Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1933 01 août 1933
Description : 1933/08/01 (A22,N188)-1933/08/31. 1933/08/01 (A22,N188)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63813133
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
LA CULTUHE DES CAFÉIERS À MADAGASCAfi. 37
lement de nombreuses cochenilles entourent le tronc et parfois
elles sont recouvertes par un champignon.
Cette maladie est étudiée par le service phytopathologique de la
Colonie. En attendant le résultat de l'étude en cours, nous ne
pouvons que conseiller le drainage des sols où la maladie est
constatée.
ACCIDENTS PHYSIOLOGIQUES.
Apoplexie. — Dans les plantations, il arrive parfois, que des
pieds vigoureux meurent subitement, sans que l'on puisse trouver,
a l'œil nu, les traces d'une maladie.
Le feuillage des pieds atteints se fane subitement et les feuilles
tombent successivement jusqu'à la mort du sujet.
Cette maladie est encore inconnue. Le seul remède pratique
est d'arracher soigneusement toutes les racines et de brûler, sur
place, le caféier en entier.
Ensablement. — Au cours des cyclones ou des crues importantes,
les rivières déposent parfois dans les plantations des alluvions
sablonneuses, assez épaisses, qui occasionnent la mort des caféiers.
Il n'y a aucun remède pratique. Le désensablement des pieds
n a donné que des déboires et de plus il est très onéreux. Il est
préférable de remplacer les pieds morts, dès que ces alluvions se
sont améliorées ce qui nécessite souvent plusieurs années.
ANIMAUX.
Les rats, depuis de nombreuses années, rongent la pulpe des
cerises de certains caféiers et laissent tomber les grains de café à
terre. Mais jamais il n'a été signalé des dégâts importants sur les
plantations. Au cours de ces dernières années, cependant, les
rats ont même attaqué les extrémités des jeunes branches des
caféiers en les grignotant et même en les coupant totalement. La
partie rongée se flétrissait, s'inclinait, et, si elle était trop atteinte,
tombait à terre.
La région plus spécialement éprouvée fut celle de Mananjary.
Bien que le nombre de branches attaquées fut peu élevé, certains
lement de nombreuses cochenilles entourent le tronc et parfois
elles sont recouvertes par un champignon.
Cette maladie est étudiée par le service phytopathologique de la
Colonie. En attendant le résultat de l'étude en cours, nous ne
pouvons que conseiller le drainage des sols où la maladie est
constatée.
ACCIDENTS PHYSIOLOGIQUES.
Apoplexie. — Dans les plantations, il arrive parfois, que des
pieds vigoureux meurent subitement, sans que l'on puisse trouver,
a l'œil nu, les traces d'une maladie.
Le feuillage des pieds atteints se fane subitement et les feuilles
tombent successivement jusqu'à la mort du sujet.
Cette maladie est encore inconnue. Le seul remède pratique
est d'arracher soigneusement toutes les racines et de brûler, sur
place, le caféier en entier.
Ensablement. — Au cours des cyclones ou des crues importantes,
les rivières déposent parfois dans les plantations des alluvions
sablonneuses, assez épaisses, qui occasionnent la mort des caféiers.
Il n'y a aucun remède pratique. Le désensablement des pieds
n a donné que des déboires et de plus il est très onéreux. Il est
préférable de remplacer les pieds morts, dès que ces alluvions se
sont améliorées ce qui nécessite souvent plusieurs années.
ANIMAUX.
Les rats, depuis de nombreuses années, rongent la pulpe des
cerises de certains caféiers et laissent tomber les grains de café à
terre. Mais jamais il n'a été signalé des dégâts importants sur les
plantations. Au cours de ces dernières années, cependant, les
rats ont même attaqué les extrémités des jeunes branches des
caféiers en les grignotant et même en les coupant totalement. La
partie rongée se flétrissait, s'inclinait, et, si elle était trop atteinte,
tombait à terre.
La région plus spécialement éprouvée fut celle de Mananjary.
Bien que le nombre de branches attaquées fut peu élevé, certains
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