Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1906 31 juillet 1906
Description : 1906/07/31 (A6,N61). 1906/07/31 (A6,N61).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378381t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 209
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 205
196 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 61 — JUILLET 1906
VISSER, gérant de la compagnie hollandaise
N. A. H. V. (Nieuwe Afrikansche Handels
Vennootshaap) au Cayo, Rivière Soémi, por-
tèrent sur 2.000 pieds deCéara adultes et peu-
vent se résumer ainsi : La récolte fournie par
les 2.000 suj ets fut de 95 kilos de caoutchouc
sec, soit, par arbre, une moyenne de 47 gram-
mes; le temps mis par 35 ouvriers pour ob-
tenir cette récolte fut de cinq semaines ; les
ouvriers étant payés 0 fr. 40 par jour, le coût
-?des frais de récolte est donc de 5 fr. 24 par
kilo. Il faudrait y ajouter les frais de coagu-
lation, d'entretien et de transport, et ceux
de la culture, pour avoir le prix de revient
exact du kilo et il est facile de se rendre
compte que, même en cotant aux chiffres les
plus bas, le total serait bien supérieur au
prix de vente en Europe.
Époque de la saignée : commencement de
la saison des pluies, l'arbre ne donnant à
peu près rien en saison sèche; à la suite de
la saignée on eut à constater la mort de là
-plupart des arbres, soit directement à cause
de- leurs blessures, soit à cause des termites
qui attaquèrent les arbres saignés.
A noter que le climat du Cayo est beau-
coup plus sec que celui des régions voisi-
nes, que d'autre part le sol y est sablonneux,
toutes conditions qui semblaient rendre cet
endroit particulièrement propre au Ma-
nihot.
Dans le Mayumbe, région essentielle-
ment argileuse et humide, les essais que je
fis, furent encore plus décourageants puis-
que la récolté des plus beaux arbres ne
donna qu'une moyenne de 28 grammes de
caoutchouc sec par pied, alors qu'il aurait
fallu obtenir 1 livre environ pour payer les
frais de culture. A noter que les arbres n'é-
taient pas attaqués par les termites comme
au Cayo mais qu'ils étaient incapables de
résister aux tornades, fréquentes dans la ré-
gion.
17 hectares avaient été plantés à Kaka-
mocka, par semis direct, graines limées,
mais devant le peu de résultat obtenu dans
la région, cet essai fut abandonné.
Kickxia. — Un seul essai à signaler, à
Mandji, plants envoyés du Jardin d'Essai
de Libreville àlafinde 1898. Ilsétaientde la
mauvaise espèce : africana et fournirent un
produit sans valeur commerciale sérieuse,
comme il fallait s'y attendre ; mais à l'épo-
que on était mal renseigné sur la question
et l'erreur est bien excusable.
Castilloa elastica. — Deux essais de tentés,
l'un a Touba par la maison P. ANCEL SEITZ,
l'autre à Mandji par la « C. P. du Kuilou-
Niari » ; dans l'essai de Touba, une cen-
taine de plants provenant d'un envoi de
France en caisse Ward furent mis en terre
en 1899 dans ma pépinière située,-sans om-
brage, au sommet d'une colline d'argile
jaune, tout à côté de la maison d'habitation.
Par inexpérience ou incurie, ils y furent
laissés pendant trois ans, de sorte qu'en
1902 ils formaient un extraordinaire mas-
sif; les plus forts ayant étouffé les plus fai-
bles, s'élevaient tout droits, serrés les uns
contre les autres, au-dessus d'un épais lacis
de racines traçantes enchevêtrées, toute au-
tre végétation ayant disparu.
Le latex du tronc ne contenait pas encore
de caoutchouc, seule la nervure des feuilles,
brisée, laissait échapper une goutte de latex,
qui, après une- trituration laborieuse entre
deux doigts, finissait par donner une petite
boulette de caoutchouc peu nerveuse, mais
non poisseuse. -
A Mandji, la« C. P. du K.-N. » avait planté
à la même époque que les Kickxias et à côté
d'eux, un certain nombre de plants de Cas-
tilloa envoyés de Libreville et dont il ne res-
tait en 1902 qu'un seul exemplaire, d'ail-
leurs fort beau, situé au bas de la pente.
Les dimensions de l'arbre étaient.les sui-
vantes : hauteur, 3m32 ; diamètre du tronc à
0m33 au-dessus du sol, 0m15; à cette hauteur
le tronc faisait fourche, chacune des deux
branches poussant verticalement et se cou-
vrant régulièrement à chaque saison sèche,
de profondes cicatrices après la chute des
longs pétioles (011180 à lm00) des feuilles.
Les racines traçantes de l'arbre, très dé-
veloppées, s'étendaient apparentes à la sur-
face, à plusieurs mètres du tronc, causant
un certain tort à des caféiers voisins, plan-
tés d'ailleurs trop près.
