Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
168 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NO 120 - JuiN 1911
importants quand il tombe sur les caféiers.
Quand les feuilles tombent, elles s'en-
chevêtrent sur les branches de caféiers et
nuisent au bon entretien des arbres; de
plus elles sont de décomposition très lente.
Cet arbre est surtout un arbre d'orne-
ment, il est quelque peu résineux et éloigne
les insectes par l'odeur qui s'en dégage. >
Il est complètement à rejeter comme
arbre d'ombrage dans les caféières.
Kapok. — Cet arbre croît assez rapide-
ment, donnant un ombrage peu accentué;
il est à feuilles caduques.
Les racines traçantes émettent des re-
jets (1) qu'il faut constamment enlever
sous peine d'envahissement des caféières
et, par là même, nuisent beaucoup aux
caféiers.
Du reste, cet arbre fructifie peu au
Tonkin trop humide, et les produits qu'on
pourrait en retirer ne compenseraient pas
les dégâts qu'il fait.
Il a été arraché de nos plantations et
remplacé par des Albizzia, aussitôt que
nous nous sommes aperçus de ses incon-
vénients.
Lilas de Chine ou Xoan (2). — Dans les
plantations voisines, on a adopté comme
arbre ombrage le « xoan », arbre à feuilles
caduques, d'une croissance rapide, donnant
un ombrage très convenable, mais émet-
tant à fleur de terre des racines traçantes,
d'où sortent de nombreux drageons qui
envahissent les plantations.
D'autre part, cet arbre donne un fruit
très dur qui peut être confondu avec la
cerise du caféier et occasionner, pendant la
préparatioQ, des avaries aux machines de
dépulpage; cet arbre n'est pas à employer.
En résumé, comme arbre d'ombrage, il
faut s'en tenir à l'abrasin si on désire un
sous-produit, ou si l'on ne dispose pas d'une
légumineuse poussant convenablement.
Si PAlbizzia vient bien, on aura toujours
(1) Cette tendance au drageonnage ne semble cepen-
dant pas générale ; nous avons observé en mains en-
droits des kapokiers ne donnant aucun rejet de cette
nature. (N. D. L. R.)
(2) Il s agit vraisemblablement du Mélia Azedarach.
(N. D. L. R.)
intérêt à employer cet arbre qui, même
sans produit secondaire, assurera toujours
des récoltes plus régulières et plus avan-
tageuses, même en tenant compte de la
valeur des noix d'abrasin.
Là culture de ce dernier arbre est du
reste assez aléatoire, car on ne reconnaît
son sexe que lorsque l'arbre est en âge de
produire, c'est-à-dire 4 ans après sa plan-
tation.
Si à ce moment on n'a que des arbres
mâles, c'est du travail qu'il faut recom-
mencer, sans du reste plus de chances de
réussite, puisqu'on ne peut reconnaître
les graines qui donneront des arbres mâles
de celles qui donneront des arbres pro-
ductifs (3).
En ce qui concerne le remplacement des
arbres d'ombrage par un paillage ou l'em-
ploi d'engrais vert, notre avis est que le
paillage ne peut être recommandé dans des
pays où les feux de brousse sont toujours
à redouter, et où la malveillance peut
s'exercer sans aucun moyen de l'empê-
cher.
Quant aux engrais verts, leur emploi ne
peut être conseillé qu'au début des planta-
tions, les trois premières années; après,
le développement des arbres empêche tout
labour, et dès lors ces engrais ne pourraient
être enterrés.
Reste l'entretien du sol en état bien
meuble; ce point ne peut être discuté
puisque toute plantation bien soignée doit
être maintenue propre et en bon état par
des binages ou sarclages suffisants.
Un mot maintenant sur les avortements
de fleurs, que nous constatons depuis 1907.
Nous poursuivrons nos essais de taille à
ce sujet, et ces essais nous permettront,de
conclure prochainement.
La pousse des rejets de tête ne nous a
pas donné de résultats satisfaisants ni con-
cluants, à cause de coups de vent qui ont
détruit ces rejets avant qu'ils n'aient pro-
duit l'effet qu'on en attendait.
(3) Ne pourrait-on s'assurer la plantation d'arbres
fertiles en recourant à un procédé de multiplication -
asexuce? (N. D. L. R.
importants quand il tombe sur les caféiers.
