Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 184
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- .......... Page(s) .......... 186
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- .......... Page(s) .......... 187
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- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
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- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
No 60 — JUIN 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 173
plupart des botanistes le regardent comme
formant une simple variété. Le C. canephora
au contraire est bien distinct.
Quant au café de Cazengo dont parle
M. VERMOND, il est certainement produit
par le Coffea arabiea- au dire des Portugais,
simplement naturalisé dans l'Angola. Mais
d'après le botaniste WELWITSCH, il serait
bien spontané et constituerait peut-être une
race spéciale à l'ouest africain.
Paris. 9 Juin 190G.
AUG. CHEVALIER.
La Ramie dans l'Inde
Les enseignements à tirer de l'expérience acquise du « Bengal Rhea Syndicate » :
Exigences de la plante. — Sa multiplication.
Culture. — Soins. — Fumure. — Extraction et traitement de la fibre.
Nécessité d'un séchoir artificiel. — L'effort réalisé par le Syndicat. — Les espérances.
D'après un rapport de M. J. KARPELÈS, au Gouvernement de l'Inde.
Nos lecteurs connaissent bien M. JULES
KARPELÈS, exportateur d'indigo, fondateur et
Managing Director du « Bengal Rhea Syn-
dicate Ltd. ». M. KARPELÈS qui, depuis 30 ans,
partage son année entre Paris et Calcutta,
nous a déjà souvent donné des articles tant
sur l'indigo que sur la ramie. Nos lec-
teurs ont connu les débuts du Syndicat et.
ont été tenus au courant de ses progrès. Ça
n'a pas toujours marché à souhait, ni pour la
culture ni pour la défibreuse; mais enfin, l'af-
faire semble être en bonne voie ; tous les amis
de l'agriculture tropicale s'en réjouiront.
Les défibreuses employées par le Syndicat
de Calcutta sont des machines françaises, du
même constructeur que celles de Natar (com-
parer « J. d'A. T. », n° 57). — N. D. L. R.
*
* *
Le Syndicat commença ses essais en 1900,
à Dalsing Serai clans la région de Durbun-
gah (Bengale). Les résultats obtenus furent
très encourageants et un contrat fut passé
entre le Syndicat et divers planteurs de la
région (9 contrats représentant une super-
ficie de 3.700 acres). Par cette convention,
les cultivateurs s'engageaient à produire
les tiges de ramie et le Syndicat, à fournir
les machines nécessaires pour en obtenir la
fibre sous une forme commerciale. Nous te-
nons les notes suivantes d'un rapport adressé
au Directeur de l'Agriculture au Bengale le
10 février 1906 par M. J. KARPELÈS :
Il fut tout d'abord assez difficile de se pro-
curer les plants nécessaires à l'établissement
des plantations. Quelques lots de souches
furent bien reçus de divers endroits, notam-
ment de l'Assam et de divers jardins botani-
ques de l'Inde, mais ces envois n'étaient pas
en quantité suffisante, au surplus la qualité
était souvent mauvaise; il fut nécessaire
d'établir, dans chaque ferme, une pépinière
pour la multiplication des rhizomes.
Les plantations eurent beaucoup à souffrir
des termites ; ceux-ci détruisaient rapide-
ment les jeunes racines et surtout les boutu-
res. Le bouturage fait pendant la saison des
pluies permet cependant d'obvier,en partie, à
cet inconvénient, mais le meilleur procédé
de multiplication reste encore la division des
souches : des portions de rhizomes, dit
M. KARPELÈS, peuvent être prises sur des sou-
ches âgées de un à deux ans sans que les.
plantations souffrent aucunement de cette
opération.
Il devint évident, dès le début, que les
plantations faites en sols légers et perméa-
bles donneraient seules, de bons résultats;
les sols salpêtrés, pas plus que les terrains
salants (« usar » et « reli » des Hindous,
« alkali lands » des colons anglais) ne peu-
vent convenir au développement de la
ramie.
