Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
158 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 59 - MAI 1906
ACTUALITÉS
Le Riz à Cuba
Importation. - Essais de culture.
Par M. A. PEDROSO
J'ai envoyé comme essai, à Cuba, un kilo
de « riz sec de Mandchourie », et un kilo de
« riz sec de montagne, pour pays tropicaux »,
annoncé dans le Catalogue 1906 de MM. VIL-
MORIN, ANDRIEUX & Cie, de Paris.
J'avais envoyé, il y a quelques années
déjà, un peu de ce riz sec de Mandchourie et
les résultats de sa culture ont été très satis-
faisants. Ce riz est de très bonne qualité,
mais nos paysans se plaignent qu'ils ont trop
de difficulté à le décortiquer ; il est vrai qu'ils
se servaient simplement d'un mortier et
d'un pilon, appareil insuffisant pour faire
un bon travail. Je crois que si on se servait
d'une bonne décortiqueuse mécanique' la
culture de ce riz pourrait être avantageuse.
Une statistique que j'ai sous les yeux,
m'apprend que l'île de Cuba a importé pour
sa consommation, dans l'année fiscale finis-
sant en juillet 1902, 169.841.863 kg. de riz,
d'une valeur de 3.126.521 dollars, soit plus
de 15 millions de francs. Les droits de
douane sur le riz ont produit 772.010 dol-
lars, au taux de 1 dollar les 100 kg. — On
mange du riz à tous les repas, à Cuba. Je
crois qu'il serait avantageux pour l'île d'en
produire elle-même pour sa consommation,
au lieu de le faire venir de l'Inde, etc.
ALBERTO PEDROSO.
*
* ¥
N. D. L. R. — La lettre de M. PEDROSO
soulève une question intéressante. Mais,
sans même considérer le choix des variétés
à cultiver, est-il sûr que l'on puisse trouver
à Cuba, à bon compte, assez de main d'œu-
vre à la fois et pour la canne et pour le riz?
Cuba n'est pas le seul pays de grande culture
de canne à sucre qui se nourrit de riz im-
porté. Tel est aussi Demerara, par exemple,
pour en citer un au hasard; précisément, le
Service d'Agriculture très bien organisé de
cette colonie anglaise, s'occupe beaucoup de
riz, depuis quelques années et encourage
de diverses façons l'extension des rizières.
Nous aimerions savoir s'il est arrivé à des
résultats pratiques sérieux. t
~S "ta t
Influence de l'âge sur la valeur des Fibres
de Coco et d'Ananas
Il est permis d'espérer qu'un jour viendra.
où les colonies françaises se décideront à
exploiter rationnellement le cocotier non
seulement pour le coprah mais aussi pour
le coir (bourre),aujourd'hui exporté presque
uniquement de Ceylan et de l'Inde Anglaise.
Des efforts sérieux ont déjà été faits dans
ce sens, aussi croyons-nous devoir signaler
à ceux que la question intéresse, une remar-
que signalée par notre confrère l' « Agricul-
tural Bulletin of tlie Straits » (mars 1905,
pp. 164-65) :
La valeur du coir semble dépendre en
grande partie de l'âge du fruit, car il devient
dur et ligneux lorsque le fruit est tout à fait
mûr. Si donc on exploite le cocotier pour le
coir, il faut récolter vers le 10e mois; plus tôt,
la fibre n'a pas de résistance; plus tard, elle
devient trop grossière. C'est pour cela que
dans les pays où on exploite surtout le co-
prah, la fibre et si dure et si difficile à
travailler.
Dans le même ordre d'idées, rappelons
que selon certains témoignages qui auraient
besoin d'être contrôlés, les feuilles de l'a-
nanas cultivé pour son fruit donnent une
fibre très inférieure, et qu'il faut sacrifier
le fruit en coupant les feuilles avant la ma-
turité pour obtenir des fibres brillantes et
résistantes. il 's F. M.
,JC1'].!:; in e. n4
Un Carpodinus à Caoutchouc.
Par M. AUG. CHEVALIER.
Diverses revues ont annoncé en 1905 que
nous avions rencontré à la Côte d'Ivoire
une nouvelle liane à caoutchouc du genre
Carpodinus. L'espèce, dont nous venons de
faire l'étude botanique, est inédite. En voici
la description :
ACTUALITÉS
Le Riz à Cuba
Importation. - Essais de culture.
