Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
172 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 120 - Juiri 1911
rasser les racines de manioc de la terre et
de l'enveloppe qui protège la pulpe;
4° Une deuxième hélice élevatoire rece-
vant le manioc à sa sortie du laveur pour
l'amener jusqu'au cylindre, muni de cou-
teaux, où il est débité en cossettes.
Actuellement, l'usine peut traiter 80 t.
de manioc par vingt-quatre heures de
marche.
Après deux journées de séchage au soleil,
le manioc se trouve réduit des deux tiers
environ et prêt à être exporté.
Une seconde usine a été fondée à Sam-
birano par MM. JUGE et MORTAGES, mais le
séchage au soleil est remplacé par l'étu-
vage à la vapeur. Cette opération du sé-
chage est, en effet, une des plus délicates à
conduire, car si elle n'est pas parfaitement
effectuée, on peut craindre l'ignition spon-
tanée, et de grosses pertes ont été, de ce
fait, subies par quelques planteurs.
La demande du manioc par l'industrie
européenne est de. plus en plus grande et
la production n'est aucunement en rapport
avec cette demande. Il est donc probable
que le nombre des usines de dessiccation ira
en augmentant continuellement, et il serait
du plus haut intérêt de voir préciser les
chiffres que nous reproduisons ci-dessus.
E. BAILLAUD,
Secrétaire de l'Institut colonial de Marseille.
L'industrie du manioc à Madagascar,
sur laquelle notre collaborateur attire en
dernier lieu l'attention, est en voie de
croissance sérieuse depuis quelques années,
et tout porte à croire que c'est bien là le
vrai marché de cette plante pour l'avenir.
Les dernières nouvelles que nous avons
reçues de M. DE LA MOTTE SAINT-PIERRE, il y
a environ six mois, nous laissaient entre-
voir que sa récolte serait de 1.500 t. en
1910, de 2.500 t. en 1911, pour passer
ensuite à peut-être 4.000 t.; voilà qui
commence à devenir un chiffre intéressant
pour l'exportation. Signalons que le chiffre
de rendement sur lequel ce planteur pen-
sait pouvoir tabler, la dernière fois que
nous l'avons vu, était, si nos souvenirs sont
exacts, de 28 à 30 t. Nous espérons que
cette note lui tombera sous les yeux, et
qu'il voudra bien nous tenir au courant des
chiffres qu'il obtient actuellement.
A propos de l'installation de l'usine, il
est dit que l'outillage comporte un laveur
agitateur chargé de débarrasser le manioc
de l'enveloppe qui protège la pulpe. Nous
pensons qu'il s'agit de l'écorce brune qui
entoure les racines, et qui, surtout en
Extrême-Orient, s'enlève en pelant la
racine avec un couteau. Si un appareil
mécanique peut faire le travail convena-
blement, il serait intéressant de le signaler,
car il est courant que le marché français
paie, pour la distillerie, le manioc sec
écorcé environ 50 centimes de plus les
100 kg. que le manioc non écorcé. La de-
mande de manioc sec pour l'industrie
européenne n'est pas, croyons-nous, près .><
de diminuer, et comme l'usine de traite- : 1
ment est plus simple que l'installation :1
d'une féculerie ou d'une fabrique de tapioca, ;
c'est sous cette forme que nous verrons ;
probablement encore longtemps venir le ,
manioc de nos colonies. N. D. L. R.
- Notes sur le Kapok
Importance de la production. — Rendement. — Égrenage et séchage: -- Graines et huile de Kapok.
DOSSIER,
Il n'y a pas encore bien longtemps que le kapok
était exclusivement considéré comme un produit
de cueillette, et qu'on n'envisageait pas sa culture.
Les prix obtenus par cette- fibre sur les marchés
européens ont modifié la question, et la culture
du kapok commence à être de celles qu'on consi-
dère comme intéressante. Les publications sur ce
sujet sont peu nombreuses et se bornent généra-
lement à des articles assez courts, publiés princi-
palement dans les journaux allemands et hollan-
rasser les racines de manioc de la terre et
de l'enveloppe qui protège la pulpe;
4° Une deuxième hélice élevatoire rece-
vant le manioc à sa sortie du laveur pour
l'amener jusqu'au cylindre, muni de cou-
teaux, où il est débité en cossettes.