VISSER, gérant de la compagnie hollandaise
N. A. H. V. (Nieuwe Afrikansche Handels
Vennootshaap) au Cayo, Rivière Soémi, por-
tèrent sur 2.000 pieds deCéara adultes et peu-
vent se résumer ainsi : La récolte fournie par
les 2.000 suj ets fut de 95 kilos de caoutchouc
sec, soit, par arbre, une moyenne de 47 gram-
mes; le temps mis par 35 ouvriers pour ob-
tenir cette récolte fut de cinq semaines ; les
ouvriers étant payés 0 fr. 40 par jour, le coût
-?des frais de récolte est donc de 5 fr. 24 par
kilo. Il faudrait y ajouter les frais de coagu-
lation, d'entretien et de transport, et ceux
de la culture, pour avoir le prix de revient
exact du kilo et il est facile de se rendre
compte que, même en cotant aux chiffres les
plus bas, le total serait bien supérieur au
prix de vente en Europe.
Époque de la saignée : commencement de
la saison des pluies, l'arbre ne donnant à
peu près rien en saison sèche; à la suite de
la saignée on eut à constater la mort de là
-plupart des arbres, soit directement à cause
de- leurs blessures, soit à cause des termites
qui attaquèrent les arbres saignés.
A noter que le climat du Cayo est beau-
coup plus sec que celui des régions voisi-
nes, que d'autre part le sol y est sablonneux,
toutes conditions qui semblaient rendre cet
endroit particulièrement propre au Ma-
nihot.
Dans le Mayumbe, région essentielle-
ment argileuse et humide, les essais que je
fis, furent encore plus décourageants puis-
que la récolté des plus beaux arbres ne
donna qu'une moyenne de 28 grammes de
caoutchouc sec par pied, alors qu'il aurait
fallu obtenir 1 livre environ pour payer les
frais de culture. A noter que les arbres n'é-
taient pas attaqués par les termites comme
au Cayo mais qu'ils étaient incapables de
résister aux tornades, fréquentes dans la ré-
gion.
17 hectares avaient été plantés à Kaka-
mocka, par semis direct, graines limées,
mais devant le peu de résultat obtenu dans
la région, cet essai fut abandonné.
Kickxia. — Un seul essai à signaler, à
Mandji, plants envoyés du Jardin d'Essai
de Libreville àlafinde 1898. Ilsétaientde la
mauvaise espèce : africana et fournirent un
produit sans valeur commerciale sérieuse,
comme il fallait s'y attendre ; mais à l'épo-
que on était mal renseigné sur la question
et l'erreur est bien excusable.
Castilloa elastica. — Deux essais de tentés,
l'un a Touba par la maison P. ANCEL SEITZ,
l'autre à Mandji par la « C. P. du Kuilou-
Niari » ; dans l'essai de Touba, une cen-
taine de plants provenant d'un envoi de
France en caisse Ward furent mis en terre
en 1899 dans ma pépinière située,-sans om-
brage, au sommet d'une colline d'argile
jaune, tout à côté de la maison d'habitation.
Par inexpérience ou incurie, ils y furent
laissés pendant trois ans, de sorte qu'en
1902 ils formaient un extraordinaire mas-
sif; les plus forts ayant étouffé les plus fai-
bles, s'élevaient tout droits, serrés les uns
contre les autres, au-dessus d'un épais lacis
de racines traçantes enchevêtrées, toute au-
tre végétation ayant disparu.
Le latex du tronc ne contenait pas encore
de caoutchouc, seule la nervure des feuilles,
brisée, laissait échapper une goutte de latex,
qui, après une- trituration laborieuse entre
deux doigts, finissait par donner une petite
boulette de caoutchouc peu nerveuse, mais
non poisseuse. -
A Mandji, la« C. P. du K.-N. » avait planté
à la même époque que les Kickxias et à côté
d'eux, un certain nombre de plants de Cas-
tilloa envoyés de Libreville et dont il ne res-
tait en 1902 qu'un seul exemplaire, d'ail-
leurs fort beau, situé au bas de la pente.
Les dimensions de l'arbre étaient.les sui-
vantes : hauteur, 3m32 ; diamètre du tronc à
0m33 au-dessus du sol, 0m15; à cette hauteur
le tronc faisait fourche, chacune des deux
branches poussant verticalement et se cou-
vrant régulièrement à chaque saison sèche,
de profondes cicatrices après la chute des
longs pétioles (011180 à lm00) des feuilles.
Les racines traçantes de l'arbre, très dé-
veloppées, s'étendaient apparentes à la sur-
face, à plusieurs mètres du tronc, causant
un certain tort à des caféiers voisins, plan-
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