Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1911 31 juillet 1911
Description : 1911/07/31 (A11,N121). 1911/07/31 (A11,N121).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383839p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
220 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 121 - JUILLET 191
petites données au sujet des palmiers poly-
céphales.
Nous avons dans cette région nombre de
Cocos Romazoffiana à deux, quatre et même
douze têtes. Elle sont très souvent dis-
posées en candélabre assez régulier, et ne
commencent en général que dans le quart
supérieur de la plante. Mais un pied que
j'ai trouvé en forêt et très bien observé pré-
sentait seize branches, et c'étaient de véri-
tables branches, car le stipe principal mon-
tait tout droit et portait une tête normale
quoique un peu diminuée. Les branches
commençaient à sortir à la hauteur de
2 mètres; il y en avait à toutes les hau-
teurs, éparses sans aucune régularité et de
dimensions différentes. Ce cas est rare. Je
pense que la présence de deux ou quatre
tètes en candélabre est presque toujours
due à l'action d'un coléoptère qui attaque
le bourgeon terminal des Cocos, Acrocomia,
Phœnix, Euterpe, etc. Mais lorsqu'il s'agit
de branches ou rameaux véritables sortant
du stipe principal, je n'en vois pas l'expli-
cation. Il faut admettre théoriquement,
chez les palmiers en général, une faculté
latente de pouvoir émettre des branches
dans certaines conditions.
M. S. BERTONI.
De l'utilité des brise-vents
dans les plantations.
Dans son numéro du 7 janvier 1911,
notre confrère « Agricultural News »
discute fort judicieusement l'importante
question des brise-vents, dont nous nous
sommes occupés ici à différentes reprises
(cc J. d'A. T. », n° 111, p. 286). Il indique,
comme étant plus particulièrement em-
ployées aux Antilles pour la formation de
hrise-vents permanents, les essences sui-
vantes : Inga laurina (Pois doux) ; Gliricidia
mciculata (Madré) ; Calophyllum Calaba,
surtout à recommander dans les zones lit-
torales; Loîichocarpus vio/aceus (Savon-
nette); Tecoma leucoxylon (AYhite Cedar),
utilisé le plus ordinairement à Montserrat.
Les bambous, adoptés par quelques plan-
teurs, ont le grave défaut de dessécher h
sol dans un rayon assez étendu, et de nuir<
ainsi à la culture principale.
Le Sorgho [Soi^ghiim vulgare) et le pois-
pigeon (Ccijanus indiens) sont les deux
plantes communément choisies dans les
West Indies pour abriter certaines cul-
tures annuelles, telles que le cotonnier et
la plupart des espèces vivrières. On obtient
les meilleurs résultats en établissant quel-
ques rangées de ces végétaux protecteurs
devant les carrés de culture et du côté des
vents dominants. Dans ce cas, les plantes-
abri disparaissent à peu près en même
temps que la récolte principale et laissent
le sol libre. Leur action est malheureuse-
ment fort limitée, ce qui oblige à rappro-
cher beaucoup les lignes d'abri et empiète
notablement sur les cultures; de plus, on
conçoit que les végétaux herbacés n'offrent
qu'une résistance relative aux vents vio-
lents.
Le rôle essentiel des brise-vents est
surtout mécanique; il tendàévitsr le descel-
lement des arbres, la rupture des branches
et parfois même du tronc sous l'action des
coups de vent. En outre, les rideaux-abri
peuvent prévenir la chute des fleurs et des
fruits, comme on l'observe dans les plan-
tations de Citrns. Il en résulte que les
arbres, ainsi protégés de façon effective,
se trouvent placés dans des conditions phy-
siologiques plus favorables à leur végéta-
tion et à leur fructification que s'ils étaient
exposés à tous les vents. Ils offrent de ce
fait une plus grande résistance aux insectes
et maladies, et fournissent des produits
plus abondants et de qualité supérieure.
Nous admettons plus difficilement que
les brise-vents puissent constituer une
barrière efficace à l'invasion des maladies
et des insectes. Il convient évidemment
de s'en tenir, dans le choix des essences
protectrices, à celles qui sont considérées
comme résistantes aux maladies et autres
pestes nuisibles aux cultures envisagées.
