Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1911 28 février 1911
Description : 1911/02/28 (A11,N116). 1911/02/28 (A11,N116).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383834m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
60 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 116 — FÉv. 1911
- Les incisions sont obtenues avec un
ciseau de 4 cm. de largeur, à lame fine et
coupante, que l'on fait pénétrer à l'aide
d'un maillet. On manœuvre la lame de ce
ciseau de façon à laisser aux incisions
une inclinaison suffisante pour assurer
l'écoulement des eaux de pluie qui, si elles
séjournaient sur les blessures, en retar-
deraiènt la cicatrisation.
On pratique les incisions par séries ver-
ticales, de la base du tronc jusqu'à 6 pieds
de hauteur. Entre chaque incision super-
posée on laisse un intervalle de 30 cm.
dans le [sens vertical et une distance de
À à 10 cm. dans le sens horizontal, entre
chaque série, mais en observant l'ordre
quinconcial (Voy. fig. 13).
Le latex est recueilli sur une bande
d'étoffe disposée en cuvette autour du tronc
et à la base, au moyen de 4 piquets exté-
rieurs. Ce récipient d'un nouveau genre
est fixé contre le tronc à l'aide de quelques
clous, enfoncés dans les dépressions.
Après une vingtaine de minutes d'écou-
lement, on déverse le latex dans des vases
émaillés.
Il nous paraît que cette façon de recueillir
le latex doit laisser une proportion im por-
tante de scrap sur les écorces, ce qui cons-
tituerait un inconvénient assez sérieux
auquel il ne serait peut-être pas impossi-
ble de remédier. 0. L.
Récolte mécanique de la canne.
Comparaison entre l'emploi de la machine autd-
matique et de la machine semi-automatique.
Dans nos deux articles consacrés à lia
récolte mécanique de la canne (1), nous
avons montré que des appareils basés sur
deux principes différents se trouvaient en
présence : d'une part, ceux qui, parta t
du même principe qui a conduit à l'éta-
blissement des moissonneuses à blé ou à
riz, pénètrent entre les rangs de canne;,
les relèvent ou essaient de les relever lors-
- (1) Voy. « J. d'A. T. », n° 56, p. 35 et n° 62, p. 252.
qu'elles sont tombées, et les coupent, puis
les déposent, plus ou moins régulièrement,
à côté du passage de la machine. D'autre
part, les appareils qui n'ont de la mois-
sonneuse que le nom, impropre d'ailleurs,
et qui sont semi-automatiq ues; portés ou
conduits par des manœuvres, ils sont
dirigés vers chaque tige à couper indivi-
duellement, et mis en œuvre lorsque le
contact est établi. Ici la machine n'est plus
aveugle, mais elle débite moins, n'ayant
plus la prétention de remplacer l'ouvrier,
mais de le seconder en lui épargnant la
partie la plus pénible du travail, la coupe.
Nous rappellerons que le premier article
que nous avions publié sous le tilre de
« Moissonneuses de canne à sucre » nous
avait attiré des protestations nombreuses
de nos divers correspondants ayant pra-
tiqué cette culture, et qui se refusaient à
admettre qu'une machine pût pénétrer
dans un champ de canne à l'époque de la
récolte. Aussi dans notre second article
avions-nous bien posé que le mot de mois-
sonneuse ne devait pas être pris à la lettre,
et avions-nous adopté comme titre « Ré-
colte mécanique de la canne ». C'est sous
ce même titre que nous lisons dans notre
confrère le « Louisiana Planter » une note
des plus intéressantes sur ce sujet. Rap-
prochant la récolte mécanique de la canne
de celle du coton, l'auteur de cette note
rappelle que le coton récolté à la machine
se vend toujours moins cher que le colon
cueilli à la main. La différence entre les
deux prix, rapprochée de la différence
entre les prix de revient de la cueillette,
se solde par un chiffre positif ou négatif,
dont ressort le succès ou l'échec de l'opé-
ration.
Cela tient à ce que la machine, même si
elle récolte toutes les capsules mûres sur
le passage de la machine, même si elle ne
détériore en rien la fibre, ne peut choisir la
capsule seule sans les parties herbacées ou
ligneuses qui l'entourent. Par conséquent,
le coton récolté mécaniquement sera tou-
jours moins propre que celui cueilli à la
main par l'ouvrier le moins consciencieux.
