Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1911 31 mai 1911
Description : 1911/05/31 (A11,N119). 1911/05/31 (A11,N119).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383837v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
NI, 119 - MAI 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 137
de bambou, coupées à écartement de deux
nœuds.
Le « Farmer's Bullelin » qui a consacré
un numéro spécial (nO 297) à la destruction
des rats, mentionne le carbonate de ba-
ryum comme l'un des meilleurs poisons à
employer; il serait à la fois sans saveur,
sans odeur et inoffensif pour les animaux
de taille supérieure. Pour la préparation
de cet appât, l'auteur conseille de confec-
tionner des galettes avec 7 parties de
farine d'avoine et 1 partie de baryte soi-
gneusement délayées dans l'eau.
Un moyen d'exterminer les rats dans les
champs de cannes, consisterait, d'après
quelques planteurs, à disperser sur le sol,
aussitôt après la récolte, des tronçons de
cannes de 15 centimètres de long, préalable-
ment fendus et trempés dans une solution
de strychnine à 2 ° 0, Les rats seraient
irrésistiblement attirés par cet appât qu'il
convient de changer à quelque temps de
là; on pourrait alors employer la patate
douce, découpée en tranches, que l'on fait
sécher pendant vingt-quatre heures avant
de les traiter à la strychnine.
Un expert du Cap, M. KENNEDY (1), engage
les colons à adopter l'arsenic blanc, mélangé
à la dose de 1/5 avec de la farine. Enfin,
M. LIOTARD signalait l'année dernière à la
Chambre d'Agriculture de la Cochinchine,
la préparation suivante comme l'une des
plus efficaces : faire chauffer 3 kg. de
mélasse avec 1/2 litre d'eau; ajouter
3 kg. d'acide arsénieux du commerce,
en poudre fine, brasser le tout et empoi-
sonner avec ce mélange 100 litres de
paddy, en remuant à la pelle. Un litre de
cet appât suffirait à traiter un hectare.
N'oublions pas cependant que les sels
d'arsenic, de même que la strychnine, sont
des produits dont la manipulation et l'em-
ploi dans les champs ne laisse pas d'offrir
un réel danger; d'autre part, les appâts
empoisonnés, préparés avec tout le soin
désirable, ne sont pas toujours acceptés
facilement par les rats.
(t) Il Agricultural Journal ,, décembre 1908.
Le carbonate de baryum, trouvé préfé-
rable aux divers autres suhstances véné-
neuses par le Département d'Agriculture
des États-Unis, a été également mis en
avant par l'Institut Agricole de Munich
après toute une série d'expériences aux-
quelles a procédé cet établissement. Pour
en obtenir les meilleurs résultats, il con-
viendrait de préparer des galettes avec un
mélange de 80 parties de farine et 20 par-
ties de carbonate précipité ; quelques me-
nus fragments de cette galette seraient
déposés dans les trous habités par les rats,
en prenant soin d'obturer ensuite ces,
trous pour protéger la volaille. 1
Il peut être utile de rappeler ici le pro-,,
cédé de destruction décrit par M. DE KRMJFF
(J. d'A. T., n° 97, p. 28), procédé utilisant
les vapeurs dégagées par le sulfure de
carbone dans les galeries souterraines des
animaux. C'est à ce même traitement que.
M. GALLAGHER s'est arrêté à la suite de
nombreux essais à Kuala-Lumpur (1) et
dans les rizières des environs. Ajoutons
toutefois que l'emploi du sulfure de car-
bone n'est possible que dans les rizières
débarrassées des troncs d'arbres et des
tiges de bambou ; aux Philippines, les rats
nichent dans ces bambous, son application
n'a pu être tentée avec succès (2).
M. CRADWICK a observé dans les cacaoyères,
de la Jamaïque, que les rats ne s'attaquaient ,
jamais aux arbres récemment traités au
sulfate de cuivre, remarque qu'il serait
intéressant de voir confirmer.
VIRUS BACILLAIRES. — Une attention par-
ticulière s'est portée sur le virus DAYSZ et
quelques autres préparations bactériennes
fort peu différentes; les résultats; encore
indécis qui ont été obtenus dans l'applica-
tion de ces virus en climat tropical ne
semblent pas avoir découragé les expéri-
mentateurs.
C'est à la Jamaïque, où les rats occasion-
nent annuellement 2.500.000 francs de
pertes localisées surtout. aux cacaoyères
interplantées de bananiers, que l'emploi de.
