Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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y LA CULTURE DU BANANIER EN AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE (1), PAR
L. BROSSAT, Ingénieur d'Agronomie coloniale.
(Suite.)
Le forage des trous se fait à la pioche et à la pelle ordinaire, la pelle-bêche servant utilement à en niveller les parois. Plus une fosse sera spacieuse, meilleure elle sera; on observe généralement les dimensions suivantes : 1 m. 20 de largeur, o m. 60 de profondeur, qui représentent un minimum suffi- sant.
Le manœuvre, chargé de ce travail, aura soin d'observer les alignements, de ne pas mélanger la terre de surface avec celle du sous-sol, d'ameublir la terre du fond du trou aussi profon- dément que possible, sans la retirer.
Cette opération doit se faire au moins deux mois avant la mise en place, de façon à permettre une bonne aération du sol.
On la confie souvent à la tâche aux travailleurs qui arrivent, selon la nature du terrain, à creuser trente trous par journée.
Au lieu de creuser des trous, certains planteurs préfèrent ouvrir sur les lignes piquetées, de larges et profondes tranchées qu'ils comblent, en partie, avec tous les détritus herbacés prove- nant du nettoyage. Cette méthode présente l'avantage d'ameu- blir davantage la terre. Elle peut être pratiquée à la tâche, mais elle est plus longue et coûteuse.
PLANTATION.
Le planteur doit apporter au choix des rejets de bananier la plus sérieuse attention. On trouve à acheter des rejets au prix
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