Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30. 1933/09/01 (A22,N189)-1933/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381314h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
LES ENGRAIS AUX COLONIES. 69
La première remarque est que, quelle que soit la richesse du
sol en un des éléments, il existe une faiblesse générale de la base.
La chaux fait défaut. Elle peut être remplacée en partie par la
magnésie dans la constitution de la plante et notamment dans les
organes caduques. Mais son action dans le sol peut être différente
de la première. Il est regrettable que le plus grand nombre des
analyses ne fasse pas mention de cette dernière base. Mais si on
envisage celles qui ont été effectuées en tenant compte de ce
dernier élément, on constate encore que la déficience de base
reste la règle générale bien que la quantité de magnésie renfermée
dans le sol soit supérieure à la chaux. L'acidité des sols est donnée
par un Ph qui, à Madagascar, varie entre 4,6 et 7,3 et se situe
pour la presque totalité aux environs de 5,5. En côte d'Ivoire
le Ph varie de 4,8 à 7,3, mais se tient d'une manière générale
dans les environs de 4,8. La comparaison des analyses des terres
du Sénégal, du Soudan et du Dahomey avec les précédentes
conduisent à penser que ces terres ont un Ph semblable et même
inférieur.
Quand, d'autre part, on se reporte aux essais d'engrais qui ont
été effectués, le plus souvent sans étude suffisamment poussée,
on constate que la plante réagit mal à l'application de l'engrais.
Dans des essais comparatifs le témoin donne plus que la parcelle
améliorée, ou bien cette dernière présente une augmentation si
minime qu'on peut la considérer comme nulle, et dans tous les
cas comme insuffisante pour permettre l'utilisation de la matière
améliorante. On est tenté de penser que cette anomalie généralisée
provient de l'insuffisance générale de l'élément calcique.
En dehors de cette remarque, les tableaux précédents font res-
sortir que si la question précitée doit être toujours envisagée,
il ne saurait, en aucune façon, être établi de règle commune à l'amé-
lioration des diverses terres dans les conditions de cultures iden-
tiques, et à fortiori dans le cas de cultures de plantes diverses.
Il existe, en effet, des terres riches, même très riches en certains
éléments, d'autres de valeur moyenne et enfin de très pauvres.
La première question à résoudre à notre avis aux Colonies est
celle de l'alimentation des autochtones. Il est inutile et voire
même illogique, pour ne pas dire plus, de vouloir introduire
dans une contrée une culture industrielle si l'alimentation de la
La première remarque est que, quelle que soit la richesse du
sol en un des éléments, il existe une faiblesse générale de la base.
La chaux fait défaut. Elle peut être remplacée en partie par la
magnésie dans la constitution de la plante et notamment dans les
organes caduques. Mais son action dans le sol peut être différente
de la première. Il est regrettable que le plus grand nombre des
analyses ne fasse pas mention de cette dernière base. Mais si on
envisage celles qui ont été effectuées en tenant compte de ce
dernier élément, on constate encore que la déficience de base
reste la règle générale bien que la quantité de magnésie renfermée
dans le sol soit supérieure à la chaux. L'acidité des sols est donnée
par un Ph qui, à Madagascar, varie entre 4,6 et 7,3 et se situe
pour la presque totalité aux environs de 5,5. En côte d'Ivoire
le Ph varie de 4,8 à 7,3, mais se tient d'une manière générale
dans les environs de 4,8. La comparaison des analyses des terres
du Sénégal, du Soudan et du Dahomey avec les précédentes
conduisent à penser que ces terres ont un Ph semblable et même
inférieur.
Quand, d'autre part, on se reporte aux essais d'engrais qui ont
été effectués, le plus souvent sans étude suffisamment poussée,
on constate que la plante réagit mal à l'application de l'engrais.
Dans des essais comparatifs le témoin donne plus que la parcelle
améliorée, ou bien cette dernière présente une augmentation si
minime qu'on peut la considérer comme nulle, et dans tous les
cas comme insuffisante pour permettre l'utilisation de la matière
améliorante. On est tenté de penser que cette anomalie généralisée
provient de l'insuffisance générale de l'élément calcique.
En dehors de cette remarque, les tableaux précédents font res-
sortir que si la question précitée doit être toujours envisagée,
il ne saurait, en aucune façon, être établi de règle commune à l'amé-
lioration des diverses terres dans les conditions de cultures iden-
tiques, et à fortiori dans le cas de cultures de plantes diverses.
Il existe, en effet, des terres riches, même très riches en certains
éléments, d'autres de valeur moyenne et enfin de très pauvres.
La première question à résoudre à notre avis aux Colonies est
celle de l'alimentation des autochtones. Il est inutile et voire
même illogique, pour ne pas dire plus, de vouloir introduire
dans une contrée une culture industrielle si l'alimentation de la
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