Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
66 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 117 — MARS 191 i
pèrent les pycnides d'un champignon du
même genre Botryodiplodia, mais qui est
encore spécifiquement indéterminé.
Plus récemment, M. PETCH a constaté à
CeylanquéJes racines des arbres mourants
contiennent un mycélium dans les cellules
de l'écorce et dans les vaisseaux de l'àxe
central. Lorsque ces racines sont mises en
observation, elles donnent naissance à une
série de champignons dont le dernier est
également un Botryodiplodia; il est évident
que ce champignon est ici encore un sapro-
phyte et ne peut guère être rendu respon-
sable de la maladie.
D'un autre côté, le même" auteur a vu
que-la base dés troncs présente dans les
vaisseaux les filaments d'un mycélium
- blanc; il a pu faire développer les récep-
tacles fructifères de ce mycélium, et a
obtenu un hyménomycète supérieur, le
Fomes lucidus. Ce champignon, largement
répandu sur toute la terre, mais principa-
lement dans les régions chaudes, se recon-
- naît aisément à son chapeau porté sur un
pied latéral, l'un et l'autre recouverts
d'une croûte rougeâtre, luisante et comme
vernissée' v
M. PETCH regarde ce Fomes lucidus comme
, la cause effective de la maladie des racines
du cocotier à Ceylan.
Comme on le voit, on est loin d'être fixé
sur l'hôte dangereux des racines ; on ignore
s'il y a identité entre celui des. Antilles et
celui de l'Inde, s'il n'y a qu'un seul para-
site, ou si plusieurs champignons produisent
des dégâts analogues.
Le seul fait important, qui paraît décou-
ler des observations faites dans diverses-
localités, est la constatation d'un mycélium
parasite dans les tissus des racines. Consta-
tation qui fait prévoir les grandes difficultés
que rencontreront les planteurs dans le
traitement de leurs arbres ; ils savent, en
effet, que lorsqu'un cocotier est atteint de
la maladie des racines il y a peu.d'espoir
de le sauver.
Il est à peu près impossible d'appliquer
les forgicides sans risquer de tuer l'arbre-
en même temps que son hôte.
L'emploi des fumures n'a pu que prolon-
ger quelque peu la vie de l'arbre. On devr&
simplement se borner à arracher les pieds-
malades, à brûler les parlies souterraines
et la base des troncs, comme aussi à débar
rasser le sol des débris ligneux qui y pour-
rissent d'ordinaire.
Enfin, on devra s'abstenir de faire d&
nouvelles plantations aux places où des
arbres sont morts de la maladie des racines.
N. PATOUILLARD.
Exposition de Caoutchoucs bruts -
et Gutta=percha de Tervueren (Belgique)
- Par M. G. LAMY-T.ORRILHON.
Dans ce second article, faisant suite à celui paru
dans notre dernier numéro, M. LAMY-TORBILHON
continue à passer en revue les différents exposants
de Tervueren, en donnant sur chacun d'eux des
renseignements du plus grand intérêt. Si certains
chiffres affectent parfois un optimisme peut-être „
exagéré, leur ensemble n'en est pas moins impo-
sant et montre que ces entreprises, sérieusement
organisées, opèrent avec la méthode et l'esprit de
suite indispensables pour leur assurer le succès
définitif (N. D. L. 11.). |
Rubber Cultuur Maatschappij « Mail-
bar » (Indes Anglaises). — Cette Société
, )
■■ 1
fut fondée en 1909 ; elle possède quatre lots
de terrains déjà plantés dans le Malabar,
au total 2.138 acres. Ses cultures se répar-
tissent ainsi: 565 acres en Hévéas,- dont
145 acres couverts en Lemon grass, 20 acres
de poivriers et 14.000 kapoquiers. En 1908,
on a tenté des essais avec l'arachide.
Les Hévéas étaient au nombre de 123.000,
âgés de deux à cinq ans.
