Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30. 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381314h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
66 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
coloniaux ne disposaient qu'en faible quantité des éléments recon-
nus utiles à la vie des plantes dans les régions à climat tempéré,
et on s'est dès lors demandé, si par une dépense supplémentaire
d'achat d'engrais, on n'obtiendrait pas à meilleur compte l'unité
de matière première désirée.
Quoique, dans toutes nos Colonies, la culture est en presque
totalité entre les mains des indigènes et qu'on est un peu trop
accoutumé à dire que le travail pour eux ne compte pas, le simple
calcul de rendement d'une culture fait ressortir l'état précaire
dans lequel vivent et vivront encore pendant longtemps les auto-
chtones de la plupart de nos possessions, rendant également
minimes leurs facultés d'absorption et, en conséquence, le mouve-
ment commercial et le développement même d'un pays. En ce
qui concerne la culture dite européenne, si l'augmentation du
travail mécanique du sol ne balance pas les frais généraux et le
prix des travaux, l'exploitation court à sa perte. Elle ne peut l'éviter
qu'en demandant à la plante un effort supplémentaire que celle-ci
ne peut fournir qu'en trouvant dans le sol tous les éléments néces-
saires à une vie active et rapide et si elle est en état de les utiliser.
Qu'il s'agisse donc de la culture simple des indigènes ou de
celle plus compliquée des Européens, la question de l'emploi des
engrais aux Colonies est de premier ordre.
APERÇU GÉNÉRAL SUR LA COMPOSITION DES SOLS.
L'amélioration de la culture par les engrais chimiques dans les
régions tempérées est suffisamment établie pour qu'on soit tenté
d'envisager les possibilités d'amélioration du sol colonial. Des cher-
cheurs s'y sont donnés en ordre dispersé. Leurs travaux permettent
de jeter quelque lumière sur ce problème et d'envisager une action
d'ensemble méthodiquement et scientifiquement poursuivie.
La puissance utile des sols coloniaux, si on se rapporte à l'ana-
lyse chimique, et sans donner plus d'importance qu'il ne convient
aux chiffres qu'elle nous fournit, est totalement différente de celle
des terres tempérées. On estime que, dans ces dernières, une terre
de richesse moyenne doit présenter :
1 p. 1.000 d'azote;
1 p. 1.000 d'acide phosphorique;
1 p. 1.000 de potasse;
coloniaux ne disposaient qu'en faible quantité des éléments recon-
nus utiles à la vie des plantes dans les régions à climat tempéré,
et on s'est dès lors demandé, si par une dépense supplémentaire
d'achat d'engrais, on n'obtiendrait pas à meilleur compte l'unité
de matière première désirée.
Quoique, dans toutes nos Colonies, la culture est en presque
totalité entre les mains des indigènes et qu'on est un peu trop
accoutumé à dire que le travail pour eux ne compte pas, le simple
calcul de rendement d'une culture fait ressortir l'état précaire
dans lequel vivent et vivront encore pendant longtemps les auto-
chtones de la plupart de nos possessions, rendant également
minimes leurs facultés d'absorption et, en conséquence, le mouve-
ment commercial et le développement même d'un pays. En ce
qui concerne la culture dite européenne, si l'augmentation du
travail mécanique du sol ne balance pas les frais généraux et le
prix des travaux, l'exploitation court à sa perte. Elle ne peut l'éviter
qu'en demandant à la plante un effort supplémentaire que celle-ci
ne peut fournir qu'en trouvant dans le sol tous les éléments néces-
saires à une vie active et rapide et si elle est en état de les utiliser.
Qu'il s'agisse donc de la culture simple des indigènes ou de
celle plus compliquée des Européens, la question de l'emploi des
engrais aux Colonies est de premier ordre.
APERÇU GÉNÉRAL SUR LA COMPOSITION DES SOLS.
L'amélioration de la culture par les engrais chimiques dans les
régions tempérées est suffisamment établie pour qu'on soit tenté
d'envisager les possibilités d'amélioration du sol colonial. Des cher-
cheurs s'y sont donnés en ordre dispersé. Leurs travaux permettent
de jeter quelque lumière sur ce problème et d'envisager une action
d'ensemble méthodiquement et scientifiquement poursuivie.
La puissance utile des sols coloniaux, si on se rapporte à l'ana-
lyse chimique, et sans donner plus d'importance qu'il ne convient
aux chiffres qu'elle nous fournit, est totalement différente de celle
des terres tempérées. On estime que, dans ces dernières, une terre
de richesse moyenne doit présenter :
1 p. 1.000 d'azote;
1 p. 1.000 d'acide phosphorique;
1 p. 1.000 de potasse;
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