Dans les cultures bien tenues, où les mau-
vaises herbes étaient arrachées avec soin,
chaque pied produisait pendant l'année do
plupart des botanistes le regardent comme
formant une simple variété. Le C. canephora
au contraire est bien distinct.
Quant au café de Cazengo dont parle
M. VERMOND, il est certainement produit
par le Coffea arabiea- au dire des Portugais,
simplement naturalisé dans l'Angola. Mais
d'après le botaniste WELWITSCH, il serait
bien spontané et constituerait peut-être une
race spéciale à l'ouest africain.
Paris. 9 Juin 190G.
AUG. CHEVALIER.
La Ramie dans l'Inde
Les enseignements à tirer de l'expérience acquise du « Bengal Rhea Syndicate » :
Exigences de la plante. — Sa multiplication.
Culture. — Soins. — Fumure. — Extraction et traitement de la fibre.
Nécessité d'un séchoir artificiel. — L'effort réalisé par le Syndicat. — Les espérances.
D'après un rapport de M. J. KARPELÈS, au Gouvernement de l'Inde.
Nos lecteurs connaissent bien M. JULES
KARPELÈS, exportateur d'indigo, fondateur et
Managing Director du « Bengal Rhea Syn-
dicate Ltd. ». M. KARPELÈS qui, depuis 30 ans,
partage son année entre Paris et Calcutta,
nous a déjà souvent donné des articles tant
sur l'indigo que sur la ramie. Nos lec-
teurs ont connu les débuts du Syndicat et.
ont été tenus au courant de ses progrès. Ça
n'a pas toujours marché à souhait, ni pour la
culture ni pour la défibreuse; mais enfin, l'af-
faire semble être en bonne voie ; tous les amis
de l'agriculture tropicale s'en réjouiront.
Les défibreuses employées par le Syndicat
de Calcutta sont des machines françaises, du
même constructeur que celles de Natar (com-
parer « J. d'A. T. », n° 57). — N. D. L. R.
*
* *
Le Syndicat commença ses essais en 1900,
à Dalsing Serai clans la région de Durbun-
gah (Bengale). Les résultats obtenus furent
très encourageants et un contrat fut passé
entre le Syndicat et divers planteurs de la
région (9 contrats représentant une super-
ficie de 3.700 acres). Par cette convention,
les cultivateurs s'engageaient à produire
les tiges de ramie et le Syndicat, à fournir
les machines nécessaires pour en obtenir la
fibre sous une forme commerciale. Nous te-
nons les notes suivantes d'un rapport adressé
au Directeur de l'Agriculture au Bengale le
10 février 1906 par M. J. KARPELÈS :
Il fut tout d'abord assez difficile de se pro-
curer les plants nécessaires à l'établissement
des plantations. Quelques lots de souches
furent bien reçus de divers endroits, notam-
ment de l'Assam et de divers jardins botani-
ques de l'Inde, mais ces envois n'étaient pas
en quantité suffisante, au surplus la qualité
était souvent mauvaise; il fut nécessaire
d'établir, dans chaque ferme, une pépinière
pour la multiplication des rhizomes.
Les plantations eurent beaucoup à souffrir
des termites ; ceux-ci détruisaient rapide-
ment les jeunes racines et surtout les boutu-
res. Le bouturage fait pendant la saison des
pluies permet cependant d'obvier,en partie, à
cet inconvénient, mais le meilleur procédé
de multiplication reste encore la division des
souches : des portions de rhizomes, dit
M. KARPELÈS, peuvent être prises sur des sou-
ches âgées de un à deux ans sans que les.
plantations souffrent aucunement de cette
opération.
Il devint évident, dès le début, que les
plantations faites en sols légers et perméa-
bles donneraient seules, de bons résultats;
les sols salpêtrés, pas plus que les terrains
salants (« usar » et « reli » des Hindous,
« alkali lands » des colons anglais) ne peu-
vent convenir au développement de la
ramie.
Dans les cultures bien tenues, où les mau-
vaises herbes étaient arrachées avec soin,
chaque pied produisait pendant l'année do
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