Actuellement, l'usine peut traiter 80 t.
de manioc par vingt-quatre heures de
marche.
Après deux journées de séchage au soleil,
le manioc se trouve réduit des deux tiers
environ et prêt à être exporté.
Une seconde usine a été fondée à Sam-
birano par MM. JUGE et MORTAGES, mais le
séchage au soleil est remplacé par l'étu-
vage à la vapeur. Cette opération du sé-
chage est, en effet, une des plus délicates à
conduire, car si elle n'est pas parfaitement
effectuée, on peut craindre l'ignition spon-
tanée, et de grosses pertes ont été, de ce
fait, subies par quelques planteurs.
La demande du manioc par l'industrie
européenne est de. plus en plus grande et
la production n'est aucunement en rapport
avec cette demande. Il est donc probable
que le nombre des usines de dessiccation ira
en augmentant continuellement, et il serait
du plus haut intérêt de voir préciser les
chiffres que nous reproduisons ci-dessus.
E. BAILLAUD,
Secrétaire de l'Institut colonial de Marseille.
L'industrie du manioc à Madagascar,
sur laquelle notre collaborateur attire en
dernier lieu l'attention, est en voie de
croissance sérieuse depuis quelques années,
et tout porte à croire que c'est bien là le
vrai marché de cette plante pour l'avenir.
Les dernières nouvelles que nous avons
reçues de M. DE LA MOTTE SAINT-PIERRE, il y
a environ six mois, nous laissaient entre-
voir que sa récolte serait de 1.500 t. en
1910, de 2.500 t. en 1911, pour passer
ensuite à peut-être 4.000 t.; voilà qui
commence à devenir un chiffre intéressant
pour l'exportation. Signalons que le chiffre
de rendement sur lequel ce planteur pen-
sait pouvoir tabler, la dernière fois que
nous l'avons vu, était, si nos souvenirs sont
exacts, de 28 à 30 t. Nous espérons que
cette note lui tombera sous les yeux, et
qu'il voudra bien nous tenir au courant des
chiffres qu'il obtient actuellement.
A propos de l'installation de l'usine, il
est dit que l'outillage comporte un laveur
agitateur chargé de débarrasser le manioc
de l'enveloppe qui protège la pulpe. Nous
pensons qu'il s'agit de l'écorce brune qui
entoure les racines, et qui, surtout en
Extrême-Orient, s'enlève en pelant la
racine avec un couteau. Si un appareil
mécanique peut faire le travail convena-
blement, il serait intéressant de le signaler,
car il est courant que le marché français
paie, pour la distillerie, le manioc sec
écorcé environ 50 centimes de plus les
100 kg. que le manioc non écorcé. La de-
mande de manioc sec pour l'industrie
européenne n'est pas, croyons-nous, près .><
de diminuer, et comme l'usine de traite- : 1
ment est plus simple que l'installation :1
d'une féculerie ou d'une fabrique de tapioca, ;
c'est sous cette forme que nous verrons ;
probablement encore longtemps venir le ,
manioc de nos colonies. N. D. L. R.
- Notes sur le Kapok
Importance de la production. — Rendement. — Égrenage et séchage: -- Graines et huile de Kapok.
DOSSIER,
Il n'y a pas encore bien longtemps que le kapok
était exclusivement considéré comme un produit
de cueillette, et qu'on n'envisageait pas sa culture.
Les prix obtenus par cette- fibre sur les marchés
européens ont modifié la question, et la culture
du kapok commence à être de celles qu'on consi-
dère comme intéressante. Les publications sur ce
sujet sont peu nombreuses et se bornent généra-
lement à des articles assez courts, publiés princi-
palement dans les journaux allemands et hollan-
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