Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No Il 7 - MARS 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 73
nous venons de parler partent du principe
que la rizière est établie en eau stagnante.
Est-ce exact, et, si oui, est-ce indispensable ?
Nous ne répondrons au premier point qu'en
rappelant la communication importante
faite par le professeur Golgi au Congrès
rizicole de Pavie, en 1906 (1). D'après lui,
le développement de la malaria n'est pas
fonction de celui des rizières, et il a repris
les statistiques soumises au Congrès en
1903, d'après lesquelles la malaria avait
diminué, même dans les pays de rizières,
à mesure que les progrès de l'hygiène et
de la culture devenaient plus importants.
Les progrès de l'hygiène, c'est facile à con-
cevoir ; ceux de la culture, c'est sans aucun
doute la substitution de l'eau courante à
l'eau stagnante, et c'est en même temps ltf
réponse à la deuxième question que nous
posons ci-dessus.
Les nombreux travaux publiés dans ces
dernières années surtout par les États-
Unis ont bien établi ce fait que l'arrosage
et l'irrigation du riz devaient être un per-
pétuel flux et reflux entraînant des varia-
tions incessantes du niveau de l'eau sur la
rizière. Certains travaux ont même tendu
à démontrer que le riz donnerait des rende-
ments supérieurs en terrain seulement
humide ; mais sans vouloir aller jusque-là,
et anticiper ainsi sur les progrès actuels de
cette culture, il est permis de dire que tous
les savants qui ont écrit sur ce sujet sont
d'accord pour faire sentir au riziculteur la
nécessité d'être maître absolu de l'eau.
L'aménagement de la rizière doit être son
premier souci, et il ne devra rien négliger
pour que son réseau d'irrigation comme son
réseau de drainage soient entièrement sous
sa dépendance. Même pendant les périodes
où le niveau de l'eau doit être invariable,
le Dr S.-A. KNAPP, dans sa brochure : « The
PresentStatus of Rice Culture in theU.-S. »,
qui date pourtant de dix ans déjà, disait
qu'il fallait maintenir sur le sol un léger
mouvement de l'eau « gentle flow and
escape ».
Le jour où ce résultat sera obtenu, et il
doit l'être rapidement car l'amélioration
des rendements est à ce prix, il ne sera plus
question de se protéger contre la malaria,
car l'eau courante aura assaini le pays,
comme l'irrigation des prairies de la
Sologne y a fait disparaître la fièvre, autre-
fois à l'état endémique.
Ce n'est donc pas à l'Administration
sanitaire qu'il faut demander de prendre
des mesures pour la protection du pays
contre .les rizières ; c'est d'abord aux Chaires
d'agriculture, et elles sont en trop bonnes
mains pour que nous ayons des craintes
quant aux résultats qu'elles peuvent obtenir,
et ensuite aux Compagnies d'irrigation ef
aux Services publics dont dépend l'aména
gement des eaux, pour que celles-ci soient
distribuées en quantités suffisantes et sui-
vant une méthode permettant l'application
des principes qui assureront en même temps
l'amélioration de l'état sanitaire et les pro-
grès de la riziculture. F. MAIN.
-
Notes d'Expériences et de Voyage sur l'Hévéa.
De la longueur à donner aux incisions de saignées
et de la fréquence des traitements.
Par M. G. YERNET.
Notre collaborateur, qui a déjà successivement
étudié dans les nos 113, 415 et 116 du « J. d'A. T. » les
méthodes actuelles des saignées, — l'emploi du
« Pricker », — et la disposition et le rapproche-
ment des incisions de la saignée (1), discute dans
(1) « J. d'A. T. », n° 67, p. 7.
(1) Dans le J d'A. T., no 116, p. 45, fig. il et 12, s'est
glissé l'erratum suivant : au lieu de pour le trou des
incisions, lire pour le tracé des incisions.
nous venons de parler partent du principe
que la rizière est établie en eau stagnante.
Est-ce exact, et, si oui, est-ce indispensable ?
Nous ne répondrons au premier point qu'en
rappelant la communication importante
faite par le professeur Golgi au Congrès
rizicole de Pavie, en 1906 (1). D'après lui,
le développement de la malaria n'est pas
fonction de celui des rizières, et il a repris
les statistiques soumises au Congrès en
1903, d'après lesquelles la malaria avait
diminué, même dans les pays de rizières,
à mesure que les progrès de l'hygiène et
de la culture devenaient plus importants.
Les progrès de l'hygiène, c'est facile à con-
cevoir ; ceux de la culture, c'est sans aucun
doute la substitution de l'eau courante à
l'eau stagnante, et c'est en même temps ltf
réponse à la deuxième question que nous
posons ci-dessus.
Les nombreux travaux publiés dans ces
dernières années surtout par les États-
Unis ont bien établi ce fait que l'arrosage
et l'irrigation du riz devaient être un per-
pétuel flux et reflux entraînant des varia-
tions incessantes du niveau de l'eau sur la
rizière. Certains travaux ont même tendu
à démontrer que le riz donnerait des rende-
ments supérieurs en terrain seulement
humide ; mais sans vouloir aller jusque-là,
et anticiper ainsi sur les progrès actuels de
cette culture, il est permis de dire que tous
les savants qui ont écrit sur ce sujet sont
d'accord pour faire sentir au riziculteur la
nécessité d'être maître absolu de l'eau.
L'aménagement de la rizière doit être son
premier souci, et il ne devra rien négliger
pour que son réseau d'irrigation comme son
réseau de drainage soient entièrement sous
sa dépendance. Même pendant les périodes
où le niveau de l'eau doit être invariable,
le Dr S.-A. KNAPP, dans sa brochure : « The
PresentStatus of Rice Culture in theU.-S. »,
qui date pourtant de dix ans déjà, disait
qu'il fallait maintenir sur le sol un léger
mouvement de l'eau « gentle flow and
escape ».
Le jour où ce résultat sera obtenu, et il
doit l'être rapidement car l'amélioration
des rendements est à ce prix, il ne sera plus
question de se protéger contre la malaria,
car l'eau courante aura assaini le pays,
comme l'irrigation des prairies de la
Sologne y a fait disparaître la fièvre, autre-
fois à l'état endémique.
Ce n'est donc pas à l'Administration
sanitaire qu'il faut demander de prendre
des mesures pour la protection du pays
contre .les rizières ; c'est d'abord aux Chaires
d'agriculture, et elles sont en trop bonnes
mains pour que nous ayons des craintes
quant aux résultats qu'elles peuvent obtenir,
et ensuite aux Compagnies d'irrigation ef
aux Services publics dont dépend l'aména
gement des eaux, pour que celles-ci soient
distribuées en quantités suffisantes et sui-
vant une méthode permettant l'application
des principes qui assureront en même temps
l'amélioration de l'état sanitaire et les pro-
grès de la riziculture. F. MAIN.
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De la longueur à donner aux incisions de saignées
et de la fréquence des traitements.
Par M. G. YERNET.
Notre collaborateur, qui a déjà successivement
étudié dans les nos 113, 415 et 116 du « J. d'A. T. » les
méthodes actuelles des saignées, — l'emploi du
« Pricker », — et la disposition et le rapproche-
ment des incisions de la saignée (1), discute dans
(1) « J. d'A. T. », n° 67, p. 7.
(1) Dans le J d'A. T., no 116, p. 45, fig. il et 12, s'est
glissé l'erratum suivant : au lieu de pour le trou des
incisions, lire pour le tracé des incisions.
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