Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1906 30 novembre 1906
Description : 1906/11/30 (A6,N65). 1906/11/30 (A6,N65).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378385g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
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- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
338 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 65 -- Nov. 1006
« Il y a eu, cette année, un renouveau
d'intérêt considérable pour le caoutchoutier
de Céara, et il en a été planté dans plusieurs
exploitations des parties élevées de l'île.
Le Céara avait été déjà planté en quantité,
à Ceylan, de 1880à 1884, mais à cette époque
la modicité de ses rendements en caoutchouc
et les bas prix des caoutchoucs en général,
joints au grand succès du thé, détourna
toutes les énergies vers Qe dernier, et la
culture du Manihot GlaÚovii fut bientôt
abandonnée.
» Aujourd'hui que les prix du caoutchouc
ont remonté et que le Céara de Ceylan, en
« biscuits », obtient en fait, les mêmes prix
que les biscuits Para de même origine, on
se remet manifestement à la culture du
Céara; d'autant que le M. Cilaziowii s'accom-
mode de beaucoup de localités qui seraient
trop sèches pour l'Hevea. Il peut être cul-
tivé également avec succès, altitudes beau-
coup plus élevées que le caoutchoutier- du
Para. »
Coffea Congensis
Un café de bon goût réfractaire à VHemileia. — La question d'identité de l'espèce. —
Sa résistance absolue à la maladie ; supériorité à ce point de vue sur le C. canephora.
D'après des lettres récentes du producteur.
Dans notre nô 60, il a été question d'un
café nouveau d'origine ouest-africaine, mais
cultivé, à titre d'essai, fort loin de sa patrie
et qui semble réunir un certain nombre de
qualités le rendant fort intéressant : grande
vigueur de croissance ; résistance à VHemi-
leia, — plus nette même que celle du Libé-
ria ; grain petit et un peu trop dur encore,
mais bien régulier et, — c'est là l'essentiel !
— de bon goût. Voilà donc une espèce qui,
— pourvu qu'elle résiste encore à l'anguillule
des racines — rendrait inutile la culture du
Libéria, café d'un placement toujours labo-
rieux.
On conçoit que, dans ces conditions, il y
ait le plus grand intérêt à savoir exactement
ce qu'est ce caféier botaniquement. Malheu-
reusement, nous n'en possédons que le pro-
duit — document insuffisant, — accompagné
du témoignage de l'expéditeur attestant que
l'espèce lui est parvenue sous le nom de
C. congensis.
Là-dessus, M. AUG. CHEVALIER d'une part
(no 60), M. É. DE WILDEMAN d'autre part
(nO 63), ont formulé des doutes, demandant
un supplément de preuves.
Jusqu'à preuve du contraire, ils opinent
l'un et l'autre pour le C. canephora, nom qui
couvrirait, du reste, pour M. DE WILDEMAN,
un certain nombre d'espèces itfflnès. Toutes
seraient extrêmement intéressantes et l'érhi
nent botaniste belge les voudrait voir mises
en culture sans tarder, convaincu que l'une
ou l'autre arriverait bien à supplanter le
Libéria.
CHEVALIER oppose à l'identification : con-
gensis, le fait que cette espèce du moyen
Congo et de l'Oubangui, ainsi nommée par
FROEHNER, y est limitée à des stations très
particulières, notamment aux berges (talus)
périodiquement inondées. Il a peine à croire
qu'une espèce, aussi voisine de l'arabica que
l'est le C. congensis, soit réfractaire à l'Hemi-
leia. Le C. canephora de PIERRE (Gabon)auquel
il croirait plus volontiers, est la source bo-
tanique du « café de Kouilou », qualité géné-
ralement appréciée ; c'est un arbre à grandes
feuilles, comme le Libéria, mais à petits
fruits ; il est déjà cultivé en différents
endroits.
Il nous tarde de voir clair dans cette affaire,
nous espérons donc que notre correspondant
finira bien par nous envoyer des matériaux
botaniques à proprement parler, de quoi
faire une détermination, selon les principes.
