Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 311
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- .......... Page(s) .......... 314
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- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
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- .......... Page(s) .......... 320
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
a
298 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 64 — ÔCT. 1906
quelques années, enlever à la Cochinchine
son rang, grâce aux grands travaux qui vont
être commencés dans la vallée du Ménam ;
il faudrait que la France s'imposât un effort
sérieux pour ne pas se laisser dépasser.
Dans l'originale « Maison des riz » de
M. HAFFNER, dans le Pavillon de Cochin-
chine, on pouvait voir réunies un très grand
nombre de races et de formes de cette
céréale ; les indigènes en distinguent 350 en
Coch-inchine, plus de 200 au Cambodge, mais
il y a là, évidemment, de très nombreux dou-
bles emplois. L'Administration est occupée
à débrouiller cette confusion, mais elle ne
dispose peut-être pas du personnel de bota-
nistes nécessaire ; il faudrait, pour mener
à bonne fin une pareille tâche, que plusieurs
savants puissent s'y spécialiser entièrement.
Il serait à souhaiter que l'on ait un jour,
spécialement sur les riz de l'Indo-Chine, un
ouvrage systématique dans le genre de
celui que les célèbres botanistes allemands
KOERNICKE et WERNER ont publié, il y a
quelques vingt-cinq ans, sur les céréales en
général ; en plus, les auteurs deyraient re-
cueillir, — c'est, du reste, bien dans l'in-
tention de l'Administration de l'Indo-Chine,
— toutes les observations séculairés des
indigènes, savoir : sur la précocité des
variétés, sur leur convenance pour certains
sols ou certaines expositions, sur leur
valeur industrielle et commerciale, cou-
leur et forme du grain, résistance à la
meule, etc. Enfin, on donnerait la compo-
sition chimique des riz de la colonie ; l'étude
en a été déjà ébauchée, il y a quelques an-
nées, par M. LEFEUVRE (voir « Bulletin Éco-
nomique», ancienne série, nos17 et 18).
Le mais est devenu brusquement un objet
d'exportation très sérieux du Tonkin (16.000
tonnes en 1905). Java et l'Afrique occiden-
tale se sont mises aussi, tout d'un coup, à
exporter de grandes quantités de maïs, le
fait a été signalé dans ce Journal. Nous
n'avons pas encore rencontré une bonne
explication des facteurs qui ont déterminé
cette entrée en concurrence subite de pays
qui ont produit du maïs de tous temps, —
c'est une céréale caractéristique de la zone
tropicale, — mais sans en exporter. Jusqu'à
ces tout dernières années, en effet, l'Europe
tirait uniquement des Etats-Unis et de l'Ar-
gentine ce qu'il lui fallait de maïs, en plus
de sa production propre.
Page 20, nous apprenons qu'il s'est créé
au Tonkin une petite usine européenne de
tapioca. Elle cultiverait même pour son
propre compte, nous a-t-on dit, une centaine
d'hectares de manioc.
Il serait intéressant de connaître les condi-
tions d'achat des racinei aux indigènes, les
rendements en racines et en amidon, etc. ;
surtout, vu certaines tentatives antérieures
malheureuses. (Voyez « J. d'A.T. », nO 51.)
L'exportation de racines de manioc brutes,
en rondelles, paraît délicate », lisons-nous.
Elle se fait cependant en grand de Java,
de Malaisie, etc. ; nos lecteurs peuvent en
voir la preuve dans chaque numéro du
« J. d'A. T. », dans les chroniques de
M. GREIN. La Guinée même en exporte. Nous
nous sommes laissé dire que la difficulté
au Tonkin, venait de l'organisation insuffi-
santé du marché local et de la petitesse des
lots apportés.
La production dupoivre est arrivée, depuis
plusieurs années déjà, à l'extrême limite
des débouchés possibles. La Cochinchine,
qui n'en sortait pas 300 tonnes en 1883 et
pas tout à fait 1.500 tonnes en 1893, dépas-
sait 2.300 tonnes dès 1898, sous l'influence
stimulante de la détaxe douanière du demi-
droit. Le Cambodge, qui venait autrefois
derrière la Cochinchine, en exporte auj our-
d'hui encore plus qu'elle. Export total de
l'Indo-Chine : en 1904, 5.300 tonnes ; en
ly05, 4.400 tonnes.
Il y a quelques plantations européennes
de poivre dans la province de Baria ; mais,
vu la surproduction, l'Administration n'en-
courage pas l'extension de - cette culture.
