Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1911 31 août 1911
Description : 1911/08/31 (A11,N122). 1911/08/31 (A11,N122).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383840b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
236 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 122 — AOÛT 191J
justement CHEVALIER, s'effectue mal ddns
les parties couvertes comme celles qui
conviennent aux kolatiers, et ceux-ci en
souffrent.
Du reste, il doit être entendu que ce
climat de la Basse Guinée avec sa longue
période sans pluie suivie par les pluies de
l'hivernage qui tombent d'une manière si
invraisemblablement continue pendant
plusieurs mois, rend extrêmement déli-
cates la plupart des cultures.
Dans le lvissi (Nord du Liberia), où le
kolatier se trouve en abondance, il tombe
en moyenne 2 mètres d'eau lépartis sur
plus de neuf mois. Dans la forêt de la
Côte d'Ivoire, qui paraît à CHEVALIER le
pays par excellence du kolatier, les pluies
sont fréquentes même en saison sèche
(2 m.) et le ciel est peu lumineux.
Les kolatiers sè plaisent surtout dans
les sols abondants en humus, mais ces sols
sont rares en Afrique Occidentale, aussi
les kolatiers n'enfoncent-ils pas profondé-
ment le pivot de leur racine principale qui
développe un grand nombre de ramifica-
tions comme tous les arbres de la forêt
équatoriale.
Avant tout, le kolatier est un arbre de la
forêt et exige le couvert des grands arbres.
Humidité et faible lumière sont donc les
conditions auxquelles doit satisfaire la
culture.
D'une manière générale, les noirs se
bornent à protéger les pousses des graines
qui germent naturellement, mais cepen-
dant les semis et la transplantation sont
pratiqués en divers points de l'Afrique, en
particulier dans le Kissi. Ces semis ne se
font pas sans certaines précautions.
Il semble que toutes les graines ne
germent pas aussi facilement ou même ne
sont pas propres à la reproduction, aussi
avant de les planter les laisse-t-on germer
soit à l'air libre soit enfouies à une certaine
profondeur.
Chez les Bagas (Côte d'Ivoire), les
amandes bien mûres sont disposées en
pépinières à 8 ou 10 cm. de profondeur;
la germination se produit un mois après
et la transplantation a lieu l'année sui-
vante en plein hivernage au mois d'août.
Au Dahomey, les noix les plus belles
sont semées à 3 ou 4 cm. de profondeur
dans un terrain léger, très humifère et
très humide, bien ombragé, au bord des
lagunes de préférence. Les noix arrosées
quotidiennement germent au bout d'une
vingtaine de jours. Les plants continuent
à être arrosés fréquemment et binés; au
début de la saison pluvieuse, ils sont trans-
plantés dans les sous-bois humides dans
de grands trous remplis de terre raclée à
la surface du sol.
Divers auteurs ont mentionné la repro-
duction par bouturage et même marcot-
tage, mais CHEVALIER ne l'a jamais constaté
et ces procédés doivent être très rarement
appliqués ; il n'a jamais rencontré non
plus de grands vergers de kolatiers. Ces
arbres se trouvent par petits groupes autour
des villages et le long des sentiers de forêt
et surtout aux carrefours.
Les cultures de kolatiers entreprises par
les Européens sont trop peu nombreuses ou
en tout cas trop peu anciennes pour que
l'on puisse en conclure quelles sont les
méthodes qui peuvent être généralisées.
Le& divers Jardins d'essais de la Guinée
Française, de la Gold Coast et du Came-
roun renferment des kolatiers, mais les
résultats obtenus par ces essais n'ont pas
été publiés d'une manière méthodique, et
CHEVALIER pense que le plus sûr est pour le
moment de se référer aux observations
faites auprès des indigènes.
Il conseille aux planteurs de récolter
eux-mêmes les semences sur des sujets
vigoureux aussi fertiles que possible. Les
plus belles cabosses doivent être récoltées
lorsqu'elles commencent à brunir, mais
avant que les valves commencent à s'en-
tr'ouvrir si elles sont déhiscentes. On met-
tra ces kolas en tas dans un endroit sec et
ombragé et on retirera les graines lors-
qu'elles seront arrivées à complète matu-
rité. On devra semer les plus belles
amandes (situées au milieu de la cabosse)
en choisissant exclusivement les rouges,
justement CHEVALIER, s'effectue mal ddns
les parties couvertes comme celles qui
conviennent aux kolatiers, et ceux-ci en
souffrent.
