Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
92 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 117 - MARS 1911
Enfin, la greffe du Ficus elastica sur lui-
même est possible ; ne pourrait-on, se
demande M. RIVIÈRE, l'utiliser pour trans-
former avantageusement les types mauvais
producteurs de caoutchouc? Au point de
vue purement économique, la question a
perdu beaucoup de son intérêt aujourd'hui
que la faveur du Ficus décline rapidement
dans les cultures asiatiques; par contre,
elle présente un côté biologique fort at-
trayant. 0. L. |
Nouvelles indications i
sur le commerce de l'Indigo. f
A propos des notes que nous avons con-
sacrées ici-même à l'indigo, un très ancien
ami et collaborateur du « J. d'A. T. »,
M. J. KARPELÈS, a bien voulu donner au
journal son opinion. Celle-ci est d'autant
plus précieuse que, depuis l'époque où il
entretenait les lecteurs du « J. d'A. T. » des
progrès du synthétique, M. KARPELÈS est
resté le plus fort exportateur d'indigo de
Calcutta. Notre correspondant met en
regard des prix de vente que nous avons
reproduits d'après MM. LEWIS et PEAT ceux
qu'il a pu obtenir lui-même, et il faut
reconnaître qu'ils sont loin d'être aussi
avantageux. Il nous fait remarquer qu'en
réalité l'importance de la production d'in-
digo de l'Inde à moins de 52 0/0 d'indigo-
tine est négligeable,, car elle n'atteint pas
2 0/0 de la production totale de cette région.
En août 1910, le bengal à 52 ° 0 valait 2 sh.
par livre, nous dit-il, et à 60 0/0,2/7 parlb.
M. KARPELÈS a lui-même vendu de Cal-
cutta du naturel à 60 0/0 d'indigotine, avec
garantie d'analyse, à 2/7 par livre, rendu
à Manchester. 11 nous dit également que
les plus hauts prix du Bengal (3/6 sh.
par lb.) sont atteints par de l'indigo à
65 0/01 prix payés pour « des carreaux par-
faits, sans éventé, à pâte lisse et tendre,
qui sont bons pour la revente aux petits
teinturiers », lesquels payent la marque et
le conditionnement en plus de la teneur
en indigotine.
Ces chiffres sont très notablement infé-
rieurs à ceux que MM. LEWIS et PEAT
avaient indiqués. Mais il faut croire que
depuis la communication de M. KARPELÈS,
les cours se sont relevés, car d'après les
mercuriales de M. FlGGls, que M. H.
WooG a bien voulu communiquer au
journal, le Bengal vaudrait (octobre 1910)
de 2/- à 3/8 par Ib. suivant qualité, ce qui
est sensiblement dans les limites que nous
avions données. Il est vrai que la teneur en
indigotine n'est pas ind iquée ; mais ces mer-
curiales donnent les sortes « de moyenne à
fine violette » à la cote de 3/- à 3/8 par lb. ce
qui est supérieur au prix réalisé par M. KAR-
PELÈS pour son produit à 600/0 d'indigotine.
Nous n'avons pas encore les premiers
prix de 1911 ; la vente devait avoir lieu
le 1er février. Mais, lors de la dernière vente
de 1910, on signalait une bonne compéti-
tion pour le Bengal avec vente de 169 caisses
sur 265 offertes.
Il nous faut signaler encore la forte
diminution du stock de l'indigo naturel de
l'Inde, non pas seulement une diminution
au 1er janvier sur le stock du 1er octobre,
ce qui est un phénomène annuel et normal,
mais une diminution sur le stock de la
période correspondante de l'année précé-
dente, diminution qui, pour le Bengal et le
Kurpah, dépasse 50 0/0 du stock de 1909.
Nous ne possédons pas les renseignements
qui nous permettraient de dire s'il s'agit
là d'une augmentation de la consommation
de naturel ou d'une baisse de sa production.
Pour terminer nous voudrions attirer
l'attention sur des résultats rapportés par
M. J.-H. HOLLAND(I) dans un article posté-
rieur à celui que nous avons consacré ici
à la question. Il serait prouvé que l'indigo
naturel est supérieur comme tinctorial au
synthétique, et aussi que le mélange en
parties égales de naturel et de synthétique
fournirait un tinctorial meilleur que le
naturel. Il est inutile d'insister pour que
ressorte l'intérêt de ce résultat en ce qui
concerne l'avenir du produit naturel.
V. CAYLA,
————————————— Ingénieur agronome.