Par M. A. PEDROSO
J'ai envoyé comme essai, à Cuba, un kilo
de « riz sec de Mandchourie », et un kilo de
« riz sec de montagne, pour pays tropicaux »,
annoncé dans le Catalogue 1906 de MM. VIL-
MORIN, ANDRIEUX & Cie, de Paris.
J'avais envoyé, il y a quelques années
déjà, un peu de ce riz sec de Mandchourie et
les résultats de sa culture ont été très satis-
faisants. Ce riz est de très bonne qualité,
mais nos paysans se plaignent qu'ils ont trop
de difficulté à le décortiquer ; il est vrai qu'ils
se servaient simplement d'un mortier et
d'un pilon, appareil insuffisant pour faire
un bon travail. Je crois que si on se servait
d'une bonne décortiqueuse mécanique' la
culture de ce riz pourrait être avantageuse.
Une statistique que j'ai sous les yeux,
m'apprend que l'île de Cuba a importé pour
sa consommation, dans l'année fiscale finis-
sant en juillet 1902, 169.841.863 kg. de riz,
d'une valeur de 3.126.521 dollars, soit plus
de 15 millions de francs. Les droits de
douane sur le riz ont produit 772.010 dol-
lars, au taux de 1 dollar les 100 kg. — On
mange du riz à tous les repas, à Cuba. Je
crois qu'il serait avantageux pour l'île d'en
produire elle-même pour sa consommation,
au lieu de le faire venir de l'Inde, etc.
ALBERTO PEDROSO.
*
* ¥
N. D. L. R. — La lettre de M. PEDROSO
soulève une question intéressante. Mais,
sans même considérer le choix des variétés
à cultiver, est-il sûr que l'on puisse trouver
à Cuba, à bon compte, assez de main d'œu-
vre à la fois et pour la canne et pour le riz?
Cuba n'est pas le seul pays de grande culture
de canne à sucre qui se nourrit de riz im-
porté. Tel est aussi Demerara, par exemple,
pour en citer un au hasard; précisément, le
Service d'Agriculture très bien organisé de
cette colonie anglaise, s'occupe beaucoup de
riz, depuis quelques années et encourage
de diverses façons l'extension des rizières.
Nous aimerions savoir s'il est arrivé à des
résultats pratiques sérieux. t
~S "ta t
Influence de l'âge sur la valeur des Fibres
de Coco et d'Ananas
Il est permis d'espérer qu'un jour viendra.
où les colonies françaises se décideront à
exploiter rationnellement le cocotier non
seulement pour le coprah mais aussi pour
le coir (bourre),aujourd'hui exporté presque
uniquement de Ceylan et de l'Inde Anglaise.
Des efforts sérieux ont déjà été faits dans
ce sens, aussi croyons-nous devoir signaler
à ceux que la question intéresse, une remar-
que signalée par notre confrère l' « Agricul-
tural Bulletin of tlie Straits » (mars 1905,
pp. 164-65) :
La valeur du coir semble dépendre en
grande partie de l'âge du fruit, car il devient
dur et ligneux lorsque le fruit est tout à fait
mûr. Si donc on exploite le cocotier pour le
coir, il faut récolter vers le 10e mois; plus tôt,
la fibre n'a pas de résistance; plus tard, elle
devient trop grossière. C'est pour cela que
dans les pays où on exploite surtout le co-
prah, la fibre et si dure et si difficile à
travailler.
Dans le même ordre d'idées, rappelons
que selon certains témoignages qui auraient
besoin d'être contrôlés, les feuilles de l'a-
nanas cultivé pour son fruit donnent une
fibre très inférieure, et qu'il faut sacrifier
le fruit en coupant les feuilles avant la ma-
turité pour obtenir des fibres brillantes et
résistantes. il 's F. M.
,JC1'].!:; in e. n4
Un Carpodinus à Caoutchouc.
Par M. AUG. CHEVALIER.
Diverses revues ont annoncé en 1905 que
nous avions rencontré à la Côte d'Ivoire
une nouvelle liane à caoutchouc du genre
Carpodinus. L'espèce, dont nous venons de
faire l'étude botanique, est inédite. En voici
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