Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1932 01 septembre 1932
Description : 1932/09/01 (A21,N177)-1932/09/30. 1932/09/01 (A21,N177)-1932/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812820
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 109
Dans la province de Puttalam (Ceylan) on a constaté, en 1 981,
une maladie étrange : les feuilles deviennent brunes et pendent
autour de la tige du palmier, la couronne parait cassée et se penche
d'un côté. L'étude de ce phénomène a amené à une conclusion,
que la cause de cette maladie est la sécheresse prolongée; les
palmiers, entourés d'eau stagnante, en souffrent plus, parce que
l'eau, à la suite d'une forte évaporation, devient très saline et,
est ainsi nuisible aux racines.
Cette maladie est efficacement combattue par une culture
perfectionnée, par de bonnes façons culturales : labourage pro-
fond, qui permet aux racines de s'enfoncer davantage; ces moyens
augmentent la vigueur et la résistance du cocotier à la sécheresse.
Il faut aussi remplacer les vieux palmiers par des jeunes qui se
développent bien sous l'ombrage des cocotiers âgés, lesquels
empêchent une forte évaporation par les feuilles, et atténuent
l'effet de la sécheresse.
La bonne conservation des noix de cocos donne un coprah de
meilleure qualité; pour cela il faut récolter les noix avant qu'elles
arrivent à complète maturité, sans être tout à fait vertes.
Pour le transport on prend les noix entières, en évitant celles
qui sont cassées; on obtient alors un coprah propre.
La conservation des noix se fait en petits tas ne dépassant pas
i mètre de hauteur; dans les tas plus hauts, se produit une fer-
mentation; celle-ci se produit également avec des noix trop
brunes, ramassées par terre. La durée de conservation est norma-
lement d'un mois, mais on peut la réduire pour des raisons
financières quand les prix du coprah sont élevés par exemple,
ou si l'on a besoin de vendre. Dans ce cas on sèche le coprah
au four. Les expériences faites à Ceylan ont démontré que la
bonne conservation donne un coprah de bonne qualité, qui
obtient de hauts prix; les noix vertes donnent le meilleur coprah.
Le poids de la récolte est plus élevé quand la conservation
dure un mois, et moins élevé si ce délai est réduit; la quantité
d'huile change également, dans les mêmes proportions.
E. L.
Dans la province de Puttalam (Ceylan) on a constaté, en 1 981,
une maladie étrange : les feuilles deviennent brunes et pendent
autour de la tige du palmier, la couronne parait cassée et se penche
d'un côté. L'étude de ce phénomène a amené à une conclusion,
que la cause de cette maladie est la sécheresse prolongée; les
palmiers, entourés d'eau stagnante, en souffrent plus, parce que
l'eau, à la suite d'une forte évaporation, devient très saline et,
est ainsi nuisible aux racines.
Cette maladie est efficacement combattue par une culture
perfectionnée, par de bonnes façons culturales : labourage pro-
fond, qui permet aux racines de s'enfoncer davantage; ces moyens
augmentent la vigueur et la résistance du cocotier à la sécheresse.
Il faut aussi remplacer les vieux palmiers par des jeunes qui se
développent bien sous l'ombrage des cocotiers âgés, lesquels
empêchent une forte évaporation par les feuilles, et atténuent
l'effet de la sécheresse.
La bonne conservation des noix de cocos donne un coprah de
meilleure qualité; pour cela il faut récolter les noix avant qu'elles
arrivent à complète maturité, sans être tout à fait vertes.
Pour le transport on prend les noix entières, en évitant celles
qui sont cassées; on obtient alors un coprah propre.
La conservation des noix se fait en petits tas ne dépassant pas
i mètre de hauteur; dans les tas plus hauts, se produit une fer-
mentation; celle-ci se produit également avec des noix trop
brunes, ramassées par terre. La durée de conservation est norma-
lement d'un mois, mais on peut la réduire pour des raisons
financières quand les prix du coprah sont élevés par exemple,
ou si l'on a besoin de vendre. Dans ce cas on sèche le coprah
au four. Les expériences faites à Ceylan ont démontré que la
bonne conservation donne un coprah de bonne qualité, qui
obtient de hauts prix; les noix vertes donnent le meilleur coprah.
Le poids de la récolte est plus élevé quand la conservation
dure un mois, et moins élevé si ce délai est réduit; la quantité
d'huile change également, dans les mêmes proportions.
E. L.
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