Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1911 30 avril 1911
Description : 1911/04/30 (A11,N118). 1911/04/30 (A11,N118).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383836f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
98 JOURNAL D'AGRICULTURE - TROPICALE o BR - AVRIL 1911
violacée ; les feuilles larges sont d'un vert
jaunâtre. La plante ne commence à se
développer qu'en juillet. L'épi est mûr à
la fin de la saison des pluies. Très com-
mun dans la zone sahélienne ; croît à la
lisière des terrains cultivés et souvent
aussi en pleine brousse sablonneuse. Four-
rage de première qualité, très recherché
des bovins et coupé aussi parfois pour faire
du fourrage qu'on conserve pour les che-
vaux. Il atteint son complet développe-
ment à la fin de la saison des pluies, de
sorte qu'on peut le sécher facilement.
Au Soudan, la plante porte le" noms
indigènes suivants : NKolo (bambara), Kim-
hogo (mossi), Bara (sarrakolé), Bogo-dollo
(poulo du Gourma), Houlhouldé (poulo du
Macina). Avec cette espèce croissent fré-
quemment dans les mêmes régions les
Pennisetum mollissimuni Hochst et P. parvi-
florutn Trin. qui lui ressemblent et ont
les mêmes propriétés.
2° Rot/boellia exaltata L. f. Grande
graminée annuelle à chaume tendre, s'éle-
vant à 2 mètres ou 3 mètres de haut, à
long épi cylindrique, articulé-cassant ;
feuilles larges et glabres. La plante est
encore en herbe en août et n'arrive à com-
plet développement qu'en octobre. On la
considère comme l'un des meilleurs four-
rages pour les bovins et les chevaux. Elle
est réellement cultivée comme plante four-
ragère au Mossi, surtout dans les circons-
criptions de Tenkodogo, Kou péla et Béloussa
où l'élevage des chevaux est pratiqué sur
une grande échelle. Les indigènes l'ense-
mencent au début de la saison des pluies,
en semis serré, à proximité de leurs cases.
Lorsqu'elle atteint 10 cm. à 15 cm. de haut,
ils la replantent à travers les champs de
maïs ou sur la bordure des lougans. La
coupe se fait après la floraison, du 15 août
au 15 septembre. Dans les endroits très
frais, on peut faire une deuxième cou pe en
novembre, au début de la saison sèche,
mais elle est faible, l'herbe ne s'élevant
alors qu'à 30 cm.
Au Soudan, elle porte les noms suivants :
Siân (bambara), Ouanga (région de Ségou),
Niélo (toucouleur), Yélori (poulo du Ma-
cina(, Kaliniaga (Mossi), Gambé (sarra-
kolé). -
3° Dactyloctenium œgyptium (L.) Willd.
Graminée annuelle à chaumes étalés en
touffes, s'élevant seulement à 20 cm., dans
les terrains maigres, mais jusqu'à 30 cm.
ou 40 cm. dans les endroits riches en
humus. Le chaume se termine par 4 ou
5 épis (exceptionnellement 1 à 3 ou 6 à 7).
Excellent fourrage pour les chevaux et les
bovins. C'est généralement lui que les pale-
freniers de nos postes vont recueillir pour
nourrir les animaux à l'écurie ; les Mossi
en font parfois du foin ; la botte verte se
vend sur le marché de Ouagadougou en-
viron 100 cauris (0 fr. 10). Autour des
villages et dans les terres en jachère la
plante est généralement commune ; elle
est aussi très abondante en pleine brousse
de la zone sahélienne, surtout dans les ter-
rains sablonneux. Là elle est chétive mais
elle forme des tapis denses. Au Baguirmi
et dans le Sahel, la graine est recueillie
pour l'alimentation. C'est un des Kreb du
Tchad (graines de plantes sauvages, man-
gées en temps de famine).
Au Soudan nigérien elle porte les noms
suivants :
Ntéguéré (bambara), Bourguel (poulo de
Sansanding), Bourougnè (poulo du Mossi),
Gouanaga (Mossi), Kountentéré (Kassouké),
Gougouni (Gourma).
4° Digitaria songuinalis (L.) Scop.
Graminéeannuelle ou vivace répandue dans
presque toutes les régions du globe et se
rencontrant même en France. Au Soudan
la plante foisonne dans les terrains cul-
tivés et dans les jachères. Elle est recon-
naissable à ses tiges couchées, radicantes
à la base, rappelant le chiendent, les
chaumes grêles, terminés par deux ou
trois longs épis filiformes et s'élevant jus-
qu'à 40 cm.
