Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30. 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812768
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL D'AGRICULTURE TROPICALE. 71
en bois précieux, sont groupées à proximité de la mer, de sorte
que les récoltes ne doivent franchir, pour arriver à la côte, que
4oo à 5oo kilomètres. Tel est le cas de la plupart des colonies
anglaises, françaises et portugaises de l'Afrique occidentale, des
régions brésiliennes productrices de café, de l'Indochine, de la
Malaisie et des Indes Néerlandaises. Les plus favorisées, telles
que la Côte d'Or, ne transportent même que sur 3oo à 400 kilo-
mètres.
Tout autre est la situation des pays continentaux, éloignés des
rivages de l'Océan; pour eux le transport terrestre pose de beau-
coup le problème le plus urgent et le plus difficile.
De toutes les colonies africaines, le Congo belge est la plus
mal située à ce point de vue capital; il occupe le centre même de
l'Afrique. Seuls, les districts du Bas-Congo et du Moyen-Congo
se trouvent dans des situations comparables à celles des autres
colonies africaines.
Les neuf dixièmes du Congo sont chargés d'un transport de
1.000 à i.5oo kilomètres, transport très lourd et qui serait
écrasant si la Providence ne nous avait donné deux avantages
que la crise va mettre en vive lumière, le fleuve et ses rivières
navigables, et, d'autre part, les mines de cuivre du Katanga.
Le fleuve, qui dessert les régions agricoles les plus riches de la
colonie, c'est-à-dire la zone équatoriale, peut, si nous le voulons,
transporter les récoltes à très bas prix. Quant aux mines de cuivre,
en fournissant un trafic très important, régulier et de haute valeur
au chemin de fer du Bas-Congo-Katanga et de Lobito bay, elles
leur permettront d'offrir aux produits de l'agriculture des tarifs
très modérés qui seront d'autant plus nécessaires que ces voies
ferrées desservent les régions les moins fertiles de la colonie.
Celle-ci, toutefois, malgré ses dons naturels, restera toujours
atteinte d'un défaut, que la prospérité d'avant guerre nous a
fait oublier quelque peu, mais que nous ne pouvons assez
affirmer et rappeler. Car, pour que les produits du Congo puissent
jouir des mêmes avantages que ceux des colonies voisines, il
faudrait que les transports, depuis l'intérieur jusque Léopoldville,
fussent entièrement gratuits.
en bois précieux, sont groupées à proximité de la mer, de sorte
que les récoltes ne doivent franchir, pour arriver à la côte, que
4oo à 5oo kilomètres. Tel est le cas de la plupart des colonies
anglaises, françaises et portugaises de l'Afrique occidentale, des
régions brésiliennes productrices de café, de l'Indochine, de la
Malaisie et des Indes Néerlandaises. Les plus favorisées, telles
que la Côte d'Or, ne transportent même que sur 3oo à 400 kilo-
mètres.
Tout autre est la situation des pays continentaux, éloignés des
rivages de l'Océan; pour eux le transport terrestre pose de beau-
coup le problème le plus urgent et le plus difficile.
De toutes les colonies africaines, le Congo belge est la plus
mal située à ce point de vue capital; il occupe le centre même de
l'Afrique. Seuls, les districts du Bas-Congo et du Moyen-Congo
se trouvent dans des situations comparables à celles des autres
colonies africaines.
Les neuf dixièmes du Congo sont chargés d'un transport de
1.000 à i.5oo kilomètres, transport très lourd et qui serait
écrasant si la Providence ne nous avait donné deux avantages
que la crise va mettre en vive lumière, le fleuve et ses rivières
navigables, et, d'autre part, les mines de cuivre du Katanga.
Le fleuve, qui dessert les régions agricoles les plus riches de la
colonie, c'est-à-dire la zone équatoriale, peut, si nous le voulons,
transporter les récoltes à très bas prix. Quant aux mines de cuivre,
en fournissant un trafic très important, régulier et de haute valeur
au chemin de fer du Bas-Congo-Katanga et de Lobito bay, elles
leur permettront d'offrir aux produits de l'agriculture des tarifs
très modérés qui seront d'autant plus nécessaires que ces voies
ferrées desservent les régions les moins fertiles de la colonie.
Celle-ci, toutefois, malgré ses dons naturels, restera toujours
atteinte d'un défaut, que la prospérité d'avant guerre nous a
fait oublier quelque peu, mais que nous ne pouvons assez
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jouir des mêmes avantages que ceux des colonies voisines, il
faudrait que les transports, depuis l'intérieur jusque Léopoldville,
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