Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1933 01 avril 1933
Description : 1933/04/01 (A22,N184)-1933/04/30. 1933/04/01 (A22,N184)-1933/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381307c
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 133
de « Jurnhai", les poils repoussent ; queue et crinière redeviennent
normales. Les poils de remplacement n'ont, d'ailleurs, ni la cou-
leur, ni la texture de ceux qui sont tombés, sous l'influence du
« Jurnhai".
Bœuf, chèvre, mouton, sont avides de Leucoena et ne subissent
aucune action épilatoire.
F. HEIM DE BALSAC, qui avait cherché à isoler les principes actifs
de L. glauca [Société française d'Agriculture coloniale, 13 novembre
1903] (Un alcaloïde, caractérisé dans les feuilles, semble être le
principe actif) sur des lots de feuilles, adressés par le R. P. Düss,
auteur de la flore de la Guadeloupe, conserve une lettre inédite
de ce zélé botaniste antillais, où sont mis en évidence 2 points :
chevaux et poulains, lâchés dans les savanes, sont fréquemment
épilés sur leur queue et crinière du fait de Leucoena; les crins du
cheval (queue et crinière) tombent seuls, les poils ne sont pas
touchés, une forte dose de feuilles, en un seul repas, peut rendre
le cheval très malade; les lapins nourris de feuilles de Leucoena
ne tardent pas à mourir.
Il y aurait lieu de vérifier, par de nouvelles observations, l'exten-
sion des lésions à d'autres phanères, puisque MORRIS a vu une fois
un cheval, alimenté au Leucoena, perdre, après sa queue et sa cri-
nière, ses sabots, qui, d'ailleurs repoussèrent, après la suppres-
sion de la légumineuse dans la ration alimentaire.
C'est, évidemment, à L. glauca que se rapporte l'observation,
passée inaperçue, semble-t-il, dans le Manuel pratique des cultures
tropicales, 1893, de P. SAGOr et E. RAOUL (T. I., p. 478). a A la
Réunion, les chevaux recherchent avidement le feuillage d'une
légumineuse, à lfeurs en boules blanches, qui détermine chez
eux la chute des poils, mais sans accidents plus graves". Les deux
auteurs rapportent, avec doute, la légumineuse visée à Acacia
lophanta. L. glauca Benth. avait primitivement été considérée
comme Acacia : A. glauca Moench.
Les lecteurs de Y Agronomie Coloniale ne seraient-ils pas bien
inspirés de recueillir et de transmettre toutes observations et
expérimentations utiles, touchant le pouvoir épilant d'une plante,
dont l'extension est si hautement prônée et de fixer les doses
auxquelles l'action nocive s'accuse.
H. H. de B.
de « Jurnhai", les poils repoussent ; queue et crinière redeviennent
normales. Les poils de remplacement n'ont, d'ailleurs, ni la cou-
leur, ni la texture de ceux qui sont tombés, sous l'influence du
« Jurnhai".
Bœuf, chèvre, mouton, sont avides de Leucoena et ne subissent
aucune action épilatoire.
F. HEIM DE BALSAC, qui avait cherché à isoler les principes actifs
de L. glauca [Société française d'Agriculture coloniale, 13 novembre
1903] (Un alcaloïde, caractérisé dans les feuilles, semble être le
principe actif) sur des lots de feuilles, adressés par le R. P. Düss,
auteur de la flore de la Guadeloupe, conserve une lettre inédite
de ce zélé botaniste antillais, où sont mis en évidence 2 points :
chevaux et poulains, lâchés dans les savanes, sont fréquemment
épilés sur leur queue et crinière du fait de Leucoena; les crins du
cheval (queue et crinière) tombent seuls, les poils ne sont pas
touchés, une forte dose de feuilles, en un seul repas, peut rendre
le cheval très malade; les lapins nourris de feuilles de Leucoena
ne tardent pas à mourir.
Il y aurait lieu de vérifier, par de nouvelles observations, l'exten-
sion des lésions à d'autres phanères, puisque MORRIS a vu une fois
un cheval, alimenté au Leucoena, perdre, après sa queue et sa cri-
nière, ses sabots, qui, d'ailleurs repoussèrent, après la suppres-
sion de la légumineuse dans la ration alimentaire.
C'est, évidemment, à L. glauca que se rapporte l'observation,
passée inaperçue, semble-t-il, dans le Manuel pratique des cultures
tropicales, 1893, de P. SAGOr et E. RAOUL (T. I., p. 478). a A la
Réunion, les chevaux recherchent avidement le feuillage d'une
légumineuse, à lfeurs en boules blanches, qui détermine chez
eux la chute des poils, mais sans accidents plus graves". Les deux
auteurs rapportent, avec doute, la légumineuse visée à Acacia
lophanta. L. glauca Benth. avait primitivement été considérée
comme Acacia : A. glauca Moench.
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dont l'extension est si hautement prônée et de fixer les doses
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H. H. de B.
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