Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1911 31 juillet 1911
Description : 1911/07/31 (A11,N121). 1911/07/31 (A11,N121).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383839p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 121 - JULLIET 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 207
la Compagnie Forestière du Mékong qui a
monté une scierie à Chlong. En Cochin-
chine enfin, la Bienhoa Industrielle et
Forestière a installé une usine qui s'occu-
pera non seulement de l'exploitation ra-
tionnelle de ses concessions, mais fera
aussi le sciage et la distillation, autre
source de revenus. Nous négligeons inten-
tionnellement les particuliers, qui appor-
teront pourtant un appoint sérieux à la
masse, mais nous tenons à ne donner que
des exemples de nature à faire tomber
l'objection que nous citions plus haut : on
ne pourra pas nous fournir. Des entreprises
comme celles que nous énumérons fourni-
ront ce qu'elles s'engageront à fournir.
« Reste à faire accepter tous ces bois
prochainement disponibles ». La plupart
des marchands de bois ne peuvent juger
sur l'apparence; il leur faut des données
précises sur la résistance, la flexibilité, la
densité des bois « la façon dont ils se
« comportent au sciage, au rabotage, à la
« fente, au tranchage, au déroulage, etc.,
« en un mot sur toutes leurs propriétés
« physiques. S'ils étaient en possession de
« tous ces renseignements, il leur serait
« très facile de comparer en connaissance
« de cause les essences nouvelles avec
« celles qu'ils utilisent déjà et de déter-
« miner a priori celles qui pourraient
« convenir pour tel ou tel usage (1) ».
C'est ici que nous intervenons. Aux
nécessités que signale M. MAGNElN, nous
en ajouterons une autre : il faudrait que
le producteur sache que tel de ses bois,
essayé en France et y trouvant un dé-
bouché assuré, est à la parité de tel ou tel
autre bois régulièrement coté sur le marché
de telle ou telle place, ou tout au moins
qu'il se vendra couramment tant pour cent
au-dessous ou au-dessus de telle essence
cotée. Il faut, en effet, au point de vue
commercial, pouvoir envoyer des consi-
gnations, avec la certitude que l'opération
né se soldera pas fatalement par une perte,
faute d'avoir prévu que le prix de revient
C.A.F. Europe sera au-dessous du prix
(i) A. MAGNEIN, loc. cil.
moyen que le lot peut obtenir. On ne peut
songer, pour le moment au moins, à faire
coter les bois d'Afrique et d'Asie sur les
marchés établis; mais il faut que les
producteurs de ces bois, en suivant ces
marchés, y trouvent des données pour
leurs envois.
Et pour ceci, nous avons fait appel à la
Fédération des Syndicats du Commerce
des Bois. Une première conversation nous
a laissé sous l'impression que cette or-
ganisation serait toute prête à nous don-
ner son appui, qui, pour le moment,
consistera à nous assurer, pour les produc-
teurs qui voudront bien nous faire le plaisir
de recourir à nous, le concours de certains
de ses membres disposés à procéder aux
essais en question, tournage, polissage,
rabotage, sciage, etc.
» Ce premier travail permettra aux inté-
ressés de constituer en quelque sorte un
inventaire commercial des bois de nos
colonies, base indispensable à notre avis
de l'introduction en Europe des bois
communs. Pour ces essais, les frais d'aba-
tage et de débardage seront souvent
réduits, car l'arbre commun doit fréquem-
ment être abattu et dégagé pour permettre
l'enlèvement d'un arbre de, prix, mais au
lieu de rester à pourrir sur place, faute de
connaissance de sa valeur exacte, il per-
mettra d'établir, au prix des frais d'envoi
d'une petite partie de son bois, la notion de
sa valeur commerciale.
Nous espérons bien qu'avant même que
cette note tombe sous les yeux de certains
de nos lecteurs éloignés, nous aurons
recueilli l'adhésion à notre projet d'indus-
triels éclairés, qui auront compris tout
l'intérêt de cette enquête, et qui ouvriront
leurs usines aux essais demandés.
Nous faisons donc dès à présent appel à
ceux de nos abonnés ou lecteurs qui vou-
draient faire apprécier les possibilités
commerciales des étendues forestières dont
ils disposent, et nous sommes certains que
cet appel ne restera pas sans être entendu.