Quand les feuilles tombent, elles s'en-
chevêtrent sur les branches de caféiers et
nuisent au bon entretien des arbres; de
plus elles sont de décomposition très lente.
Cet arbre est surtout un arbre d'orne-
ment, il est quelque peu résineux et éloigne
les insectes par l'odeur qui s'en dégage. >
Il est complètement à rejeter comme
arbre d'ombrage dans les caféières.
Kapok. — Cet arbre croît assez rapide-
ment, donnant un ombrage peu accentué;
il est à feuilles caduques.
Les racines traçantes émettent des re-
jets (1) qu'il faut constamment enlever
sous peine d'envahissement des caféières
et, par là même, nuisent beaucoup aux
caféiers.
Du reste, cet arbre fructifie peu au
Tonkin trop humide, et les produits qu'on
pourrait en retirer ne compenseraient pas
les dégâts qu'il fait.
Il a été arraché de nos plantations et
remplacé par des Albizzia, aussitôt que
nous nous sommes aperçus de ses incon-
vénients.
Lilas de Chine ou Xoan (2). — Dans les
plantations voisines, on a adopté comme
arbre ombrage le « xoan », arbre à feuilles
caduques, d'une croissance rapide, donnant
un ombrage très convenable, mais émet-
tant à fleur de terre des racines traçantes,
d'où sortent de nombreux drageons qui
envahissent les plantations.
D'autre part, cet arbre donne un fruit
très dur qui peut être confondu avec la
cerise du caféier et occasionner, pendant la
préparatioQ, des avaries aux machines de
dépulpage; cet arbre n'est pas à employer.
En résumé, comme arbre d'ombrage, il
faut s'en tenir à l'abrasin si on désire un
sous-produit, ou si l'on ne dispose pas d'une
légumineuse poussant convenablement.
Si PAlbizzia vient bien, on aura toujours
(1) Cette tendance au drageonnage ne semble cepen-
dant pas générale ; nous avons observé en mains en-
droits des kapokiers ne donnant aucun rejet de cette
nature. (N. D. L. R.)
(2) Il s agit vraisemblablement du Mélia Azedarach.
(N. D. L. R.)
intérêt à employer cet arbre qui, même
sans produit secondaire, assurera toujours
des récoltes plus régulières et plus avan-
tageuses, même en tenant compte de la
valeur des noix d'abrasin.
Là culture de ce dernier arbre est du
reste assez aléatoire, car on ne reconnaît
son sexe que lorsque l'arbre est en âge de
produire, c'est-à-dire 4 ans après sa plan-
tation.
Si à ce moment on n'a que des arbres
mâles, c'est du travail qu'il faut recom-
mencer, sans du reste plus de chances de
réussite, puisqu'on ne peut reconnaître
les graines qui donneront des arbres mâles
de celles qui donneront des arbres pro-
ductifs (3).
En ce qui concerne le remplacement des
arbres d'ombrage par un paillage ou l'em-
ploi d'engrais vert, notre avis est que le
paillage ne peut être recommandé dans des
pays où les feux de brousse sont toujours
à redouter, et où la malveillance peut
s'exercer sans aucun moyen de l'empê-
cher.
Quant aux engrais verts, leur emploi ne
peut être conseillé qu'au début des planta-
tions, les trois premières années; après,
le développement des arbres empêche tout
labour, et dès lors ces engrais ne pourraient
être enterrés.
Reste l'entretien du sol en état bien
meuble; ce point ne peut être discuté
puisque toute plantation bien soignée doit
être maintenue propre et en bon état par
des binages ou sarclages suffisants.
Un mot maintenant sur les avortements
de fleurs, que nous constatons depuis 1907.
Nous poursuivrons nos essais de taille à
ce sujet, et ces essais nous permettront,de
conclure prochainement.
La pousse des rejets de tête ne nous a
pas donné de résultats satisfaisants ni con-
cluants, à cause de coups de vent qui ont
détruit ces rejets avant qu'ils n'aient pro-
duit l'effet qu'on en attendait.
(3) Ne pourrait-on s'assurer la plantation d'arbres
fertiles en recourant à un procédé de multiplication -
asexuce? (N. D. L. R.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 8/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63838388/f8.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63838388/f8.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63838388/f8.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63838388
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63838388
Facebook
Twitter