Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1932 01 octobre 1932
Description : 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31. 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381283d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
EN AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE. 149
de cultiver le bananier. Aussi, la moyenne des rendements ne
tarda-t-elle pas à atteindre i5, puis 20 et 2 5 tonnes à l'hectare.
Nombreuses sont les plantations qui dépassent 3 o tonnes et sont
même arrivées à 45. Nous sommes certains que grâce à l'expé-
rience qu'ont acquise les planteurs, expérience dont ils feront
bénéficier les nouveaux arrivants, la moyenne des rendements
atteindra ce chiffre.
Il ne faut cependant guère l'espérer la première année qui
suivra la plantation; mais on peut l'obtenir à partir de la troisième.
Mais pour cela, il ne faut aucune solution de continuité dans l'ap-
plication des méthodes culturales et des engrais, car il est plus
difficile de reprendre une plantation négligée pendant une saison
que de la refaire en entier. Une plantation de bananier, bien entre-
tenue dure douze à quatorze ans; mais après cette date, on a
intérêt à la détruire et la refaire.
ENNEMIS DU BANANIER.
Jusqu'à ce jour, nos plantations de la Guinée n'ont subi des
dommages très graves que du fait des invasions de sauterelles,
et de poussées cryptogramiques localisées.
Sauterelles.
Il existe, dans toute la colonie, une sauterelle indigène qui cause
des dégâts assez importants dans les cultures du pays. Elle s'at-
taque principalement aux plantes maraîchères, aux arbres frui-
tiers : orangers, citronniers, mandariniers, bananiers. On la détruit
en lui donnant la chasse le matin, quand elle est engourdie par
la fraîcheur.
Elle disparait généralement pendant la saison des pluies.
En 1929, la Guinée subit les premières attaques d'un autre
acridien plus dangereux : la sauterelle pèlerin du Maroc, dont les
invasions s'accrurent en 1980 et 1931. Mal outillés pour la lutte
contre ce fléau, les planteurs virent, surtout en 1981, leurs plan-
tations presque entièrement ravagées par les insectes ailés nés
dans le pays, ou provenant de nouvelles invasions. La récolte de
la saison sèche de cette année fut anéantie. Il ne resta, comme
ressource aux exploitants, que de recéper les bananiers ravagés
de cultiver le bananier. Aussi, la moyenne des rendements ne
tarda-t-elle pas à atteindre i5, puis 20 et 2 5 tonnes à l'hectare.
Nombreuses sont les plantations qui dépassent 3 o tonnes et sont
même arrivées à 45. Nous sommes certains que grâce à l'expé-
rience qu'ont acquise les planteurs, expérience dont ils feront
bénéficier les nouveaux arrivants, la moyenne des rendements
atteindra ce chiffre.
Il ne faut cependant guère l'espérer la première année qui
suivra la plantation; mais on peut l'obtenir à partir de la troisième.
Mais pour cela, il ne faut aucune solution de continuité dans l'ap-
plication des méthodes culturales et des engrais, car il est plus
difficile de reprendre une plantation négligée pendant une saison
que de la refaire en entier. Une plantation de bananier, bien entre-
tenue dure douze à quatorze ans; mais après cette date, on a
intérêt à la détruire et la refaire.
ENNEMIS DU BANANIER.
Jusqu'à ce jour, nos plantations de la Guinée n'ont subi des
dommages très graves que du fait des invasions de sauterelles,
et de poussées cryptogramiques localisées.
Sauterelles.
Il existe, dans toute la colonie, une sauterelle indigène qui cause
des dégâts assez importants dans les cultures du pays. Elle s'at-
taque principalement aux plantes maraîchères, aux arbres frui-
tiers : orangers, citronniers, mandariniers, bananiers. On la détruit
en lui donnant la chasse le matin, quand elle est engourdie par
la fraîcheur.
Elle disparait généralement pendant la saison des pluies.
En 1929, la Guinée subit les premières attaques d'un autre
acridien plus dangereux : la sauterelle pèlerin du Maroc, dont les
invasions s'accrurent en 1980 et 1931. Mal outillés pour la lutte
contre ce fléau, les planteurs virent, surtout en 1981, leurs plan-
tations presque entièrement ravagées par les insectes ailés nés
dans le pays, ou provenant de nouvelles invasions. La récolte de
la saison sèche de cette année fut anéantie. Il ne resta, comme
ressource aux exploitants, que de recéper les bananiers ravagés
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