Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
174 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NO 19-0 - JUIN 1911
inférieure à 2 chevaux, et une dépense de
12,5 cents par picul traité. D'un autre
côlé, à la fin de l'an dernier, le Gouverne-
ment de Togo réclamait des constructeurs
une égreneuse de kapok fonctionnant bien,
ce qui tendrait à faire croire que les dis-
positifs essayés n'avaient pas donné satis-
faction. Nous savons enfin que, il y a en-
viron quatre ans, une machine à grand
travail avait été envoyée à Sumatra par
des planteurs amis du progrès; il s'agis-
sait d'une machine connue dans l'industrie
cotonnière sous le nom d'ouvreuse Crighlon.
Cette ouvreuse possède les mêmes organes
que nous signalons dans les machines rudi-
mentaires ci-dessus, et elle avait été à
peine modifiée. Nous espérions que cette
tentative serait couronnée de succès, mais
nous avons perdu la trace des planteurs en
question, et les maisons anglaises que
nous avons consultées sur ce sujet nous
ont dit ne pas avoir connaissance que d'au-
tres ouvreuses semblables aient été en-
voyées dans les pays à kapok pour le même
usage. Ce type de machine vient d'être
vivement critiqué dans le « Tropenpflanzer »
du mois de mars 1911 par M. CHR. SCHLUTER,
de Hambourg, qui emploie des quantités
importantes de kapok, et qui dit, dans une
note substantielle : « Les machines cons-
« truites pour l'égrenage du kapok tour-
« nent trop vile; j'ai de plus essayé dans
« mes ateliers divers types de machines,
« entre autres des ouvreuses, et la fibre en
« sort toujours imparfaitement nettoyée;
« si on remédie à cela en faisant plusieurs
« passages successifs, la fibre se trouve
;( alors endommagée. » Il recommande
pour le nettoyage des fibres la machine
Hansa-K, vendue par la MAISON W. JANKE,
de Hambourg (1).
Nous nous sommes aussitôt procuré des
renseignements sur cette machine, qui en
effet présente de notables différences avec
celles qui l'ont précédée. Elle se compose
d'un cylindre vertical en tôle, portant un
arbre vertical coïncidant avec son axe ; cet
(1) Voir annonce pages bleues.
arbre porte des bras horizontaux, et le
cylindre est garni de broches se projetant
à l'intérieur suivant des rayons; mais ce
qui fait le point particulier de cette ma-
chine, c'est qu'il n'y a pas interférence
entre les bras mobiles et les broches fixes,
mais qu'au contraire il reste entre leurs
extrémités respectives un intervalle sen-
sible. L'alimentation se fait par le bas, au
moyen d'un large entonnoir, et le kapok
remonte dans le cylindre sous l'action du
battage, et -sans qu'il soit besoin d'un ven-
tilateur; la fibre s'échappe par un orifice ,
supérieur latéral, tandis que les graines et
les impuretés, une fois séparées de la fibre,
tombent dans une fosse réservée sous
l'appareil, au travers du fond perforé de
celui-ci. La force motrice nécessaire est
très faible, l'arbre tourne à 1.000 tours et .-
la machine débite de 800 à 1.000 kg. de
kapok égrené par jour. Les premiers essais
ont donné toute satisfaction ; aussi pouvons-
nous espérer que les producteurs auront là
l'instrument qu'ils réclament depuis long-
temps pour travailler économiquement et
avec le soin voulu leur récolte. -
D'autre part, le Congrès des Textiles, qui
doit s'ouvrir à Soerabaya en juillet pro-
chain, doit examiner cette question, et une
place est réservée dans l'Exposition aux
égreneuses de kapok. Y verrons-nous
d'autres modèles? Dans tous les cas, il se- •
rait à souhaiter que la Maison JANKE ait
encore le temps nécessaire pour y faire
figurer la sienne.
