Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
110 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Nous allons examiner, maintenant, chaque culture industrielle et voir les progrès réalisés pour chacune d'elle depuis 1922, date de notre arrivée au Togo.
COCOTIER.
Vous savez tous que le cocotier ne se développe normalement que dans le voisinage de la mer, qu'il est peu exigeant, sur la richesse du sol à condition d'être exposé à l'air salin.
Tout le littoral entre Lomé et Anécho est planté en cocotiers.
La plupart des plantations sont de faible étendue et appartien- nent toutes aux indigènes. On trouve toutefois 2 cocoteraies, Kpémé et Bagida, à 5 o et 1^5 hectares, anciennes plantations allemandes préemptées par le Territoire et louées actuellement à des notables indigènes.
Tous les terrains sablonneux propices à cette culture ont été depuis 1922 régulièrement plantés. Le cocotier peut néanmoins croitre dans l'intérieur des terres sur une zone de 2 o kilomètres de profondeur; aussi l'administration fait elle établir des plan- tations d'essais près des lagunes où l'eau est légèrement salée: lac Togo-Wokoutimé-Aklakou. Si ces essais sont concluants, les indigènes seront encouragés dans cette voie.
Vous m'excuserez de vous citer tant de chiffres, mais ceux-ci prennent toute leur valeur dans l'exposé d'une situation écono- mique. Les exportations de coprah , qui s'élevaient à 740 tonnes, en 1929, sont passées à 909 tonnes en 1929.
PALMIER A HUILE.
Très répandu dans le Bas-Togo, mais est particulièrement abon- dant dans les régions humides du cercle de Klouto et du Mono.
On distingue communément plusieurs variétés dont les caractères sont basés sur l'épaisseur de la coque. Les formes les plus répan- dues sont le Dé (Elœis nigrescens) à coque très épaisse, fruits rouges et noirs à maturité ne renfermant que peu de péricarpe et le Sédé (Elœis virescens) à fruits verts avant maturité.
Il n'existe pas à proprement parler de plantations au Togo; on rencontre uniquement de vastes peuplements plus ou moins
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