(1) « Bull, of miscellaneous informations ». Kew,
nO 8, 1910. -
Enfin, la greffe du Ficus elastica sur lui-
même est possible ; ne pourrait-on, se
demande M. RIVIÈRE, l'utiliser pour trans-
former avantageusement les types mauvais
producteurs de caoutchouc? Au point de
vue purement économique, la question a
perdu beaucoup de son intérêt aujourd'hui
que la faveur du Ficus décline rapidement
dans les cultures asiatiques; par contre,
elle présente un côté biologique fort at-
trayant. 0. L. |
Nouvelles indications i
sur le commerce de l'Indigo. f
A propos des notes que nous avons con-
sacrées ici-même à l'indigo, un très ancien
ami et collaborateur du « J. d'A. T. »,
M. J. KARPELÈS, a bien voulu donner au
journal son opinion. Celle-ci est d'autant
plus précieuse que, depuis l'époque où il
entretenait les lecteurs du « J. d'A. T. » des
progrès du synthétique, M. KARPELÈS est
resté le plus fort exportateur d'indigo de
Calcutta. Notre correspondant met en
regard des prix de vente que nous avons
reproduits d'après MM. LEWIS et PEAT ceux
qu'il a pu obtenir lui-même, et il faut
reconnaître qu'ils sont loin d'être aussi
avantageux. Il nous fait remarquer qu'en
réalité l'importance de la production d'in-
digo de l'Inde à moins de 52 0/0 d'indigo-
tine est négligeable,, car elle n'atteint pas
2 0/0 de la production totale de cette région.
En août 1910, le bengal à 52 ° 0 valait 2 sh.
par livre, nous dit-il, et à 60 0/0,2/7 parlb.
M. KARPELÈS a lui-même vendu de Cal-
cutta du naturel à 60 0/0 d'indigotine, avec
garantie d'analyse, à 2/7 par livre, rendu
à Manchester. 11 nous dit également que
les plus hauts prix du Bengal (3/6 sh.
par lb.) sont atteints par de l'indigo à
65 0/01 prix payés pour « des carreaux par-
faits, sans éventé, à pâte lisse et tendre,
qui sont bons pour la revente aux petits
teinturiers », lesquels payent la marque et
le conditionnement en plus de la teneur
en indigotine.
Ces chiffres sont très notablement infé-
rieurs à ceux que MM. LEWIS et PEAT
avaient indiqués. Mais il faut croire que
depuis la communication de M. KARPELÈS,
les cours se sont relevés, car d'après les
mercuriales de M. FlGGls, que M. H.
WooG a bien voulu communiquer au
journal, le Bengal vaudrait (octobre 1910)
de 2/- à 3/8 par Ib. suivant qualité, ce qui
est sensiblement dans les limites que nous
avions données. Il est vrai que la teneur en
indigotine n'est pas ind iquée ; mais ces mer-
curiales donnent les sortes « de moyenne à
fine violette » à la cote de 3/- à 3/8 par lb. ce
qui est supérieur au prix réalisé par M. KAR-
PELÈS pour son produit à 600/0 d'indigotine.
Nous n'avons pas encore les premiers
prix de 1911 ; la vente devait avoir lieu
le 1er février. Mais, lors de la dernière vente
de 1910, on signalait une bonne compéti-
tion pour le Bengal avec vente de 169 caisses
sur 265 offertes.
Il nous faut signaler encore la forte
diminution du stock de l'indigo naturel de
l'Inde, non pas seulement une diminution
au 1er janvier sur le stock du 1er octobre,
ce qui est un phénomène annuel et normal,
mais une diminution sur le stock de la
période correspondante de l'année précé-
dente, diminution qui, pour le Bengal et le
Kurpah, dépasse 50 0/0 du stock de 1909.
Nous ne possédons pas les renseignements
qui nous permettraient de dire s'il s'agit
là d'une augmentation de la consommation
de naturel ou d'une baisse de sa production.
Pour terminer nous voudrions attirer
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M. J.-H. HOLLAND(I) dans un article posté-
rieur à celui que nous avons consacré ici
à la question. Il serait prouvé que l'indigo
naturel est supérieur comme tinctorial au
synthétique, et aussi que le mélange en
parties égales de naturel et de synthétique
fournirait un tinctorial meilleur que le
naturel. Il est inutile d'insister pour que
ressorte l'intérêt de ce résultat en ce qui
concerne l'avenir du produit naturel.
V. CAYLA,
————————————— Ingénieur agronome.
(1) « Bull, of miscellaneous informations ». Kew,
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