Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1906 30 novembre 1906
Description : 1906/11/30 (A6,N65). 1906/11/30 (A6,N65).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378385g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 343
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- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
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- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
Nu 65 — Nov. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 327
ligné les mots au ras ; étant donné le mode
d'emballage usité, si les pédoncules des
fruits dépassaient tant soit peu, ils produi-
raient, par suite de là pression à laquelle
sont soumises les oranges, des blessures
funestes à leur bonne conservation.
Nous parlons ici, bien entendu, du com-
merce en gros ; caisses ou barils sont vendus
à des détaillants aux Etats-Unis. Pour con-
server la confiance de ces intermédiaires,
l'exportateur s'arrange de façon que les cais-
ses et les barils qu'il expédie soient répar-
tis en un certain nombre de lots, dont cha-
queunité contient un nombre égal de fruits.
Il est de même très important que toutes
les oranges renfermées dans une même
caisse soient de grosseur égale.
Il est probable que plusieurs lecteurs du
«Journal d'Agriculture Tropicale» vont croire
que ces exigences du marché américain
obligent les exportateurs de fruits de la
Jamaïque à occuper des quantités d'ouvriers
au triage de leurs oranges, ce qui fatale-
mentm éléverait beaucoup le prix, penseront
FIG. 26. — Machine américaine i
à trier ICB oranges. (
les économistes.
Rassurez-vous,
chers lecteurs, les
Américains qui font
ce commerce sont
gens pratiques ; ils
ont inventé une ma-
chine aussi simple
qu'ingénieuse , qui
classe admirable-
ment les oranges
d'après leur gros-
seur.
Celle que j'ai vue
en travail, chez MM.
YESBELS & GONTARD
(1), se compose d'une
trémie A, à fond très
nclinédans laquelle
in verse les oranges
à trier. A l'avant de la trémie se trouve
fixée une pièce de bois conique B, très
inclinée, de deux mètres de longueur en-
(1) Les auteurs de la note publiée dans notre n° 44,
démentant la prétendue exportation de raisins de la
maïque. — N. d. 1. R;
viron. La partie la plus grosse de cette pièce
de bois est tournée vers la trémie.
Do chaque côté de la pièce de bôis B, et
parallèlement à son axe, il existe une vis
en acier C C de même longueur. Près de la
trémie, la distance qui sépare la vis de la
pièce de bois est légèrement inférieure au
diamètre des petites oranges ; à l'extrémité
opposée, cette distance est supérieure au dia-
mètre des plus grosses.
Les vis C C, qui passent dans le fond de
la trémie, sont mises en mouvement par
une manivelle D. A l'avant la trémie A pré-
sente deux ouvertures E E, suffisantes pour
laisser les plus grosses oranges, qui débou-
chent juste dans les intervalles séparant, à
droite et à gauche, les vis C C de la pièce de
bois B.
La trémie A étant remplie d'oranges, et les
vis C C mises en mouvement, les fruits sor-
tent un à un par les ouvertures E E, et
dégringolent entre les vis et la pièce de
bois B, vers le bas de la machine.
Le cheminement des fruits, assuré et aocé-
léré par le mouvement des vis, se. continue,
pour chacun d'eux, jusqu'au moment où ils
arrivent à l'endroit où la distance entre le bois
B et lavis E est supérieure à leur diamètre,
ils glissent alors entre la vis et le bois et
tombent sous la machine dans. une des
petites trémies F F F, d'où ils roulent sur un
plan incliné, dans la caisse correspondante
où viennent se réunir tous les fruits du
même volume. Pour amortir les chocs, les
parois des trémies et des caisses sont soi-
gneusement capitonnées.
La machine que j'ai vue fonctionner triait
les oranges en huit catégories.
Les ananas sont également choisis très
sains. Ils doivent être cueillis et emballés
un peu avant maturité. Ils doivent conser-
ver la couronne de feuilles qui les surmonte
ainsi qu'une portion de la tige sur laquelle
ils ont crû.
