Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1906 30 avril 1906
Description : 1906/04/30 (A6,N58). 1906/04/30 (A6,N58).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378378b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- G. DE PREAUDET: Bulletin mensuel du sucre (Ne paraît pas ce mois)
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 121
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 123
104 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 58 — AVRIL 1906
même auteur envisage aussi l'influence di-
recte,des rayons du soleil sur ces fruits.
Actuellement, avec les procédés utilisés
par les indigènes, on perdrait toute la gly-
cérine. Mais si dans un temps assez rap-
proché on pouvait introduire l'usage de
presses, on obtiendrait ainsi et les acides
gras et la glycérine.
Un pareil avantage, en Afrique, mérite
bien que l'on fasse les frais de recherches
spéciales.
M. COLLETAS.
A propos de Séchoirs à Cacao
-Communications de M. le général R. FONSECA et de MM. JOHN GORDON & Co, sur le
fonctionnement des « Guardiola » à Ocumare, Vénézuéla. — Avis de M. H. H.. SMITH
sur la qualité de la marchandise obtenue.- Sur un séchoir mécanique curieux de la Trinidad
Par M. F. MAIN.
Le rapport de M. STRUNCK, du Jardin bo-
tanique du Cameroun, sur les séchoirs à
cacao, que nous avons publié dans le n° 54
du « J. d'A. T. », nous a attiré une corres-
pondance assez importante, qui montre bien
tout l'intérêt qui s'attache à ce sujet. Cet
intérêt d'ailleurs ne peut que s'accroître ; si
nous en croyons un de nos amis, récem-
ment rentré d'un voyage dans l'Afrique
Equatoriale, le problème sera d'ici peu à
l'ordre du jour, entre autres dans les pos-
sessions françaises de cette région.
La plupart des lettres ou remarques qui
nous sont parvenues ont trait à un sys-
tème de séchoir très répandu, mais que
M. STRUNCK ne semble pas préconiser, lui
préférant nettement les bâtiments de sé-
chage. C'est le séchoir artificiel rotatif, dont
le type a été donné par GUARDIOLA.
MM. JOHN GORDON & Co, les constructeurs
bien connus de Londres, qui offrent divers
mo'dèles de ce séchoir, en sont, comme de
juste, d'ardents défenseurs; ils s'appuyent
en particulier, sur les arguments qui leur
ont été fournis tout récemment par un plan-
teur Vénézuélien bien connu, notre abonné
M. le général R. FONSECA, qui- se sert de cet
appareil sur ses plantations d'Ocumare. —
Il a été déjà question, dans le n° 47 du
« J. d'A. T. », de ces immenses cacaoyères
qui produisent l'un des plus beaux cacaos
'dû monde. C'est M. CIBOT qui en donne une
description dans le n° précité, à'la suite
d'une visité qu'il y a faite pour étudier la
-façon dont s'y comportent les Castilloas
plantés en grand nombre comme porte-
ombre.
Dans une lettre écrite peu de temps après
les essais et qui a été publiée, le général
FONSECA disait que les résultats obtenus
étaient très satisfaisants, en ce qui regarde
principalement la rapidité du séchage, et
l'état net et brillant dans lequel le cacao
sort du cylindre, mais qu'il ne désespérait
pas d'obtenir mieux encore lorsqu'il aurait
acquis l'expérience de l'appareil. L'aspect
brillant des fèves lui donnait surtout à espé-
rer qu'il arriverait rapidement à établir sur
les marchés étrangers la prépondérance des
trois marques Monjos, Deleite et Vega,
s'appliquant à trois produits venant de ses
propriétés.
Consulté par nous à peu. près à la même
époque sur les appareils qu'il employait et
sur son avis concernant le séchage artificiel
du cacao, le général FONSECA nous écrivait
(mai 1905) :
« Le séchoir dont je me sers est un appa-
» reil « Guardiola», pouvant recevoir 7.000
» livres de cacao humide et les sécher en 24
» ou 36 heures; le cylindre est en fer garni
» de bois, et disposé de façon à ce qu'on
» puisse n'utiliser que la moitié de sa capa-
» cité. Le réchauffeur a une surface suffi-
» santé pour permettre de ne se servir que
» de la vapeur d'échappement du moteur,
» d'où économie de combustible. Un régu-
» lateur de température permet d'obtenir la
même auteur envisage aussi l'influence di-
recte,des rayons du soleil sur ces fruits.