Séchage. — Préalablement à -la mise en
balles, la fibre doit être sécliée ; le plus
souvent, on pratique le séchage au soleil,
sur des aires en ciment, en ayant soin de
recouvrir les fibres de mousselines, de
tissus légers ou de toile métallique pour
prévenir leur enlèvement par le vent. Le -
« Indische Merkuur » a signalé il y a
quelque temps une machine à sécher cons-
truite par M. VAN MAANEM ; il est assez diffi-
cile de se faire une idée de son fonctionne-
ment sans aucun dessin, et nous renonçons
à en donner une description exacte; disons
seulement que la machine se compose de
inférieure à 2 chevaux, et une dépense de
12,5 cents par picul traité. D'un autre
côlé, à la fin de l'an dernier, le Gouverne-
ment de Togo réclamait des constructeurs
une égreneuse de kapok fonctionnant bien,
ce qui tendrait à faire croire que les dis-
positifs essayés n'avaient pas donné satis-
faction. Nous savons enfin que, il y a en-
viron quatre ans, une machine à grand
travail avait été envoyée à Sumatra par
des planteurs amis du progrès; il s'agis-
sait d'une machine connue dans l'industrie
cotonnière sous le nom d'ouvreuse Crighlon.
Cette ouvreuse possède les mêmes organes
que nous signalons dans les machines rudi-
mentaires ci-dessus, et elle avait été à
peine modifiée. Nous espérions que cette
tentative serait couronnée de succès, mais
nous avons perdu la trace des planteurs en
question, et les maisons anglaises que
nous avons consultées sur ce sujet nous
ont dit ne pas avoir connaissance que d'au-
tres ouvreuses semblables aient été en-
voyées dans les pays à kapok pour le même
usage. Ce type de machine vient d'être
vivement critiqué dans le « Tropenpflanzer »
du mois de mars 1911 par M. CHR. SCHLUTER,
de Hambourg, qui emploie des quantités
importantes de kapok, et qui dit, dans une
note substantielle : « Les machines cons-
« truites pour l'égrenage du kapok tour-
« nent trop vile; j'ai de plus essayé dans
« mes ateliers divers types de machines,
« entre autres des ouvreuses, et la fibre en
« sort toujours imparfaitement nettoyée;
« si on remédie à cela en faisant plusieurs
« passages successifs, la fibre se trouve
;( alors endommagée. » Il recommande
pour le nettoyage des fibres la machine
Hansa-K, vendue par la MAISON W. JANKE,
de Hambourg (1).
Nous nous sommes aussitôt procuré des
renseignements sur cette machine, qui en
effet présente de notables différences avec
celles qui l'ont précédée. Elle se compose
d'un cylindre vertical en tôle, portant un
arbre vertical coïncidant avec son axe ; cet
(1) Voir annonce pages bleues.
arbre porte des bras horizontaux, et le
cylindre est garni de broches se projetant
à l'intérieur suivant des rayons; mais ce
qui fait le point particulier de cette ma-
chine, c'est qu'il n'y a pas interférence
entre les bras mobiles et les broches fixes,
mais qu'au contraire il reste entre leurs
extrémités respectives un intervalle sen-
sible. L'alimentation se fait par le bas, au
moyen d'un large entonnoir, et le kapok
remonte dans le cylindre sous l'action du
battage, et -sans qu'il soit besoin d'un ven-
tilateur; la fibre s'échappe par un orifice ,
supérieur latéral, tandis que les graines et
les impuretés, une fois séparées de la fibre,
tombent dans une fosse réservée sous
l'appareil, au travers du fond perforé de
celui-ci. La force motrice nécessaire est
très faible, l'arbre tourne à 1.000 tours et .-
la machine débite de 800 à 1.000 kg. de
kapok égrené par jour. Les premiers essais
ont donné toute satisfaction ; aussi pouvons-
nous espérer que les producteurs auront là
l'instrument qu'ils réclament depuis long-
temps pour travailler économiquement et
avec le soin voulu leur récolte. -
D'autre part, le Congrès des Textiles, qui
doit s'ouvrir à Soerabaya en juillet pro-
chain, doit examiner cette question, et une
place est réservée dans l'Exposition aux
égreneuses de kapok. Y verrons-nous
d'autres modèles? Dans tous les cas, il se- •
rait à souhaiter que la Maison JANKE ait
encore le temps nécessaire pour y faire
figurer la sienne.
Séchage. — Préalablement à -la mise en
balles, la fibre doit être sécliée ; le plus
souvent, on pratique le séchage au soleil,
sur des aires en ciment, en ayant soin de
recouvrir les fibres de mousselines, de
tissus légers ou de toile métallique pour
prévenir leur enlèvement par le vent. Le -
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quelque temps une machine à sécher cons-
truite par M. VAN MAANEM ; il est assez diffi-
cile de se faire une idée de son fonctionne-
ment sans aucun dessin, et nous renonçons
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