En attendant, voici quelques extraits de deux
lettres que nous avons reçues de lui en août
et septembre. Il y maintient le nom de
C. congensis :
4 Les obsërvâticiris de M. VERMOND, au
V
« Il y a eu, cette année, un renouveau
d'intérêt considérable pour le caoutchoutier
de Céara, et il en a été planté dans plusieurs
exploitations des parties élevées de l'île.
Le Céara avait été déjà planté en quantité,
à Ceylan, de 1880à 1884, mais à cette époque
la modicité de ses rendements en caoutchouc
et les bas prix des caoutchoucs en général,
joints au grand succès du thé, détourna
toutes les énergies vers Qe dernier, et la
culture du Manihot GlaÚovii fut bientôt
abandonnée.
» Aujourd'hui que les prix du caoutchouc
ont remonté et que le Céara de Ceylan, en
« biscuits », obtient en fait, les mêmes prix
que les biscuits Para de même origine, on
se remet manifestement à la culture du
Céara; d'autant que le M. Cilaziowii s'accom-
mode de beaucoup de localités qui seraient
trop sèches pour l'Hevea. Il peut être cul-
tivé également avec succès, altitudes beau-
coup plus élevées que le caoutchoutier- du
Para. »
Coffea Congensis
Un café de bon goût réfractaire à VHemileia. — La question d'identité de l'espèce. —
Sa résistance absolue à la maladie ; supériorité à ce point de vue sur le C. canephora.
D'après des lettres récentes du producteur.
Dans notre nô 60, il a été question d'un
café nouveau d'origine ouest-africaine, mais
cultivé, à titre d'essai, fort loin de sa patrie
et qui semble réunir un certain nombre de
qualités le rendant fort intéressant : grande
vigueur de croissance ; résistance à VHemi-
leia, — plus nette même que celle du Libé-
ria ; grain petit et un peu trop dur encore,
mais bien régulier et, — c'est là l'essentiel !
— de bon goût. Voilà donc une espèce qui,
— pourvu qu'elle résiste encore à l'anguillule
des racines — rendrait inutile la culture du
Libéria, café d'un placement toujours labo-
rieux.
On conçoit que, dans ces conditions, il y
ait le plus grand intérêt à savoir exactement
ce qu'est ce caféier botaniquement. Malheu-
reusement, nous n'en possédons que le pro-
duit — document insuffisant, — accompagné
du témoignage de l'expéditeur attestant que
l'espèce lui est parvenue sous le nom de
C. congensis.
Là-dessus, M. AUG. CHEVALIER d'une part
(no 60), M. É. DE WILDEMAN d'autre part
(nO 63), ont formulé des doutes, demandant
un supplément de preuves.
Jusqu'à preuve du contraire, ils opinent
l'un et l'autre pour le C. canephora, nom qui
couvrirait, du reste, pour M. DE WILDEMAN,
un certain nombre d'espèces itfflnès. Toutes
seraient extrêmement intéressantes et l'érhi
nent botaniste belge les voudrait voir mises
en culture sans tarder, convaincu que l'une
ou l'autre arriverait bien à supplanter le
Libéria.
CHEVALIER oppose à l'identification : con-
gensis, le fait que cette espèce du moyen
Congo et de l'Oubangui, ainsi nommée par
FROEHNER, y est limitée à des stations très
particulières, notamment aux berges (talus)
périodiquement inondées. Il a peine à croire
qu'une espèce, aussi voisine de l'arabica que
l'est le C. congensis, soit réfractaire à l'Hemi-
leia. Le C. canephora de PIERRE (Gabon)auquel
il croirait plus volontiers, est la source bo-
tanique du « café de Kouilou », qualité géné-
ralement appréciée ; c'est un arbre à grandes
feuilles, comme le Libéria, mais à petits
fruits ; il est déjà cultivé en différents
endroits.
Il nous tarde de voir clair dans cette affaire,
nous espérons donc que notre correspondant
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botaniques à proprement parler, de quoi
faire une détermination, selon les principes.
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et septembre. Il y maintient le nom de
C. congensis :
4 Les obsërvâticiris de M. VERMOND, au
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