F. MAIN,
Ingénieur- Agronome.
la Compagnie Forestière du Mékong qui a
monté une scierie à Chlong. En Cochin-
chine enfin, la Bienhoa Industrielle et
Forestière a installé une usine qui s'occu-
pera non seulement de l'exploitation ra-
tionnelle de ses concessions, mais fera
aussi le sciage et la distillation, autre
source de revenus. Nous négligeons inten-
tionnellement les particuliers, qui appor-
teront pourtant un appoint sérieux à la
masse, mais nous tenons à ne donner que
des exemples de nature à faire tomber
l'objection que nous citions plus haut : on
ne pourra pas nous fournir. Des entreprises
comme celles que nous énumérons fourni-
ront ce qu'elles s'engageront à fournir.
« Reste à faire accepter tous ces bois
prochainement disponibles ». La plupart
des marchands de bois ne peuvent juger
sur l'apparence; il leur faut des données
précises sur la résistance, la flexibilité, la
densité des bois « la façon dont ils se
« comportent au sciage, au rabotage, à la
« fente, au tranchage, au déroulage, etc.,
« en un mot sur toutes leurs propriétés
« physiques. S'ils étaient en possession de
« tous ces renseignements, il leur serait
« très facile de comparer en connaissance
« de cause les essences nouvelles avec
« celles qu'ils utilisent déjà et de déter-
« miner a priori celles qui pourraient
« convenir pour tel ou tel usage (1) ».
C'est ici que nous intervenons. Aux
nécessités que signale M. MAGNElN, nous
en ajouterons une autre : il faudrait que
le producteur sache que tel de ses bois,
essayé en France et y trouvant un dé-
bouché assuré, est à la parité de tel ou tel
autre bois régulièrement coté sur le marché
de telle ou telle place, ou tout au moins
qu'il se vendra couramment tant pour cent
au-dessous ou au-dessus de telle essence
cotée. Il faut, en effet, au point de vue
commercial, pouvoir envoyer des consi-
gnations, avec la certitude que l'opération
né se soldera pas fatalement par une perte,
faute d'avoir prévu que le prix de revient
C.A.F. Europe sera au-dessous du prix
(i) A. MAGNEIN, loc. cil.
moyen que le lot peut obtenir. On ne peut
songer, pour le moment au moins, à faire
coter les bois d'Afrique et d'Asie sur les
marchés établis; mais il faut que les
producteurs de ces bois, en suivant ces
marchés, y trouvent des données pour
leurs envois.
Et pour ceci, nous avons fait appel à la
Fédération des Syndicats du Commerce
des Bois. Une première conversation nous
a laissé sous l'impression que cette or-
ganisation serait toute prête à nous don-
ner son appui, qui, pour le moment,
consistera à nous assurer, pour les produc-
teurs qui voudront bien nous faire le plaisir
de recourir à nous, le concours de certains
de ses membres disposés à procéder aux
essais en question, tournage, polissage,
rabotage, sciage, etc.
» Ce premier travail permettra aux inté-
ressés de constituer en quelque sorte un
inventaire commercial des bois de nos
colonies, base indispensable à notre avis
de l'introduction en Europe des bois
communs. Pour ces essais, les frais d'aba-
tage et de débardage seront souvent
réduits, car l'arbre commun doit fréquem-
ment être abattu et dégagé pour permettre
l'enlèvement d'un arbre de, prix, mais au
lieu de rester à pourrir sur place, faute de
connaissance de sa valeur exacte, il per-
mettra d'établir, au prix des frais d'envoi
d'une petite partie de son bois, la notion de
sa valeur commerciale.
Nous espérons bien qu'avant même que
cette note tombe sous les yeux de certains
de nos lecteurs éloignés, nous aurons
recueilli l'adhésion à notre projet d'indus-
triels éclairés, qui auront compris tout
l'intérêt de cette enquête, et qui ouvriront
leurs usines aux essais demandés.
Nous faisons donc dès à présent appel à
ceux de nos abonnés ou lecteurs qui vou-
draient faire apprécier les possibilités
commerciales des étendues forestières dont
ils disposent, et nous sommes certains que
cet appel ne restera pas sans être entendu.
F. MAIN,
Ingénieur- Agronome.
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