cotylédons dont les graines consti-
tueraient une cause de. dépréciation pour
la récolte totale.
D'une manière générale, les arbres abris,
favorables au cacaoyer, conviennent pour le
kolatier, mais il faut les choisir de plus
grande dimension, le kolatier devenant
deux ou trois fois plus grand que le
cacaoyer.
Dans le cas où l'ombrage naturel con-
servé ne serait pas suffisant, on peut com-
mencer par planter des - bananiers, mais
ceux-ci devront être arrachés dès que les
kolatiers seront assez grands.
L'écartement devra être de 10,à 12 m.
en tous sens, et on ne devra planter qu'un
plant dans chaque fosse qui devra avoir au
moins 1 mètre cube ; on aura ainsi de 80 à
100 kolatiers à l'hectare.
Les cultures intercalaires qui paraissent
les plus convenables à A. CHEVALIER sont
le cacaoyer et l'Elaeis ou le caféier liberia
et l'Elaeis.
Les soins du début sont l'arrosage en
saison sèche et le sarclage.
La taille devra entrer dans' la pratique
culturale; mais on ne possède actuelle-
- ment aucune précision' à cet égard, sauf
cette observation de CHEVALIER que c'est
sur les branches enfouies dans l'épaisseur
des ramifications que se développent pres-
que toujours les fruits. On devra donc,
dit-il, pendant que Je kolatier est jeune,
diriger sa ramification, de manière à obte-
nir ses branches principales suffisamment
écartées les unes des autres afin que la
lumière tamisée vienne baigner les pe-
tites branches médiocrement feuillées,
situées en dehors de la voûte formée par
les rameaux terminaux.
Toutes les observations recueillies par
CHEVALIER l'ont amené à penser que l'on
ne peut compter voir le kolatier en plan-
tation entrer dans sa période de production
qui sont bien plus appréciées, de manière
à obtenir des kolatiers donnant une prédo-
minance de noix rouges.
CHEVALIER conseille de laisser la mem-
brane blanche qui enveloppe les graines et
qui constitue leurs téguments.
J'ai toujours vu également, en Guinée,
les indigènes conserver pour les semis
cette membrane qui offre cette particula-
rité de protéger les graines contre- les
insectes tant que la germination n'est pas
effectuée. C'est en effet avant la germina-
tion que les termites, par exemple, atta-
quent les graines ; il est probable qu'ils
- sont écartés ensuite par des toxines.
Si on ne sème pas les noix en place, il
- faut les transplanter très peu de temps
après leur germination, car il est difficile
ensuite de ne pas couper le long pivot de la
jeune plante, ce qui entraîne presque tou-
jours sa mort, ainsi que l'a observé M. TEIS-
SONNIER à Camayenne, -
CHEVALIER recommande de faire les semis
dans des paniers que l'on pourra déplacer
facilement en conservant intactes les ra-
cines. Les graines doivent être enfouies à 2
ou 3 cm. de profondeur, les quatre lobules
coty lé,donaires en bas.
Le temps de germination étant très •
long (environ cinquante à soixante jours
et souvent plusieurs mois), le mieux -est
d'activer cette germination, comme le font
les indigènes, en conservant les noix en
tas à l'ombre, couvertes de terre, arrosées
tous les jours. Au bout de quelques se-
maines, on choisit les noix qui ont germe
et on les enterre, chaque noix dans un
petit panier rempli de terreau et transporté
ensuite à demeure lorsque la germination
aura atteint quelques feuilles.
La plantation se fera en forêt ou tout au
moins dans les galeries des rivières. Toutes
les broussailles et essences secondaires qui
constituent le sous-bois seront abattues
ainsi qu'un certain nombre de grands
arbres, de manière à conserver simplement
un ombrage léger. CHEVALIER conseille
d'éliminer également les essences qui
ont des racines puissantes et épuisent
-rapidement le sol comme les Eriodendron}
Mussanga et les Ficus.
S'il existe des kolatiers à deux cotylé-
dons, ils pourront être conservés, mais on
devra éliminer tous les kolatiers fi quatre
ou cinq cotylédons dont les graines consti-
tueraient une cause de. dépréciation pour
la récolte totale.
D'une manière générale, les arbres abris,
favorables au cacaoyer, conviennent pour le
kolatier, mais il faut les choisir de plus
grande dimension, le kolatier devenant
deux ou trois fois plus grand que le
cacaoyer.
Dans le cas où l'ombrage naturel con-
servé ne serait pas suffisant, on peut com-
mencer par planter des - bananiers, mais
ceux-ci devront être arrachés dès que les
kolatiers seront assez grands.
L'écartement devra être de 10,à 12 m.
en tous sens, et on ne devra planter qu'un
plant dans chaque fosse qui devra avoir au
moins 1 mètre cube ; on aura ainsi de 80 à
100 kolatiers à l'hectare.
Les cultures intercalaires qui paraissent
les plus convenables à A. CHEVALIER sont
le cacaoyer et l'Elaeis ou le caféier liberia
et l'Elaeis.
Les soins du début sont l'arrosage en
saison sèche et le sarclage.
La taille devra entrer dans' la pratique
culturale; mais on ne possède actuelle-
- ment aucune précision' à cet égard, sauf
cette observation de CHEVALIER que c'est
sur les branches enfouies dans l'épaisseur
des ramifications que se développent pres-
que toujours les fruits. On devra donc,
dit-il, pendant que Je kolatier est jeune,
diriger sa ramification, de manière à obte-
nir ses branches principales suffisamment
écartées les unes des autres afin que la
lumière tamisée vienne baigner les pe-
tites branches médiocrement feuillées,
situées en dehors de la voûte formée par
les rameaux terminaux.
Toutes les observations recueillies par
CHEVALIER l'ont amené à penser que l'on
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