En février 1910 la première récolte de
caoutchouc a donné 150 kg. environ. Ceci
à titre d'essai.
pèrent les pycnides d'un champignon du
même genre Botryodiplodia, mais qui est
encore spécifiquement indéterminé.
Plus récemment, M. PETCH a constaté à
CeylanquéJes racines des arbres mourants
contiennent un mycélium dans les cellules
de l'écorce et dans les vaisseaux de l'àxe
central. Lorsque ces racines sont mises en
observation, elles donnent naissance à une
série de champignons dont le dernier est
également un Botryodiplodia; il est évident
que ce champignon est ici encore un sapro-
phyte et ne peut guère être rendu respon-
sable de la maladie.
D'un autre côté, le même" auteur a vu
que-la base dés troncs présente dans les
vaisseaux les filaments d'un mycélium
- blanc; il a pu faire développer les récep-
tacles fructifères de ce mycélium, et a
obtenu un hyménomycète supérieur, le
Fomes lucidus. Ce champignon, largement
répandu sur toute la terre, mais principa-
lement dans les régions chaudes, se recon-
- naît aisément à son chapeau porté sur un
pied latéral, l'un et l'autre recouverts
d'une croûte rougeâtre, luisante et comme
vernissée' v
M. PETCH regarde ce Fomes lucidus comme
, la cause effective de la maladie des racines
du cocotier à Ceylan.
Comme on le voit, on est loin d'être fixé
sur l'hôte dangereux des racines ; on ignore
s'il y a identité entre celui des. Antilles et
celui de l'Inde, s'il n'y a qu'un seul para-
site, ou si plusieurs champignons produisent
des dégâts analogues.
Le seul fait important, qui paraît décou-
ler des observations faites dans diverses-
localités, est la constatation d'un mycélium
parasite dans les tissus des racines. Consta-
tation qui fait prévoir les grandes difficultés
que rencontreront les planteurs dans le
traitement de leurs arbres ; ils savent, en
effet, que lorsqu'un cocotier est atteint de
la maladie des racines il y a peu.d'espoir
de le sauver.
Il est à peu près impossible d'appliquer
les forgicides sans risquer de tuer l'arbre-
en même temps que son hôte.
L'emploi des fumures n'a pu que prolon-
ger quelque peu la vie de l'arbre. On devr&
simplement se borner à arracher les pieds-
malades, à brûler les parlies souterraines
et la base des troncs, comme aussi à débar
rasser le sol des débris ligneux qui y pour-
rissent d'ordinaire.
Enfin, on devra s'abstenir de faire d&
nouvelles plantations aux places où des
arbres sont morts de la maladie des racines.
N. PATOUILLARD.
Exposition de Caoutchoucs bruts -
et Gutta=percha de Tervueren (Belgique)
- Par M. G. LAMY-T.ORRILHON.
Dans ce second article, faisant suite à celui paru
dans notre dernier numéro, M. LAMY-TORBILHON
continue à passer en revue les différents exposants
de Tervueren, en donnant sur chacun d'eux des
renseignements du plus grand intérêt. Si certains
chiffres affectent parfois un optimisme peut-être „
exagéré, leur ensemble n'en est pas moins impo-
sant et montre que ces entreprises, sérieusement
organisées, opèrent avec la méthode et l'esprit de
suite indispensables pour leur assurer le succès
définitif (N. D. L. 11.). |
Rubber Cultuur Maatschappij « Mail-
bar » (Indes Anglaises). — Cette Société
, )
■■ 1
fut fondée en 1909 ; elle possède quatre lots
de terrains déjà plantés dans le Malabar,
au total 2.138 acres. Ses cultures se répar-
tissent ainsi: 565 acres en Hévéas,- dont
145 acres couverts en Lemon grass, 20 acres
de poivriers et 14.000 kapoquiers. En 1908,
on a tenté des essais avec l'arachide.
Les Hévéas étaient au nombre de 123.000,
âgés de deux à cinq ans.
En février 1910 la première récolte de
caoutchouc a donné 150 kg. environ. Ceci
à titre d'essai.
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