Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
SIXIÈME ANNÉE. N° 64 31 OCTOBRE 1906.
Journal d'Agriculture Tropicale
L'Exposition Coloniale de Marseille
Notes rapides sur les présentations de l'Afrique Occidentale (Mauritanie, Sénégal et Niger,
Congo, Dahomey, Côte d'Ivoire, Guinée),
r Madagascar et les Comores, la Réunion, la Nouvelle Calédonie, les Nouvelles Hébrides,
Tahiti, la Guyane,les Antilles, l'Indo-Chine, l'Algérie et la Tunisie.
Impression générale, Produits, Travaux publics, etc.
1 Par M. F. MAIN
1 Nous n'avons pas la prétention, dans ce
qui va suivre, de donner un compte-rendu
complet de l'Exposition Coloniale; il aurait
fallu, pour pouvoir le faire, consacrer à
notre visite un temps beaucoup plus long
que les quelques courtes journées qu'il
nous a été possible d'y passer. Nous dési-
rons simplement faire profiter, dans une
bien faible mesure, les lecteurs du
« J. d'A.T. » d'une évocation succincte des
merveilleuses collections exposées et aussi,
et surtout, rendre hommage au très grand
effort qui a été fait par nos possessions
d'outre-mer, effort qui témoigne d'une puis-
sante vitalité qu'on est trop souvent porté à
ignorer, ou à nier.
t Par son climat chaud, propice aux natu-
rels des colonies — par ses industries, alimen-
tées en partie par des produits tropicaux —
par sa situation même, tête de ligne des pa-
quebots desservant la majeure partie de nos
colonies, Marseille était bien désignée pour
être le siège de notre première grande
Exposition Coloniale. — Le cadre merveil-
leux où on l'a installée, la douceur du cli-
mat qui a permis l'emploi presque exclusif
de végétaux des pays chauds pour l'orne-
mentation des jardins, le travail de recons-
titution architecturale qui donne aux palais
et pavillons de chaque colonie une couleur
locale souvent saisissante, ont permis au
grand public, en général peu enclin à ad-
mirer ce qui demande un effort d'examen
sérieux, d'apprécier davantage la variété et
la qualité des produits exposés, et de se pé-
nétrer peut-être un peu de l'importance des
richesses dont on l'obligeait pour la pre-
mière fois à se rendre compte aussi nette-
ment. Si ce résultat moral a pu être atteint,
c'est assez pour que les organisateurs soient
fondés à considérer leur tâche comme ac-
complie, et à ne pas regretter les sommes
consacrées, sur les bords de la Méditer-
ranée, au développement de notre empire
colonial.
Au point de vue philosophique, l'Exposi-
tion se divise nettement en trois parties bien
distinctes : l'Asie, l'Afrique occidentale et 1"
les anciennes colonies. — Madagascar forme
un groupe un peu à part, d'un carac-
tère bien distinct de celui des autres colo-
nies d'Afrique, avec lesquelles on ne lui
trouve qu'un airde famille. — Cette division
qui s'impose au bout de quelques instants à
un observateur attentif, est d'ailleurs logi-
que : elle découle de la plus ou moins longue
période d'occupation active de nos colo-
nies.
Exploitée depuis delongues années, l'Indo-
Chine n'en est plus à découvrir les richesses
de son sol. Elle les connaît, les a depuis
longtemps constatées, cataloguées, étudiées.
Et si tous ses produits ne sont pas encore
également bien utilisés, s'il reste un vaste
champ à l'activité des colons sans cesse plus
nombreux, du moins les ressources connues
Journal d'Agriculture Tropicale
L'Exposition Coloniale de Marseille
Notes rapides sur les présentations de l'Afrique Occidentale (Mauritanie, Sénégal et Niger,
Congo, Dahomey, Côte d'Ivoire, Guinée),
r Madagascar et les Comores, la Réunion, la Nouvelle Calédonie, les Nouvelles Hébrides,
Tahiti, la Guyane,les Antilles, l'Indo-Chine, l'Algérie et la Tunisie.
Impression générale, Produits, Travaux publics, etc.
1 Par M. F. MAIN
1 Nous n'avons pas la prétention, dans ce
qui va suivre, de donner un compte-rendu
complet de l'Exposition Coloniale; il aurait
fallu, pour pouvoir le faire, consacrer à
notre visite un temps beaucoup plus long
que les quelques courtes journées qu'il
nous a été possible d'y passer. Nous dési-
rons simplement faire profiter, dans une
bien faible mesure, les lecteurs du
« J. d'A.T. » d'une évocation succincte des
merveilleuses collections exposées et aussi,
et surtout, rendre hommage au très grand
effort qui a été fait par nos possessions
d'outre-mer, effort qui témoigne d'une puis-
sante vitalité qu'on est trop souvent porté à
ignorer, ou à nier.
t Par son climat chaud, propice aux natu-
rels des colonies — par ses industries, alimen-
tées en partie par des produits tropicaux —
par sa situation même, tête de ligne des pa-
quebots desservant la majeure partie de nos
colonies, Marseille était bien désignée pour
être le siège de notre première grande
Exposition Coloniale. — Le cadre merveil-
leux où on l'a installée, la douceur du cli-
mat qui a permis l'emploi presque exclusif
de végétaux des pays chauds pour l'orne-
mentation des jardins, le travail de recons-
titution architecturale qui donne aux palais
et pavillons de chaque colonie une couleur
locale souvent saisissante, ont permis au
grand public, en général peu enclin à ad-
mirer ce qui demande un effort d'examen
sérieux, d'apprécier davantage la variété et
la qualité des produits exposés, et de se pé-
nétrer peut-être un peu de l'importance des
richesses dont on l'obligeait pour la pre-
mière fois à se rendre compte aussi nette-
ment. Si ce résultat moral a pu être atteint,
c'est assez pour que les organisateurs soient
fondés à considérer leur tâche comme ac-
complie, et à ne pas regretter les sommes
consacrées, sur les bords de la Méditer-
ranée, au développement de notre empire
colonial.
Au point de vue philosophique, l'Exposi-
tion se divise nettement en trois parties bien
distinctes : l'Asie, l'Afrique occidentale et 1"
les anciennes colonies. — Madagascar forme
un groupe un peu à part, d'un carac-
tère bien distinct de celui des autres colo-
nies d'Afrique, avec lesquelles on ne lui
trouve qu'un airde famille. — Cette division
qui s'impose au bout de quelques instants à
un observateur attentif, est d'ailleurs logi-
que : elle découle de la plus ou moins longue
période d'occupation active de nos colo-
nies.
Exploitée depuis delongues années, l'Indo-
Chine n'en est plus à découvrir les richesses
de son sol. Elle les connaît, les a depuis
longtemps constatées, cataloguées, étudiées.
Et si tous ses produits ne sont pas encore
également bien utilisés, s'il reste un vaste
champ à l'activité des colons sans cesse plus
nombreux, du moins les ressources connues
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