Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1911 30 avril 1911
Description : 1911/04/30 (A11,N118). 1911/04/30 (A11,N118).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383836f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
110 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 118 - AVRIL 191
tion intime, de composition chimique? Je
ne le pense pas.
La description des Luc-Binh, dans la
« Dépêche », me rappelle les « Chances »
de la Guadeloupe, qui sont certainement,
si mes souvenirs ne m'abusent, des Ponté-
dériacées ; la vision des îlots enchevêtrés
de Tambalayes flottant sur le fleuve éveille
en - mon esprit la même idée. :
Quoi qu'il en soit, la chose vaut d'être
éclaircie. Le laboratoire de Saint-Louis est
assez bien outillé, et en savants et en ins-
truments, pour mener rapidement l'ope
ration à bien. M. le Dr THIROUX, son dis
tingué directeur, aura donc tôt fait de nou
fixer sur la composition intime de no
Tambalayes. Ce n'est pas la matière
mettre à sa disposition qui manque!
Et s'il en est comme j'ose l'espérer, voil
une ample provision d'éléments organique
et chimiques pour fumer nos sables e
améliorer leur composition physique ei
leur apportant l'humus indispensable.
E. MAINE.
*
r
Egreneuses de Coton à Scies et à Rouleaux
, Nous avons reçu dernièrement de plu-
sieurs lecteurs et abonnés des demandes
de renseignements sur les types d'égre-
neuses les plus couramment employés et
les plus pratiques à adopter. Il s'agit là
d'une question déjà souvent traitée, mais
sur laquelle nous croyons bon de revenir
un peu, étant donnée la tendance actuelle
très marquée à uniformiser le type employé.
On sait qu'il existe deux types princi-
paux d'égreneuses de coton; les unes, près
Fig. 22. Egreneuse de coton à rouleaux, type Mac Carthy.
que exclusivement de fabrication anglaise,
se composent d'un rouleau contre lequel se
déplacent d'un mouvement alternatif un
ou deux couteaux en acier dont le mouve-
ment, combiné avec la pression d'un cou
teau fixe, sépare la fibre de la graine e
laisse tomber la graine d'un côté, pendan
que la fibre, adhérant au rouleau recouvei
de cuir rugueux, est entraînée d'un autr
côté. Dans les autres, d'abord uniquemen
construites en Amérique, et du reste ori
ginaires de ce pays, l'arrachement est pro
duit par le mouvement de scies circulaire
agissant dans les intervalles de petite
plaques continues qui constituent le fon
de la trémie où se déverse 1
coton. Les scies ont de 25
30 cm. de diamètre, et tourner
à une vitesse assez grande, arrt
chant la fibre qui traverse le
intervalles des éléments de 1
trémie, tandis que les graine
restent au-dessus.
Comme on le voit, ces deu
modèles sont fort différents, e
comme il fallait s'y attendre, il
ont été longtemps employés pou
des cotons différents. Bien qu
les deux machines aient prob î
blementété imaginées à peu prf
au même moment, il semble qu
l'égreneuse à scies soit plu
ancienne; les rouleaux mus avec le pie
ont probablement été usités dans l'Ind
depuis les temps les plus reculés, mais ]
première égreneuse vraiment digne de (
tion intime, de composition chimique? Je
ne le pense pas.
La description des Luc-Binh, dans la
« Dépêche », me rappelle les « Chances »
de la Guadeloupe, qui sont certainement,
si mes souvenirs ne m'abusent, des Ponté-
dériacées ; la vision des îlots enchevêtrés
de Tambalayes flottant sur le fleuve éveille
en - mon esprit la même idée. :
Quoi qu'il en soit, la chose vaut d'être
éclaircie. Le laboratoire de Saint-Louis est
assez bien outillé, et en savants et en ins-
truments, pour mener rapidement l'ope
ration à bien. M. le Dr THIROUX, son dis
tingué directeur, aura donc tôt fait de nou
fixer sur la composition intime de no
Tambalayes. Ce n'est pas la matière
mettre à sa disposition qui manque!
Et s'il en est comme j'ose l'espérer, voil
une ample provision d'éléments organique
et chimiques pour fumer nos sables e
améliorer leur composition physique ei
leur apportant l'humus indispensable.
E. MAINE.
*
r
Egreneuses de Coton à Scies et à Rouleaux
, Nous avons reçu dernièrement de plu-
sieurs lecteurs et abonnés des demandes
de renseignements sur les types d'égre-
neuses les plus couramment employés et
les plus pratiques à adopter. Il s'agit là
d'une question déjà souvent traitée, mais
sur laquelle nous croyons bon de revenir
un peu, étant donnée la tendance actuelle
très marquée à uniformiser le type employé.
On sait qu'il existe deux types princi-
paux d'égreneuses de coton; les unes, près
Fig. 22. Egreneuse de coton à rouleaux, type Mac Carthy.
que exclusivement de fabrication anglaise,
se composent d'un rouleau contre lequel se
déplacent d'un mouvement alternatif un
ou deux couteaux en acier dont le mouve-
ment, combiné avec la pression d'un cou
teau fixe, sépare la fibre de la graine e
laisse tomber la graine d'un côté, pendan
que la fibre, adhérant au rouleau recouvei
de cuir rugueux, est entraînée d'un autr
côté. Dans les autres, d'abord uniquemen
construites en Amérique, et du reste ori
ginaires de ce pays, l'arrachement est pro
duit par le mouvement de scies circulaire
agissant dans les intervalles de petite
plaques continues qui constituent le fon
de la trémie où se déverse 1
coton. Les scies ont de 25
30 cm. de diamètre, et tourner
à une vitesse assez grande, arrt
chant la fibre qui traverse le
intervalles des éléments de 1
trémie, tandis que les graine
restent au-dessus.
Comme on le voit, ces deu
modèles sont fort différents, e
comme il fallait s'y attendre, il
ont été longtemps employés pou
des cotons différents. Bien qu
les deux machines aient prob î
blementété imaginées à peu prf
au même moment, il semble qu
l'égreneuse à scies soit plu
ancienne; les rouleaux mus avec le pie
ont probablement été usités dans l'Ind
depuis les temps les plus reculés, mais ]
première égreneuse vraiment digne de (
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6383836f/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6383836f/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6383836f/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6383836f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6383836f