Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1906 30 avril 1906
Description : 1906/04/30 (A6,N58). 1906/04/30 (A6,N58).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378378b
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- G. DE PREAUDET: Bulletin mensuel du sucre (Ne paraît pas ce mois)
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 121
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 123
114 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 58 — AVRIL 1906
être tentée au niveau de la mer dans les ré-
gions forestières où les pluies et les brouil-
lards existent une grande partie de l'année.
Mais c'est particulièrement dans les vallons
frais et boisés, dont l'altitude est comprise
entre 500 m. et 1500 m. au-dessus du niveau
de la mer, qu'elle se trouvera dans les con-
ditions les plus favorables à sa réussite.
» Il est bon d'indiquer que nous avons
dans nos colonies de l'Ouest africain, parti-
culièrement au Fouta-Djalon (Guinée fran-
çaise) et aux monts de Crystal (Congo fran-
français), de vastes territoires remplisssant
ces conditions.
» Le L. Dawei peut aussi être cultivé dans
les cacaoyères du Congo et de San-Thomé ;
une liane mise au pied de chaque arbre
porte-ombrage ne gênera en rien la plan-
tation.
» Si l'on admet qu'il existe 50 arbres-abri à
l'hectare et qu'une liane peut rapporter un
demi kilo de caoutchouc (12 fr. le kilo) on
aura donné à la plantation une plus-value
annuelle brute de 300 fr. par hectare.
» A Monte-Café le climat est nettement
insulaire, la température moyenne oscille
entre 180 et 22° C. Il tombe environ lm50
d'eau par an ; les pluies sont réparties sur
environ neuf mois de l'année; l'atmosphère
est souvent humide même en saison sèche,
les brouillards sont fréquents matin et soir.
Enfin le terrain est volcanique. Les lianes
ne vivent pas à l'ombre : mais elles s'accro-
chent à quelques arbres dispersés dans le
jardin. »
Nous avons résumé à peu près tout ce qui
est de nature à intéresser immédiatement le
planteur désireux d'essayer la culture du
L. Dawei. Le mémoire de CHEVALIER contient
cependant encore bien autre chose.
Il y M d'abord les renseignements pure-
ment scientifiques sur cette même espèce;
puis, incidemment, ladiagnose d'une espèce
nouvelle, Clitandra elastica A. CHEV., liane
qui fournit une partie du caoutchouc exporté
de la Nigéria. Il y a, d'autre part, un exposé
très net, quoique concis, — et du plus haut
intérêt botanico-géographique, — sur les
plantes à caoutchouc d'Afrique considérées
au point de vue de leur port et de leur adap-
tation aux feux de brousse. Ces adaptations
là ne sont pas spéciales au genre Landol-
phia, il existe au Soudan un grand nombre
d'espèces qui, dans la savane incendiée an-
nuellement, sont des plantes naines fleuris-
sant au ras du sol et dans la forêt des arbres
élevés au feuillage persistant. Plusieurs
centaines d'espèces dans le même cas, sont
connues dans l'Asie tropicale, comme le disait
à CHEVALIER, à Kew, Sir DIETRICH BRANDIS,
l'ancien directeur du service forestier de
l'Inde anglaise, l'un des maîtres de la den-
drologie.
Contrairement aux L. Kirkii, L. tomentel-
la A. CHEV., L. owariensis, — que CHEVALIER
déclare reliées, par une série de formes
intermédiaires,aux lianes naines de labrous-
se: L. Tholloni, L. pulcherrima A. CHEV., L.
humilis K.SCHUM., —le L. Dawei est une liane
parfaitement adaptée aux forêts constam-
ment humides. L'auteur a vu, sur la plante
cultivée à San-Thomé, des vrilles atteignant
lm40 de long; quand elles ne trouvent pas
où s'accrocher, elles pendent comme des
fouets.