On les emballe dans des caissettes plates
à claires-voies ; chaque caisse renferme
douze fruits. Ceux-ci sont placés tête-bêche
sur deux rangs.
Les intervalles qui les séparent sont rem.
ligné les mots au ras ; étant donné le mode
d'emballage usité, si les pédoncules des
fruits dépassaient tant soit peu, ils produi-
raient, par suite de là pression à laquelle
sont soumises les oranges, des blessures
funestes à leur bonne conservation.
Nous parlons ici, bien entendu, du com-
merce en gros ; caisses ou barils sont vendus
à des détaillants aux Etats-Unis. Pour con-
server la confiance de ces intermédiaires,
l'exportateur s'arrange de façon que les cais-
ses et les barils qu'il expédie soient répar-
tis en un certain nombre de lots, dont cha-
queunité contient un nombre égal de fruits.
Il est de même très important que toutes
les oranges renfermées dans une même
caisse soient de grosseur égale.
Il est probable que plusieurs lecteurs du
«Journal d'Agriculture Tropicale» vont croire
que ces exigences du marché américain
obligent les exportateurs de fruits de la
Jamaïque à occuper des quantités d'ouvriers
au triage de leurs oranges, ce qui fatale-
mentm éléverait beaucoup le prix, penseront
FIG. 26. — Machine américaine i
à trier ICB oranges. (
les économistes.
Rassurez-vous,
chers lecteurs, les
Américains qui font
ce commerce sont
gens pratiques ; ils
ont inventé une ma-
chine aussi simple
qu'ingénieuse , qui
classe admirable-
ment les oranges
d'après leur gros-
seur.
Celle que j'ai vue
en travail, chez MM.
YESBELS & GONTARD
(1), se compose d'une
trémie A, à fond très
nclinédans laquelle
in verse les oranges
à trier. A l'avant de la trémie se trouve
fixée une pièce de bois conique B, très
inclinée, de deux mètres de longueur en-
(1) Les auteurs de la note publiée dans notre n° 44,
démentant la prétendue exportation de raisins de la
maïque. — N. d. 1. R;
viron. La partie la plus grosse de cette pièce
de bois est tournée vers la trémie.
Do chaque côté de la pièce de bôis B, et
parallèlement à son axe, il existe une vis
en acier C C de même longueur. Près de la
trémie, la distance qui sépare la vis de la
pièce de bois est légèrement inférieure au
diamètre des petites oranges ; à l'extrémité
opposée, cette distance est supérieure au dia-
mètre des plus grosses.
Les vis C C, qui passent dans le fond de
la trémie, sont mises en mouvement par
une manivelle D. A l'avant la trémie A pré-
sente deux ouvertures E E, suffisantes pour
laisser les plus grosses oranges, qui débou-
chent juste dans les intervalles séparant, à
droite et à gauche, les vis C C de la pièce de
bois B.
La trémie A étant remplie d'oranges, et les
vis C C mises en mouvement, les fruits sor-
tent un à un par les ouvertures E E, et
dégringolent entre les vis et la pièce de
bois B, vers le bas de la machine.
Le cheminement des fruits, assuré et aocé-
léré par le mouvement des vis, se. continue,
pour chacun d'eux, jusqu'au moment où ils
arrivent à l'endroit où la distance entre le bois
B et lavis E est supérieure à leur diamètre,
ils glissent alors entre la vis et le bois et
tombent sous la machine dans. une des
petites trémies F F F, d'où ils roulent sur un
plan incliné, dans la caisse correspondante
où viennent se réunir tous les fruits du
même volume. Pour amortir les chocs, les
parois des trémies et des caisses sont soi-
gneusement capitonnées.
La machine que j'ai vue fonctionner triait
les oranges en huit catégories.
Les ananas sont également choisis très
sains. Ils doivent être cueillis et emballés
un peu avant maturité. Ils doivent conser-
ver la couronne de feuilles qui les surmonte
ainsi qu'une portion de la tige sur laquelle
ils ont crû.
On les emballe dans des caissettes plates
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douze fruits. Ceux-ci sont placés tête-bêche
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