Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1933 01 avril 1933
Description : 1933/04/01 (A22,N184)-1933/04/30. 1933/04/01 (A22,N184)-1933/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381307c
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
124 DURÉE DU JOUR ET INTENSITÉ DE LA LUMIÈRE
que les rhizomes, les tubercules, les fruits, etc., tandis que la
lumière diffuse tend à l'utilisation des matières nutritives et, par
conséquent, augmente la croissance des organes comme les
feuilles, les tiges vertes, etc.
La formation de la chlorophylle est aussi influencée par la
lumière. Il est actuellement bien établi que la lumière est néces-
saire, mais pas essentielle, pour la formation de la chlorophylle
(Pelladin, 1923). Liubimenko (1915) montra que les plantes
héliophobes sont plus riches en chlorophylle que les plantes hélio-
philes. Il établit que, dans certaines limites, une plus grande
quantité de lumière et une plus haute température déterminent
une plus faible quantité de chlorophylle formée.
La forme et la position des plantes sont également influencées
par la lumière. Wiesner (19 1 1) établit que les plantes, spéciale-
ment celles qui sont le mieux adaptées à la pleine lumière solaire,
sont caractérisées par le fait que leurs feuilles et leurs autres par-
ties vertes sont placées de manière à ne pas recevoir en plein la
lumière à ses plus grandes intensités, mais à ses plus faibles.
Mason (1925) montra que la croissance normale des feuilles
du palmier dattier a lieu surtout dans l'espace de temps qui
s'écoule du coucher au lever du soleil ; elle a lieu également dans
une certaine mesure dans l'autre période de la journée, lorsque
les rayons directs du soleil sont interceptés, par un écran de
nuages par exemple ; en pleine insolation directe du soleil, l'élon-
gation de la feuille cesse entièrement. La croissance en absence
de la lumière directe du soleil est, semble-t-il, due à la fermeture
de stomates arrêtant la transpiration et augmentant la turges-
cence dans les tissus du méristème.
Même la quantité de matière sèche de la plante est influencée
par la durée du jour ou l'intensité de la lumière. Miller (192 4i)
trouva que pour le blé et le sorgho la quantité de matière sèche
dans les feuilles commence à croître de à à 6 heures, atteint son
maximum environ entre 14 et 18 heures et diminue ensuite jus-
qu'au lendemain matin.
Nous voudrions maintenant appeler l'attention plus spécia-
lement sur l'influence du facteur durée du jour sur les plantes et sur
les variations qu'il est possible de lui faire subir artificiellement
dans le cours de la période végétative de la plante. Ces variations
que les rhizomes, les tubercules, les fruits, etc., tandis que la
lumière diffuse tend à l'utilisation des matières nutritives et, par
conséquent, augmente la croissance des organes comme les
feuilles, les tiges vertes, etc.
La formation de la chlorophylle est aussi influencée par la
lumière. Il est actuellement bien établi que la lumière est néces-
saire, mais pas essentielle, pour la formation de la chlorophylle
(Pelladin, 1923). Liubimenko (1915) montra que les plantes
héliophobes sont plus riches en chlorophylle que les plantes hélio-
philes. Il établit que, dans certaines limites, une plus grande
quantité de lumière et une plus haute température déterminent
une plus faible quantité de chlorophylle formée.
La forme et la position des plantes sont également influencées
par la lumière. Wiesner (19 1 1) établit que les plantes, spéciale-
ment celles qui sont le mieux adaptées à la pleine lumière solaire,
sont caractérisées par le fait que leurs feuilles et leurs autres par-
ties vertes sont placées de manière à ne pas recevoir en plein la
lumière à ses plus grandes intensités, mais à ses plus faibles.
Mason (1925) montra que la croissance normale des feuilles
du palmier dattier a lieu surtout dans l'espace de temps qui
s'écoule du coucher au lever du soleil ; elle a lieu également dans
une certaine mesure dans l'autre période de la journée, lorsque
les rayons directs du soleil sont interceptés, par un écran de
nuages par exemple ; en pleine insolation directe du soleil, l'élon-
gation de la feuille cesse entièrement. La croissance en absence
de la lumière directe du soleil est, semble-t-il, due à la fermeture
de stomates arrêtant la transpiration et augmentant la turges-
cence dans les tissus du méristème.
Même la quantité de matière sèche de la plante est influencée
par la durée du jour ou l'intensité de la lumière. Miller (192 4i)
trouva que pour le blé et le sorgho la quantité de matière sèche
dans les feuilles commence à croître de à à 6 heures, atteint son
maximum environ entre 14 et 18 heures et diminue ensuite jus-
qu'au lendemain matin.
Nous voudrions maintenant appeler l'attention plus spécia-
lement sur l'influence du facteur durée du jour sur les plantes et sur
les variations qu'il est possible de lui faire subir artificiellement
dans le cours de la période végétative de la plante. Ces variations
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