- Les incisions sont obtenues avec un
ciseau de 4 cm. de largeur, à lame fine et
coupante, que l'on fait pénétrer à l'aide
d'un maillet. On manœuvre la lame de ce
ciseau de façon à laisser aux incisions
une inclinaison suffisante pour assurer
l'écoulement des eaux de pluie qui, si elles
séjournaient sur les blessures, en retar-
deraiènt la cicatrisation.
On pratique les incisions par séries ver-
ticales, de la base du tronc jusqu'à 6 pieds
de hauteur. Entre chaque incision super-
posée on laisse un intervalle de 30 cm.
dans le [sens vertical et une distance de
À à 10 cm. dans le sens horizontal, entre
chaque série, mais en observant l'ordre
quinconcial (Voy. fig. 13).
Le latex est recueilli sur une bande
d'étoffe disposée en cuvette autour du tronc
et à la base, au moyen de 4 piquets exté-
rieurs. Ce récipient d'un nouveau genre
est fixé contre le tronc à l'aide de quelques
clous, enfoncés dans les dépressions.
Après une vingtaine de minutes d'écou-
lement, on déverse le latex dans des vases
émaillés.
Il nous paraît que cette façon de recueillir
le latex doit laisser une proportion im por-
tante de scrap sur les écorces, ce qui cons-
tituerait un inconvénient assez sérieux
auquel il ne serait peut-être pas impossi-
ble de remédier. 0. L.
Récolte mécanique de la canne.
Comparaison entre l'emploi de la machine autd-
matique et de la machine semi-automatique.
Dans nos deux articles consacrés à lia
récolte mécanique de la canne (1), nous
avons montré que des appareils basés sur
deux principes différents se trouvaient en
présence : d'une part, ceux qui, parta t
du même principe qui a conduit à l'éta-
blissement des moissonneuses à blé ou à
riz, pénètrent entre les rangs de canne;,
les relèvent ou essaient de les relever lors-
- (1) Voy. « J. d'A. T. », n° 56, p. 35 et n° 62, p. 252.
qu'elles sont tombées, et les coupent, puis
les déposent, plus ou moins régulièrement,
à côté du passage de la machine. D'autre
part, les appareils qui n'ont de la mois-
sonneuse que le nom, impropre d'ailleurs,
et qui sont semi-automatiq ues; portés ou
conduits par des manœuvres, ils sont
dirigés vers chaque tige à couper indivi-
duellement, et mis en œuvre lorsque le
contact est établi. Ici la machine n'est plus
aveugle, mais elle débite moins, n'ayant
plus la prétention de remplacer l'ouvrier,
mais de le seconder en lui épargnant la
partie la plus pénible du travail, la coupe.
Nous rappellerons que le premier article
que nous avions publié sous le tilre de
« Moissonneuses de canne à sucre » nous
avait attiré des protestations nombreuses
de nos divers correspondants ayant pra-
tiqué cette culture, et qui se refusaient à
admettre qu'une machine pût pénétrer
dans un champ de canne à l'époque de la
récolte. Aussi dans notre second article
avions-nous bien posé que le mot de mois-
sonneuse ne devait pas être pris à la lettre,
et avions-nous adopté comme titre « Ré-
colte mécanique de la canne ». C'est sous
ce même titre que nous lisons dans notre
confrère le « Louisiana Planter » une note
des plus intéressantes sur ce sujet. Rap-
prochant la récolte mécanique de la canne
de celle du coton, l'auteur de cette note
rappelle que le coton récolté à la machine
se vend toujours moins cher que le colon
cueilli à la main. La différence entre les
deux prix, rapprochée de la différence
entre les prix de revient de la cueillette,
se solde par un chiffre positif ou négatif,
dont ressort le succès ou l'échec de l'opé-
ration.
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elle récolte toutes les capsules mûres sur
le passage de la machine, même si elle ne
détériore en rien la fibre, ne peut choisir la
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ligneuses qui l'entourent. Par conséquent,
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jours moins propre que celui cueilli à la
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