Actuellement, avec les procédés utilisés
par les indigènes, on perdrait toute la gly-
cérine. Mais si dans un temps assez rap-
proché on pouvait introduire l'usage de
presses, on obtiendrait ainsi et les acides
gras et la glycérine.
Un pareil avantage, en Afrique, mérite
bien que l'on fasse les frais de recherches
spéciales.
M. COLLETAS.
A propos de Séchoirs à Cacao
-Communications de M. le général R. FONSECA et de MM. JOHN GORDON & Co, sur le
fonctionnement des « Guardiola » à Ocumare, Vénézuéla. — Avis de M. H. H.. SMITH
sur la qualité de la marchandise obtenue.- Sur un séchoir mécanique curieux de la Trinidad
Par M. F. MAIN.
Le rapport de M. STRUNCK, du Jardin bo-
tanique du Cameroun, sur les séchoirs à
cacao, que nous avons publié dans le n° 54
du « J. d'A. T. », nous a attiré une corres-
pondance assez importante, qui montre bien
tout l'intérêt qui s'attache à ce sujet. Cet
intérêt d'ailleurs ne peut que s'accroître ; si
nous en croyons un de nos amis, récem-
ment rentré d'un voyage dans l'Afrique
Equatoriale, le problème sera d'ici peu à
l'ordre du jour, entre autres dans les pos-
sessions françaises de cette région.
La plupart des lettres ou remarques qui
nous sont parvenues ont trait à un sys-
tème de séchoir très répandu, mais que
M. STRUNCK ne semble pas préconiser, lui
préférant nettement les bâtiments de sé-
chage. C'est le séchoir artificiel rotatif, dont
le type a été donné par GUARDIOLA.
MM. JOHN GORDON & Co, les constructeurs
bien connus de Londres, qui offrent divers
mo'dèles de ce séchoir, en sont, comme de
juste, d'ardents défenseurs; ils s'appuyent
en particulier, sur les arguments qui leur
ont été fournis tout récemment par un plan-
teur Vénézuélien bien connu, notre abonné
M. le général R. FONSECA, qui- se sert de cet
appareil sur ses plantations d'Ocumare. —
Il a été déjà question, dans le n° 47 du
« J. d'A. T. », de ces immenses cacaoyères
qui produisent l'un des plus beaux cacaos
'dû monde. C'est M. CIBOT qui en donne une
description dans le n° précité, à'la suite
d'une visité qu'il y a faite pour étudier la
-façon dont s'y comportent les Castilloas
plantés en grand nombre comme porte-
ombre.
Dans une lettre écrite peu de temps après
les essais et qui a été publiée, le général
FONSECA disait que les résultats obtenus
étaient très satisfaisants, en ce qui regarde
principalement la rapidité du séchage, et
l'état net et brillant dans lequel le cacao
sort du cylindre, mais qu'il ne désespérait
pas d'obtenir mieux encore lorsqu'il aurait
acquis l'expérience de l'appareil. L'aspect
brillant des fèves lui donnait surtout à espé-
rer qu'il arriverait rapidement à établir sur
les marchés étrangers la prépondérance des
trois marques Monjos, Deleite et Vega,
s'appliquant à trois produits venant de ses
propriétés.
Consulté par nous à peu. près à la même
époque sur les appareils qu'il employait et
sur son avis concernant le séchage artificiel
du cacao, le général FONSECA nous écrivait
(mai 1905) :
« Le séchoir dont je me sers est un appa-
» reil « Guardiola», pouvant recevoir 7.000
» livres de cacao humide et les sécher en 24
» ou 36 heures; le cylindre est en fer garni
» de bois, et disposé de façon à ce qu'on
» puisse n'utiliser que la moitié de sa capa-
» cité. Le réchauffeur a une surface suffi-
» santé pour permettre de ne se servir que
» de la vapeur d'échappement du moteur,
» d'où économie de combustible. Un régu-
» lateur de température permet d'obtenir la
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