Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
78 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 117 — MARS 1911
Le Tracteur=Treuil des Établissements A. Bajac
Quelqu'un nous a dit un jour : « La vraie solu-
tion de la question de la main-d'œuvre coloniale,
c'est la machine, et le futur ouvrier de toutes les
colonies en pays tropical, c'est l'ingénieur. » Nous
avons toujours été persuadé que notre interlo-
cuteur était dans le vrai, et nous n'avons jamais
cessé de nous intéresser à la progression des ins-
truments à moteur et des moteurs destinés à les
actionner. Plus récemment, un grand progrès
s'est dessiné parmi les machines destinées à rem-
placer les animaux dé trait, et si nous n'en avons
j ; t plus souvent parlé, c'est qu'aucun d'eux ne
FIG. 15. — Tracteur-treuil A. Bajac.
nous semblait jusqu'ici unir les qualités générales
indispensables à ce service aux exigences particu-
lières des exploitations coloniales. Aussi est-ce
avec le plus grand plaisir que nous mettons
aujourd'hui sous les yeux de nos lecteurs quel-
ques renseignements sur le tracteur-treuil que
M. A. Bajac, le constructeur bien connu de Lian-
court, vient d'expérimenter avec un plein succès
et dont il a été question dans la presse spéciale
comme d'une machine très supérieure à ses
devancières. (N.D. L. R.)
Dans notre numéro 105, nous avons
décrit un treuil de labourage actionné par
un moteur à pétrole, sortant des ateliers
Bajac, à Liancourt. Dans cette machine, le
point important résidait dans le rempla-
cement de la machine à vapeur généra-
lement employée pour cet usage par un
moteur à pétrole, beaucoup plus léger,
pouvant se déplacer par conséquent plus
rapidement, capable d'utiliser des combus-
tibles meilleur marché ou d'un rendement
supérieur, et n'exigeant enfin pour sa
conduite qu'un manœuvre au lieu d'un
mécanicien expérimenté. Mais le principe
restait le même que celui qu'emploient les
trains de labourage à une ou deux loco-
motives, généralement d'origine anglaise,
et bien connus en France et en Algérie, où
ils ont établi ou restauré le domaine viti-
cole, en Angleterre et dans plusieurs colo-
nies anglaises, et enfin aux Etats-Unis et à
Cuba, où les planteurs de canne à sucre de
cette île s'en servent de plus en plus.
Nous avons bien vu passer depuis six ou
sept ans un certain nombre de tracteurs
munis de moteurs plus ou moins rapides,
fonctionnant généralement à l'essence de
pétrole, et destinés à remorquer une char-
rue ou tel instrument de travail du sol ne
dépassant pas sa puissance de traction.
Nous pouvons dire que tous, sans excep-
tion, étaient de construction trop compli-
quée ou de maniement trop délicat pour
pouvoir être mis entre les mains de simples
ouvriers de ferme, et à plus forte raison
entre les mains des indigènes de nos exploi-
tations coloniales. 1
Le tracteur-treuil de M. A. Bajac, que
1
Le Tracteur=Treuil des Établissements A. Bajac
Quelqu'un nous a dit un jour : « La vraie solu-
tion de la question de la main-d'œuvre coloniale,
c'est la machine, et le futur ouvrier de toutes les
colonies en pays tropical, c'est l'ingénieur. » Nous
avons toujours été persuadé que notre interlo-
cuteur était dans le vrai, et nous n'avons jamais
cessé de nous intéresser à la progression des ins-
truments à moteur et des moteurs destinés à les
actionner. Plus récemment, un grand progrès
s'est dessiné parmi les machines destinées à rem-
placer les animaux dé trait, et si nous n'en avons
j ; t plus souvent parlé, c'est qu'aucun d'eux ne
FIG. 15. — Tracteur-treuil A. Bajac.
nous semblait jusqu'ici unir les qualités générales
indispensables à ce service aux exigences particu-
lières des exploitations coloniales. Aussi est-ce
avec le plus grand plaisir que nous mettons
aujourd'hui sous les yeux de nos lecteurs quel-
ques renseignements sur le tracteur-treuil que
M. A. Bajac, le constructeur bien connu de Lian-
court, vient d'expérimenter avec un plein succès
et dont il a été question dans la presse spéciale
comme d'une machine très supérieure à ses
devancières. (N.D. L. R.)
Dans notre numéro 105, nous avons
décrit un treuil de labourage actionné par
un moteur à pétrole, sortant des ateliers
Bajac, à Liancourt. Dans cette machine, le
point important résidait dans le rempla-
cement de la machine à vapeur généra-
lement employée pour cet usage par un
moteur à pétrole, beaucoup plus léger,
pouvant se déplacer par conséquent plus
rapidement, capable d'utiliser des combus-
tibles meilleur marché ou d'un rendement
supérieur, et n'exigeant enfin pour sa
conduite qu'un manœuvre au lieu d'un
mécanicien expérimenté. Mais le principe
restait le même que celui qu'emploient les
trains de labourage à une ou deux loco-
motives, généralement d'origine anglaise,
et bien connus en France et en Algérie, où
ils ont établi ou restauré le domaine viti-
cole, en Angleterre et dans plusieurs colo-
nies anglaises, et enfin aux Etats-Unis et à
Cuba, où les planteurs de canne à sucre de
cette île s'en servent de plus en plus.
Nous avons bien vu passer depuis six ou
sept ans un certain nombre de tracteurs
munis de moteurs plus ou moins rapides,
fonctionnant généralement à l'essence de
pétrole, et destinés à remorquer une char-
rue ou tel instrument de travail du sol ne
dépassant pas sa puissance de traction.
Nous pouvons dire que tous, sans excep-
tion, étaient de construction trop compli-
quée ou de maniement trop délicat pour
pouvoir être mis entre les mains de simples
ouvriers de ferme, et à plus forte raison
entre les mains des indigènes de nos exploi-
tations coloniales. 1
Le tracteur-treuil de M. A. Bajac, que
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