Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
J88 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE A0120 — JUIN 19-11
développement croissant des cocoteries
dans la Péninsule malaise, à Java, aux
Philippines et dans les colonies allemandes,
maintiendra les cours des produits du
cocotier à des cours à la fois abordables
pour le consommateur et avantageux pour
le planteur.
La plupart des grandes exploitations
malaises font actuellement une large part
au cocotier, et les capitaux de Ceylan se
portent volontiers sur les entreprises ayant
cette culture en vue dans les Etats malais,
où les conditions sont généralement consi-
dérées comme très favorables à l'exploita-
tion de ce palmier.
Dès maintenant, il semble permis
d'affirmer que la Malaisie ne tardera pas à
contrôler et à régulariser le marché des
produits du cocotier, comme d'ailleurs
-celui du caoutchouc.
L'efficacité de la fumure rationnelle est
apparue plus évidente encore sur les pro-
priétés de Ceyla-n, à la suite des résultats de
la dernière récolte. On cite, à ce propos,
des exemples absolument probants, où la
production des cocotiers a été doublée et
même triplée sous l'action de la fumure et
des façons culturales judicieusement
appliquées. 11
L'exportation en « desiccated coconûts »
de Ceylan a atteint 28.000.000 de livrer en
1910, Boit 1.000.000 de livres d'excédent sur
1909 et 9.500.000 livres sur la moyenne
des dix dernières années. Il est juste
d'ajouter que la qualité de ce produit s'est
facilement soutenue dans la plupart des
plantations. 0. L.
ctti
Un bureau hollandais d'essais
du caoutchouc.
Le ministère néerlandais de l'Agriculture,
du Commerce et de l'Industrie a pris une
initiative Intéressante à signaler : c'est la
création, à dater du 15 mai 1910, sous la
direction du professeur G. vAN ITERSON,
d'un bureau chargé d'essayer le caoutchouc
brut du commerce. La circulaire du chef
de ce bureau, reproduite par l' « India :
Rubber Journal »,. donne sur le mode de'
fonctionnement du bureau et les services
qu'il rendra au commerce du caoutchouc
des indications que nous croyons utile de
résumer succinctement.
Le but poursuivi est d'établir le prix L-
d'achat de la gomme sur des données
scientifiques aussi rigoureuses que possible,
tandis qu'actuellement les opérations des
experts se font surtout sur l'apparence, qui,
peut induire en erreur. Le bureau se charge
donc de faire l'essai chimique et physique
de l'échantillon qu'on lui envoie. -
L'importateur, le courtier ou le fabricant;
n'aura qu'à envoyer un échantillon (de 1/2
à 1 kg.) de la gomme à évaluer, et il recevra
en réponse des renseignements sur son
élasticité, sa teneur en eau, en résine, en i
impuretés organiques et inorganiques. Le i
prix de la gomme ainsi étudiée répondra 1
donc à des qualités nettement déterminées.
Un point sur lequel nous croyons utile 1
d'attirer l'attention est le suivant : M. VAN
ITERSON indique' que l'échantillon envoyé
sera divisé en trois parties : l'une servira
aux essais, l'autre sera conservée par le ï
bureau comme témoin, la troisième sera
renvoyée au correspondant avec le certificat
d'analyse, ce qui permettra à l'acheteur
tout contrôle, le vendeur lui présentant
l'échantillon muni de son certificat en ;
même temps que le lot sur lequel il a
été prélevé. La çirculaire recommande
d'adresser au bureau en même temps que"
l'échantillon tous renseignements utiles et
fait une série de recommandations quant
au mode d'envoi, formules à employer, etc.
On voit combien est intéressante cette !
tentative. Il était du reste fatal, à notre vl
avis, qu'elle se produisît, étant donnés le J
développement qu'ont pris le commerce et j
l'industrie du caoutchouc, l'importance des |
intérêts engagés et l'incertitude que laisse |
aux fabricants l'achat sur apparence, même I
par les experts les plus habiles et les plus J
expérimentés, car, avec l'extension de la *
production de la gomme le problème à jj
résoudre devient pour eux de plus en plus |
développement croissant des cocoteries
dans la Péninsule malaise, à Java, aux
Philippines et dans les colonies allemandes,
maintiendra les cours des produits du
cocotier à des cours à la fois abordables
pour le consommateur et avantageux pour
le planteur.
La plupart des grandes exploitations
malaises font actuellement une large part
au cocotier, et les capitaux de Ceylan se
portent volontiers sur les entreprises ayant
cette culture en vue dans les Etats malais,
où les conditions sont généralement consi-
dérées comme très favorables à l'exploita-
tion de ce palmier.
Dès maintenant, il semble permis
d'affirmer que la Malaisie ne tardera pas à
contrôler et à régulariser le marché des
produits du cocotier, comme d'ailleurs
-celui du caoutchouc.
L'efficacité de la fumure rationnelle est
apparue plus évidente encore sur les pro-
priétés de Ceyla-n, à la suite des résultats de
la dernière récolte. On cite, à ce propos,
des exemples absolument probants, où la
production des cocotiers a été doublée et
même triplée sous l'action de la fumure et
des façons culturales judicieusement
appliquées. 11
L'exportation en « desiccated coconûts »
de Ceylan a atteint 28.000.000 de livrer en
1910, Boit 1.000.000 de livres d'excédent sur
1909 et 9.500.000 livres sur la moyenne
des dix dernières années. Il est juste
d'ajouter que la qualité de ce produit s'est
facilement soutenue dans la plupart des
plantations. 0. L.
ctti
Un bureau hollandais d'essais
du caoutchouc.
Le ministère néerlandais de l'Agriculture,
du Commerce et de l'Industrie a pris une
initiative Intéressante à signaler : c'est la
création, à dater du 15 mai 1910, sous la
direction du professeur G. vAN ITERSON,
d'un bureau chargé d'essayer le caoutchouc
brut du commerce. La circulaire du chef
de ce bureau, reproduite par l' « India :
Rubber Journal »,. donne sur le mode de'
fonctionnement du bureau et les services
qu'il rendra au commerce du caoutchouc
des indications que nous croyons utile de
résumer succinctement.
Le but poursuivi est d'établir le prix L-
d'achat de la gomme sur des données
scientifiques aussi rigoureuses que possible,
tandis qu'actuellement les opérations des
experts se font surtout sur l'apparence, qui,
peut induire en erreur. Le bureau se charge
donc de faire l'essai chimique et physique
de l'échantillon qu'on lui envoie. -
L'importateur, le courtier ou le fabricant;
n'aura qu'à envoyer un échantillon (de 1/2
à 1 kg.) de la gomme à évaluer, et il recevra
en réponse des renseignements sur son
élasticité, sa teneur en eau, en résine, en i
impuretés organiques et inorganiques. Le i
prix de la gomme ainsi étudiée répondra 1
donc à des qualités nettement déterminées.
Un point sur lequel nous croyons utile 1
d'attirer l'attention est le suivant : M. VAN
ITERSON indique' que l'échantillon envoyé
sera divisé en trois parties : l'une servira
aux essais, l'autre sera conservée par le ï
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