Presse et revues
44 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1932 01 octobre 1932
Description : 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31. 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381283d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
140 LA CULTURE DU BANANIER
en place * du bulbe du rejet se pratique plus ou moins profondé-
ment suivant la nature du sol; il est logique de ne pas trop
l'enfouir dans les terrains humides et même parfaitement drai-
nés, comme de faire le contraire dans ceux qui se dessèchent
trop vite ou qui sont exposés à la violence des vents. Le bon sens
du planteur est, en cela, son meilleur guide.
Fumure de la plantation.
Le bananier est une plante très exigeante en engrais. Sa
composition prouve que la potasse lui est particulièrement indis-
pensable. Il n'y a, pour en être convaincu, à défaut d'analyse,
qu'à voir les indigènes extraire des cendres de bananier la potasse
qui leur est nécessaire pour la fabrication de leur savon ou autres
usages domestiques. On observe, également, que les bananiers
végétant dans un milieu renfermant de la cendre (environs de
cases, fosses où l'on incinère des souches d'arbres ou des détritus
végétaux) sont beaucoup plus vigoureux et productifs que les
autres. On a même remarqué que les régimes qu'ils produisaient,
portaient des mains plus serrées et des bananes moins grosses
ayant une enveloppe plus épaisse. La base de la fumure du
bananier doit être, autant que possible, le fumier et la cendre,
c'est-à-dire l'engrais organique et l'engrais potassique, allié
avec une quantité suffisante d'éléments phosphatés et de chaux.
Mais, dans nos colonies, le planteur n'ayant pas souvent à sa
disposition des quantités suffisantes de fumier et de cendres,
doit recourir aux engrais chimiques très coûteux et de conser-
vation plus difficile. Il a donc intérêt, dans ce cas, à donner à sa
plantation une base organique (fumier, cendre, composts) par
périodes, tous les deux ou trois ans par exemple et suivant
ses possibilités, et d'utiliser les engrais chimiques comme com-
plément. La fumure organique apportera l'aliment de constitu-
tion; la fumure chimique, l'aliment réparateur de compensation
ou de restitution.
On peut se procurer, en Guinée, du fumier d'étable, des
guanos de poissons; on y trouve même des guanos d'oiseaux
encore peu exploités. L'abondance des végétaux herbacés permet
l'emploi de nombreuses combinaisons pour la fabrication du
fumier artificiel. Le planteur s'efforcera de ne perdre et négliger
en place * du bulbe du rejet se pratique plus ou moins profondé-
ment suivant la nature du sol; il est logique de ne pas trop
l'enfouir dans les terrains humides et même parfaitement drai-
nés, comme de faire le contraire dans ceux qui se dessèchent
trop vite ou qui sont exposés à la violence des vents. Le bon sens
du planteur est, en cela, son meilleur guide.
Fumure de la plantation.
Le bananier est une plante très exigeante en engrais. Sa
composition prouve que la potasse lui est particulièrement indis-
pensable. Il n'y a, pour en être convaincu, à défaut d'analyse,
qu'à voir les indigènes extraire des cendres de bananier la potasse
qui leur est nécessaire pour la fabrication de leur savon ou autres
usages domestiques. On observe, également, que les bananiers
végétant dans un milieu renfermant de la cendre (environs de
cases, fosses où l'on incinère des souches d'arbres ou des détritus
végétaux) sont beaucoup plus vigoureux et productifs que les
autres. On a même remarqué que les régimes qu'ils produisaient,
portaient des mains plus serrées et des bananes moins grosses
ayant une enveloppe plus épaisse. La base de la fumure du
bananier doit être, autant que possible, le fumier et la cendre,
c'est-à-dire l'engrais organique et l'engrais potassique, allié
avec une quantité suffisante d'éléments phosphatés et de chaux.
Mais, dans nos colonies, le planteur n'ayant pas souvent à sa
disposition des quantités suffisantes de fumier et de cendres,
doit recourir aux engrais chimiques très coûteux et de conser-
vation plus difficile. Il a donc intérêt, dans ce cas, à donner à sa
plantation une base organique (fumier, cendre, composts) par
périodes, tous les deux ou trois ans par exemple et suivant
ses possibilités, et d'utiliser les engrais chimiques comme com-
plément. La fumure organique apportera l'aliment de constitu-
tion; la fumure chimique, l'aliment réparateur de compensation
ou de restitution.
On peut se procurer, en Guinée, du fumier d'étable, des
guanos de poissons; on y trouve même des guanos d'oiseaux
encore peu exploités. L'abondance des végétaux herbacés permet
l'emploi de nombreuses combinaisons pour la fabrication du
fumier artificiel. Le planteur s'efforcera de ne perdre et négliger
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