C'est un bon fourrage pour les bovins et
les chevaux; on le vend parfois sur les
marchés et on le fait aussi sécher pour en
faire du foin. Les Wolofs assurent que
quand on nourrit les chevaux avec ce foin
violacée ; les feuilles larges sont d'un vert
jaunâtre. La plante ne commence à se
développer qu'en juillet. L'épi est mûr à
la fin de la saison des pluies. Très com-
mun dans la zone sahélienne ; croît à la
lisière des terrains cultivés et souvent
aussi en pleine brousse sablonneuse. Four-
rage de première qualité, très recherché
des bovins et coupé aussi parfois pour faire
du fourrage qu'on conserve pour les che-
vaux. Il atteint son complet développe-
ment à la fin de la saison des pluies, de
sorte qu'on peut le sécher facilement.
Au Soudan, la plante porte le" noms
indigènes suivants : NKolo (bambara), Kim-
hogo (mossi), Bara (sarrakolé), Bogo-dollo
(poulo du Gourma), Houlhouldé (poulo du
Macina). Avec cette espèce croissent fré-
quemment dans les mêmes régions les
Pennisetum mollissimuni Hochst et P. parvi-
florutn Trin. qui lui ressemblent et ont
les mêmes propriétés.
2° Rot/boellia exaltata L. f. Grande
graminée annuelle à chaume tendre, s'éle-
vant à 2 mètres ou 3 mètres de haut, à
long épi cylindrique, articulé-cassant ;
feuilles larges et glabres. La plante est
encore en herbe en août et n'arrive à com-
plet développement qu'en octobre. On la
considère comme l'un des meilleurs four-
rages pour les bovins et les chevaux. Elle
est réellement cultivée comme plante four-
ragère au Mossi, surtout dans les circons-
criptions de Tenkodogo, Kou péla et Béloussa
où l'élevage des chevaux est pratiqué sur
une grande échelle. Les indigènes l'ense-
mencent au début de la saison des pluies,
en semis serré, à proximité de leurs cases.
Lorsqu'elle atteint 10 cm. à 15 cm. de haut,
ils la replantent à travers les champs de
maïs ou sur la bordure des lougans. La
coupe se fait après la floraison, du 15 août
au 15 septembre. Dans les endroits très
frais, on peut faire une deuxième cou pe en
novembre, au début de la saison sèche,
mais elle est faible, l'herbe ne s'élevant
alors qu'à 30 cm.
Au Soudan, elle porte les noms suivants :
Siân (bambara), Ouanga (région de Ségou),
Niélo (toucouleur), Yélori (poulo du Ma-
cina(, Kaliniaga (Mossi), Gambé (sarra-
kolé). -
3° Dactyloctenium œgyptium (L.) Willd.
Graminée annuelle à chaumes étalés en
touffes, s'élevant seulement à 20 cm., dans
les terrains maigres, mais jusqu'à 30 cm.
ou 40 cm. dans les endroits riches en
humus. Le chaume se termine par 4 ou
5 épis (exceptionnellement 1 à 3 ou 6 à 7).
Excellent fourrage pour les chevaux et les
bovins. C'est généralement lui que les pale-
freniers de nos postes vont recueillir pour
nourrir les animaux à l'écurie ; les Mossi
en font parfois du foin ; la botte verte se
vend sur le marché de Ouagadougou en-
viron 100 cauris (0 fr. 10). Autour des
villages et dans les terres en jachère la
plante est généralement commune ; elle
est aussi très abondante en pleine brousse
de la zone sahélienne, surtout dans les ter-
rains sablonneux. Là elle est chétive mais
elle forme des tapis denses. Au Baguirmi
et dans le Sahel, la graine est recueillie
pour l'alimentation. C'est un des Kreb du
Tchad (graines de plantes sauvages, man-
gées en temps de famine).
Au Soudan nigérien elle porte les noms
suivants :
Ntéguéré (bambara), Bourguel (poulo de
Sansanding), Bourougnè (poulo du Mossi),
Gouanaga (Mossi), Kountentéré (Kassouké),
Gougouni (Gourma).
4° Digitaria songuinalis (L.) Scop.
Graminéeannuelle ou vivace répandue dans
presque toutes les régions du globe et se
rencontrant même en France. Au Soudan
la plante foisonne dans les terrains cul-
tivés et dans les jachères. Elle est recon-
naissable à ses tiges couchées, radicantes
à la base, rappelant le chiendent, les
chaumes grêles, terminés par deux ou
trois longs épis filiformes et s'élevant jus-
qu'à 40 cm.
C'est un bon fourrage pour les bovins et
les chevaux; on le vend parfois sur les
marchés et on le fait aussi sécher pour en
faire du foin. Les Wolofs assurent que
quand on nourrit les chevaux avec ce foin
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