Mais l'immunité d'une espèce à une affec-
tion parasitaire est toujours relative. N'a-
t-on pas constaté récemment que le chancre
petites données au sujet des palmiers poly-
céphales.
Nous avons dans cette région nombre de
Cocos Romazoffiana à deux, quatre et même
douze têtes. Elle sont très souvent dis-
posées en candélabre assez régulier, et ne
commencent en général que dans le quart
supérieur de la plante. Mais un pied que
j'ai trouvé en forêt et très bien observé pré-
sentait seize branches, et c'étaient de véri-
tables branches, car le stipe principal mon-
tait tout droit et portait une tête normale
quoique un peu diminuée. Les branches
commençaient à sortir à la hauteur de
2 mètres; il y en avait à toutes les hau-
teurs, éparses sans aucune régularité et de
dimensions différentes. Ce cas est rare. Je
pense que la présence de deux ou quatre
tètes en candélabre est presque toujours
due à l'action d'un coléoptère qui attaque
le bourgeon terminal des Cocos, Acrocomia,
Phœnix, Euterpe, etc. Mais lorsqu'il s'agit
de branches ou rameaux véritables sortant
du stipe principal, je n'en vois pas l'expli-
cation. Il faut admettre théoriquement,
chez les palmiers en général, une faculté
latente de pouvoir émettre des branches
dans certaines conditions.
M. S. BERTONI.
De l'utilité des brise-vents
dans les plantations.
Dans son numéro du 7 janvier 1911,
notre confrère « Agricultural News »
discute fort judicieusement l'importante
question des brise-vents, dont nous nous
sommes occupés ici à différentes reprises
(cc J. d'A. T. », n° 111, p. 286). Il indique,
comme étant plus particulièrement em-
ployées aux Antilles pour la formation de
hrise-vents permanents, les essences sui-
vantes : Inga laurina (Pois doux) ; Gliricidia
mciculata (Madré) ; Calophyllum Calaba,
surtout à recommander dans les zones lit-
torales; Loîichocarpus vio/aceus (Savon-
nette); Tecoma leucoxylon (AYhite Cedar),
utilisé le plus ordinairement à Montserrat.
Les bambous, adoptés par quelques plan-
teurs, ont le grave défaut de dessécher h
sol dans un rayon assez étendu, et de nuir<
ainsi à la culture principale.
Le Sorgho [Soi^ghiim vulgare) et le pois-
pigeon (Ccijanus indiens) sont les deux
plantes communément choisies dans les
West Indies pour abriter certaines cul-
tures annuelles, telles que le cotonnier et
la plupart des espèces vivrières. On obtient
les meilleurs résultats en établissant quel-
ques rangées de ces végétaux protecteurs
devant les carrés de culture et du côté des
vents dominants. Dans ce cas, les plantes-
abri disparaissent à peu près en même
temps que la récolte principale et laissent
le sol libre. Leur action est malheureuse-
ment fort limitée, ce qui oblige à rappro-
cher beaucoup les lignes d'abri et empiète
notablement sur les cultures; de plus, on
conçoit que les végétaux herbacés n'offrent
qu'une résistance relative aux vents vio-
lents.
Le rôle essentiel des brise-vents est
surtout mécanique; il tendàévitsr le descel-
lement des arbres, la rupture des branches
et parfois même du tronc sous l'action des
coups de vent. En outre, les rideaux-abri
peuvent prévenir la chute des fleurs et des
fruits, comme on l'observe dans les plan-
tations de Citrns. Il en résulte que les
arbres, ainsi protégés de façon effective,
se trouvent placés dans des conditions phy-
siologiques plus favorables à leur végéta-
tion et à leur fructification que s'ils étaient
exposés à tous les vents. Ils offrent de ce
fait une plus grande résistance aux insectes
et maladies, et fournissent des produits
plus abondants et de qualité supérieure.
Nous admettons plus difficilement que
les brise-vents puissent constituer une
barrière efficace à l'invasion des maladies
et des insectes. Il convient évidemment
de s'en tenir, dans le choix des essences
protectrices, à celles qui sont considérées
comme résistantes aux maladies et autres
pestes nuisibles aux cultures envisagées.
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