Du reste, il doit être entendu que ce
climat de la Basse Guinée avec sa longue
période sans pluie suivie par les pluies de
l'hivernage qui tombent d'une manière si
invraisemblablement continue pendant
plusieurs mois, rend extrêmement déli-
cates la plupart des cultures.
Dans le lvissi (Nord du Liberia), où le
kolatier se trouve en abondance, il tombe
en moyenne 2 mètres d'eau lépartis sur
plus de neuf mois. Dans la forêt de la
Côte d'Ivoire, qui paraît à CHEVALIER le
pays par excellence du kolatier, les pluies
sont fréquentes même en saison sèche
(2 m.) et le ciel est peu lumineux.
Les kolatiers sè plaisent surtout dans
les sols abondants en humus, mais ces sols
sont rares en Afrique Occidentale, aussi
les kolatiers n'enfoncent-ils pas profondé-
ment le pivot de leur racine principale qui
développe un grand nombre de ramifica-
tions comme tous les arbres de la forêt
équatoriale.
Avant tout, le kolatier est un arbre de la
forêt et exige le couvert des grands arbres.
Humidité et faible lumière sont donc les
conditions auxquelles doit satisfaire la
culture.
D'une manière générale, les noirs se
bornent à protéger les pousses des graines
qui germent naturellement, mais cepen-
dant les semis et la transplantation sont
pratiqués en divers points de l'Afrique, en
particulier dans le Kissi. Ces semis ne se
font pas sans certaines précautions.
Il semble que toutes les graines ne
germent pas aussi facilement ou même ne
sont pas propres à la reproduction, aussi
avant de les planter les laisse-t-on germer
soit à l'air libre soit enfouies à une certaine
profondeur.
Chez les Bagas (Côte d'Ivoire), les
amandes bien mûres sont disposées en
pépinières à 8 ou 10 cm. de profondeur;
la germination se produit un mois après
et la transplantation a lieu l'année sui-
vante en plein hivernage au mois d'août.
Au Dahomey, les noix les plus belles
sont semées à 3 ou 4 cm. de profondeur
dans un terrain léger, très humifère et
très humide, bien ombragé, au bord des
lagunes de préférence. Les noix arrosées
quotidiennement germent au bout d'une
vingtaine de jours. Les plants continuent
à être arrosés fréquemment et binés; au
début de la saison pluvieuse, ils sont trans-
plantés dans les sous-bois humides dans
de grands trous remplis de terre raclée à
la surface du sol.
Divers auteurs ont mentionné la repro-
duction par bouturage et même marcot-
tage, mais CHEVALIER ne l'a jamais constaté
et ces procédés doivent être très rarement
appliqués ; il n'a jamais rencontré non
plus de grands vergers de kolatiers. Ces
arbres se trouvent par petits groupes autour
des villages et le long des sentiers de forêt
et surtout aux carrefours.
Les cultures de kolatiers entreprises par
les Européens sont trop peu nombreuses ou
en tout cas trop peu anciennes pour que
l'on puisse en conclure quelles sont les
méthodes qui peuvent être généralisées.
Le& divers Jardins d'essais de la Guinée
Française, de la Gold Coast et du Came-
roun renferment des kolatiers, mais les
résultats obtenus par ces essais n'ont pas
été publiés d'une manière méthodique, et
CHEVALIER pense que le plus sûr est pour le
moment de se référer aux observations
faites auprès des indigènes.
Il conseille aux planteurs de récolter
eux-mêmes les semences sur des sujets
vigoureux aussi fertiles que possible. Les
plus belles cabosses doivent être récoltées
lorsqu'elles commencent à brunir, mais
avant que les valves commencent à s'en-
tr'ouvrir si elles sont déhiscentes. On met-
tra ces kolas en tas dans un endroit sec et
ombragé et on retirera les graines lors-
qu'elles seront arrivées à complète matu-
rité. On devra semer les plus belles
amandes (situées au milieu de la cabosse)
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