Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A18,N133)-1929/01/31. 1929/01/01 (A18,N133)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379148t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages.- .......... Page(s) .......... 1
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- BIBLIOGRAPHIE: Ray. C. P. BOONE: Rendements du Cacao et du Café (C.C.) - Ch. RIVIÈRE: Traité pratique d'agriculture pour le nord de l'
(C. C.). - GRAFFIGNY: Les Industries du Caoutchouc (C. C.). - Le Con Colonies (C. C.)
- .......... Page(s) .......... 29
LE RIZ SUR LA CÔTE OUEST DE MADAGASCAR. 11
Par contre, le riz de saison sèche, le vary jeby est presque tou-
jours opaque. Et comme cette culture est la plus importante,
il en résulte que la plus forte partie du tonnage, fourni par
Majunga, est constitué par du riz opaque.
L'opacité du vary jeby est le fait des causes suivantes : cette
culture s'effectue en saison sèche, de mai à novembre, par con-
séquent en période d'hiver et d'arrêt de la végétation. A cette
époque de l'année il ne pleut pas sur la côte ouest. La végétation
s'effectue dans une atmosphère extrêmement sèche, ce qui ne
paraît pas être une condition très favorable. L'eau d'irrigation
est entièrement fournie artificiellement soit par dérivation de
rivières, soit par pompage. L'eau de pluie fait complètement
défaut; c'est à déplorer également, car il est reconnu que l'eau
de pluie, en particulier dans les régions très orageuses de la
zone intertropicale, est très riche en azote assimilable. Les analyses
effectuées au Kentucky (E.-U.) ont démontré que dans cette
région, où il tombe en moyenne 1.086 millimètres d'eau annuel-
lement, le sol recevait en moyenne, par hectare, 2 1 kilogrammes
d'azote apportés par les précipitations pluviales, dont 13 kilo-
grammes d'azote ammoniacal et 8 kilogrammes d'azote nitrique.
D'ailleurs, les qualités fertilisantes de l'eau de pluie sont
parfaitement reconnues à Madagascar, par les indigènes eux-
mêmes. Les rizières de l'Imerina, même celles parfaitement
irriguées, souffrent, avant les pluies, et ne reprennent une belle
végétation qu'avec les premières précipitations, qui font alors
l'effet d'un épandage de nitrate.
Pendant la saison des pluies les terres basses, où se cultive
le vary jeby, sont recouvertes par les eaux; elles sont ensemencées
ou plantées en riz avant même que les eaux aient eu le temps de
se retirer, ou fort peu de temps après.
Dans ces conditions, le sol est d'autant plus mal aéré qu'il
n'est l'objet, comme nous l'avons vu, d'aucune préparation
sérieuse.
Dans les terres fortes, soumises à l'inondation et à l'irriga-
tion permanentes, l'air ne peut pénétrer par suite du durcissement
superficiel et le sol devient stérile.
Il y a bien apport annuel de limon, mais ces limons sont
lavés; ils leur manque certainement de nombreux éléments
9.
Par contre, le riz de saison sèche, le vary jeby est presque tou-
jours opaque. Et comme cette culture est la plus importante,
il en résulte que la plus forte partie du tonnage, fourni par
Majunga, est constitué par du riz opaque.
L'opacité du vary jeby est le fait des causes suivantes : cette
culture s'effectue en saison sèche, de mai à novembre, par con-
séquent en période d'hiver et d'arrêt de la végétation. A cette
époque de l'année il ne pleut pas sur la côte ouest. La végétation
s'effectue dans une atmosphère extrêmement sèche, ce qui ne
paraît pas être une condition très favorable. L'eau d'irrigation
est entièrement fournie artificiellement soit par dérivation de
rivières, soit par pompage. L'eau de pluie fait complètement
défaut; c'est à déplorer également, car il est reconnu que l'eau
de pluie, en particulier dans les régions très orageuses de la
zone intertropicale, est très riche en azote assimilable. Les analyses
effectuées au Kentucky (E.-U.) ont démontré que dans cette
région, où il tombe en moyenne 1.086 millimètres d'eau annuel-
lement, le sol recevait en moyenne, par hectare, 2 1 kilogrammes
d'azote apportés par les précipitations pluviales, dont 13 kilo-
grammes d'azote ammoniacal et 8 kilogrammes d'azote nitrique.
D'ailleurs, les qualités fertilisantes de l'eau de pluie sont
parfaitement reconnues à Madagascar, par les indigènes eux-
mêmes. Les rizières de l'Imerina, même celles parfaitement
irriguées, souffrent, avant les pluies, et ne reprennent une belle
végétation qu'avec les premières précipitations, qui font alors
l'effet d'un épandage de nitrate.
Pendant la saison des pluies les terres basses, où se cultive
le vary jeby, sont recouvertes par les eaux; elles sont ensemencées
ou plantées en riz avant même que les eaux aient eu le temps de
se retirer, ou fort peu de temps après.
Dans ces conditions, le sol est d'autant plus mal aéré qu'il
n'est l'objet, comme nous l'avons vu, d'aucune préparation
sérieuse.
Dans les terres fortes, soumises à l'inondation et à l'irriga-
tion permanentes, l'air ne peut pénétrer par suite du durcissement
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