Les progrès des exportations coloniales sont surtout sensibles depuis 1921 et concernent plus spécialement Madagascar.
Malgré les résultats enregistrés en 1982 comparés à ceux de 1913, les exportations coloniales ne représentent jusqu'à ce jour qu'une faible proportion des importations dont nous avons besoin.
Quelques-unes de nos possessions d'outre-mer comme la Gua- deloupe, la Martinique, la Nouvelle-Calédonie, le Tonkin (2), la partie centrale de Madagascar (3), certains points du Cameroun sont en mesure de fournir des cafés très fins ou fins dont les exportations sont parfois nettement en régression (Guadeloupe) ou en faible progrès (Nouvelle-Calédonie).
La plus grande partie de notre production coloniale est malheu- reusement formée de cafés communs ou ordinaires provenant d'es- pèces botaniques très remarquables au point de vue agronomique, à cause de leur productivité et de leur résistance aux maladies, mais de valeur secondaire pour le consommateur.
(1) Provenant de la Côte d'Ivoire.
(2> Le bon café du Tonkin trouve en grande partie sur place un débouché inté- ressant.
(3) Surtout consommé sur place. Grande extension improbable.
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