(t) « Bulletin n° 5 du Dép. de l'Agr. des États Malais. »
(2, « Philippine Agnc. Review », août 1909.
de bambou, coupées à écartement de deux
nœuds.
Le « Farmer's Bullelin » qui a consacré
un numéro spécial (nO 297) à la destruction
des rats, mentionne le carbonate de ba-
ryum comme l'un des meilleurs poisons à
employer; il serait à la fois sans saveur,
sans odeur et inoffensif pour les animaux
de taille supérieure. Pour la préparation
de cet appât, l'auteur conseille de confec-
tionner des galettes avec 7 parties de
farine d'avoine et 1 partie de baryte soi-
gneusement délayées dans l'eau.
Un moyen d'exterminer les rats dans les
champs de cannes, consisterait, d'après
quelques planteurs, à disperser sur le sol,
aussitôt après la récolte, des tronçons de
cannes de 15 centimètres de long, préalable-
ment fendus et trempés dans une solution
de strychnine à 2 ° 0, Les rats seraient
irrésistiblement attirés par cet appât qu'il
convient de changer à quelque temps de
là; on pourrait alors employer la patate
douce, découpée en tranches, que l'on fait
sécher pendant vingt-quatre heures avant
de les traiter à la strychnine.
Un expert du Cap, M. KENNEDY (1), engage
les colons à adopter l'arsenic blanc, mélangé
à la dose de 1/5 avec de la farine. Enfin,
M. LIOTARD signalait l'année dernière à la
Chambre d'Agriculture de la Cochinchine,
la préparation suivante comme l'une des
plus efficaces : faire chauffer 3 kg. de
mélasse avec 1/2 litre d'eau; ajouter
3 kg. d'acide arsénieux du commerce,
en poudre fine, brasser le tout et empoi-
sonner avec ce mélange 100 litres de
paddy, en remuant à la pelle. Un litre de
cet appât suffirait à traiter un hectare.
N'oublions pas cependant que les sels
d'arsenic, de même que la strychnine, sont
des produits dont la manipulation et l'em-
ploi dans les champs ne laisse pas d'offrir
un réel danger; d'autre part, les appâts
empoisonnés, préparés avec tout le soin
désirable, ne sont pas toujours acceptés
facilement par les rats.
(t) Il Agricultural Journal ,, décembre 1908.
Le carbonate de baryum, trouvé préfé-
rable aux divers autres suhstances véné-
neuses par le Département d'Agriculture
des États-Unis, a été également mis en
avant par l'Institut Agricole de Munich
après toute une série d'expériences aux-
quelles a procédé cet établissement. Pour
en obtenir les meilleurs résultats, il con-
viendrait de préparer des galettes avec un
mélange de 80 parties de farine et 20 par-
ties de carbonate précipité ; quelques me-
nus fragments de cette galette seraient
déposés dans les trous habités par les rats,
en prenant soin d'obturer ensuite ces,
trous pour protéger la volaille. 1
Il peut être utile de rappeler ici le pro-,,
cédé de destruction décrit par M. DE KRMJFF
(J. d'A. T., n° 97, p. 28), procédé utilisant
les vapeurs dégagées par le sulfure de
carbone dans les galeries souterraines des
animaux. C'est à ce même traitement que.
M. GALLAGHER s'est arrêté à la suite de
nombreux essais à Kuala-Lumpur (1) et
dans les rizières des environs. Ajoutons
toutefois que l'emploi du sulfure de car-
bone n'est possible que dans les rizières
débarrassées des troncs d'arbres et des
tiges de bambou ; aux Philippines, les rats
nichent dans ces bambous, son application
n'a pu être tentée avec succès (2).
M. CRADWICK a observé dans les cacaoyères,
de la Jamaïque, que les rats ne s'attaquaient ,
jamais aux arbres récemment traités au
sulfate de cuivre, remarque qu'il serait
intéressant de voir confirmer.
VIRUS BACILLAIRES. — Une attention par-
ticulière s'est portée sur le virus DAYSZ et
quelques autres préparations bactériennes
fort peu différentes; les résultats; encore
indécis qui ont été obtenus dans l'applica-
tion de ces virus en climat tropical ne
semblent pas avoir découragé les expéri-
mentateurs.
C'est à la Jamaïque, où les rats occasion-
nent annuellement 2.500.000 francs de
pertes localisées surtout. aux cacaoyères
interplantées de bananiers, que l'emploi de.
(t) « Bulletin n° 5 du Dép. de l'Agr. des États Malais. »
(2, « Philippine Agnc. Review », août 1909.
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