Elle s'intéresse, par contre, à la diversifica-
tion de la marchandise et enregistre avec
satisfaction que les planteurs et exporta-
teurs indo-chinois ne se bornent plus à
offrir le seul poivre noir, mais aussi des
298 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 64 — ÔCT. 1906
quelques années, enlever à la Cochinchine
son rang, grâce aux grands travaux qui vont
être commencés dans la vallée du Ménam ;
il faudrait que la France s'imposât un effort
sérieux pour ne pas se laisser dépasser.
Dans l'originale « Maison des riz » de
M. HAFFNER, dans le Pavillon de Cochin-
chine, on pouvait voir réunies un très grand
nombre de races et de formes de cette
céréale ; les indigènes en distinguent 350 en
Coch-inchine, plus de 200 au Cambodge, mais
il y a là, évidemment, de très nombreux dou-
bles emplois. L'Administration est occupée
à débrouiller cette confusion, mais elle ne
dispose peut-être pas du personnel de bota-
nistes nécessaire ; il faudrait, pour mener
à bonne fin une pareille tâche, que plusieurs
savants puissent s'y spécialiser entièrement.
Il serait à souhaiter que l'on ait un jour,
spécialement sur les riz de l'Indo-Chine, un
ouvrage systématique dans le genre de
celui que les célèbres botanistes allemands
KOERNICKE et WERNER ont publié, il y a
quelques vingt-cinq ans, sur les céréales en
général ; en plus, les auteurs deyraient re-
cueillir, — c'est, du reste, bien dans l'in-
tention de l'Administration de l'Indo-Chine,
— toutes les observations séculairés des
indigènes, savoir : sur la précocité des
variétés, sur leur convenance pour certains
sols ou certaines expositions, sur leur
valeur industrielle et commerciale, cou-
leur et forme du grain, résistance à la
meule, etc. Enfin, on donnerait la compo-
sition chimique des riz de la colonie ; l'étude
en a été déjà ébauchée, il y a quelques an-
nées, par M. LEFEUVRE (voir « Bulletin Éco-
nomique», ancienne série, nos17 et 18).
Le mais est devenu brusquement un objet
d'exportation très sérieux du Tonkin (16.000
tonnes en 1905). Java et l'Afrique occiden-
tale se sont mises aussi, tout d'un coup, à
exporter de grandes quantités de maïs, le
fait a été signalé dans ce Journal. Nous
n'avons pas encore rencontré une bonne
explication des facteurs qui ont déterminé
cette entrée en concurrence subite de pays
qui ont produit du maïs de tous temps, —
c'est une céréale caractéristique de la zone
tropicale, — mais sans en exporter. Jusqu'à
ces tout dernières années, en effet, l'Europe
tirait uniquement des Etats-Unis et de l'Ar-
gentine ce qu'il lui fallait de maïs, en plus
de sa production propre.
Page 20, nous apprenons qu'il s'est créé
au Tonkin une petite usine européenne de
tapioca. Elle cultiverait même pour son
propre compte, nous a-t-on dit, une centaine
d'hectares de manioc.
Il serait intéressant de connaître les condi-
tions d'achat des racinei aux indigènes, les
rendements en racines et en amidon, etc. ;
surtout, vu certaines tentatives antérieures
malheureuses. (Voyez « J. d'A.T. », nO 51.)
L'exportation de racines de manioc brutes,
en rondelles, paraît délicate », lisons-nous.
Elle se fait cependant en grand de Java,
de Malaisie, etc. ; nos lecteurs peuvent en
voir la preuve dans chaque numéro du
« J. d'A. T. », dans les chroniques de
M. GREIN. La Guinée même en exporte. Nous
nous sommes laissé dire que la difficulté
au Tonkin, venait de l'organisation insuffi-
santé du marché local et de la petitesse des
lots apportés.
La production dupoivre est arrivée, depuis
plusieurs années déjà, à l'extrême limite
des débouchés possibles. La Cochinchine,
qui n'en sortait pas 300 tonnes en 1883 et
pas tout à fait 1.500 tonnes en 1893, dépas-
sait 2.300 tonnes dès 1898, sous l'influence
stimulante de la détaxe douanière du demi-
droit. Le Cambodge, qui venait autrefois
derrière la Cochinchine, en exporte auj our-
d'hui encore plus qu'elle. Export total de
l'Indo-Chine : en 1904, 5.300 tonnes ; en
ly05, 4.400 tonnes.
Il y a quelques plantations européennes
de poivre dans la province de Baria ; mais,
vu la surproduction, l'Administration n'en-
courage pas l'extension de - cette culture.
Elle s'intéresse, par contre, à la diversifica-
tion de la marchandise et enregistre avec
satisfaction que les planteurs et exporta-
teurs indo-chinois ne se bornent plus à
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