Il existe probablement plusieurs variétés
deL. Dawei, un seul et même sujet présente
d'autre part, dans la forme et la dimension
des feuilles, des différences extrêmement
grandes selon qu'il est jeune ou âgé; CHE-
VALIER les expose en détail. Il regarde comme
une variété fixée, à part, et décrit sous le
nom de L. Dawei var. multinervis les lianes
qu'il a rencontrées à Porto-Alègre.
Rappelons qu'elles sont moins robustes
que celles de l'espèce type de Monte-Café.
Cette différence de croissance est-elle orga-
nique ou tient-elle à la différence d'altitude,
de station en général? Seules, des expé-
riences de culture comparatives pourront
un jour répondre à cette question.
être tentée au niveau de la mer dans les ré-
gions forestières où les pluies et les brouil-
lards existent une grande partie de l'année.
Mais c'est particulièrement dans les vallons
frais et boisés, dont l'altitude est comprise
entre 500 m. et 1500 m. au-dessus du niveau
de la mer, qu'elle se trouvera dans les con-
ditions les plus favorables à sa réussite.
» Il est bon d'indiquer que nous avons
dans nos colonies de l'Ouest africain, parti-
culièrement au Fouta-Djalon (Guinée fran-
çaise) et aux monts de Crystal (Congo fran-
français), de vastes territoires remplisssant
ces conditions.
» Le L. Dawei peut aussi être cultivé dans
les cacaoyères du Congo et de San-Thomé ;
une liane mise au pied de chaque arbre
porte-ombrage ne gênera en rien la plan-
tation.
» Si l'on admet qu'il existe 50 arbres-abri à
l'hectare et qu'une liane peut rapporter un
demi kilo de caoutchouc (12 fr. le kilo) on
aura donné à la plantation une plus-value
annuelle brute de 300 fr. par hectare.
» A Monte-Café le climat est nettement
insulaire, la température moyenne oscille
entre 180 et 22° C. Il tombe environ lm50
d'eau par an ; les pluies sont réparties sur
environ neuf mois de l'année; l'atmosphère
est souvent humide même en saison sèche,
les brouillards sont fréquents matin et soir.
Enfin le terrain est volcanique. Les lianes
ne vivent pas à l'ombre : mais elles s'accro-
chent à quelques arbres dispersés dans le
jardin. »
Nous avons résumé à peu près tout ce qui
est de nature à intéresser immédiatement le
planteur désireux d'essayer la culture du
L. Dawei. Le mémoire de CHEVALIER contient
cependant encore bien autre chose.
Il y M d'abord les renseignements pure-
ment scientifiques sur cette même espèce;
puis, incidemment, ladiagnose d'une espèce
nouvelle, Clitandra elastica A. CHEV., liane
qui fournit une partie du caoutchouc exporté
de la Nigéria. Il y a, d'autre part, un exposé
très net, quoique concis, — et du plus haut
intérêt botanico-géographique, — sur les
plantes à caoutchouc d'Afrique considérées
au point de vue de leur port et de leur adap-
tation aux feux de brousse. Ces adaptations
là ne sont pas spéciales au genre Landol-
phia, il existe au Soudan un grand nombre
d'espèces qui, dans la savane incendiée an-
nuellement, sont des plantes naines fleuris-
sant au ras du sol et dans la forêt des arbres
élevés au feuillage persistant. Plusieurs
centaines d'espèces dans le même cas, sont
connues dans l'Asie tropicale, comme le disait
à CHEVALIER, à Kew, Sir DIETRICH BRANDIS,
l'ancien directeur du service forestier de
l'Inde anglaise, l'un des maîtres de la den-
drologie.
Contrairement aux L. Kirkii, L. tomentel-
la A. CHEV., L. owariensis, — que CHEVALIER
déclare reliées, par une série de formes
intermédiaires,aux lianes naines de labrous-
se: L. Tholloni, L. pulcherrima A. CHEV., L.
humilis K.SCHUM., —le L. Dawei est une liane
parfaitement adaptée aux forêts constam-
ment humides. L'auteur a vu, sur la plante
cultivée à San-Thomé, des vrilles atteignant
lm40 de long; quand elles ne trouvent pas
où s'accrocher, elles pendent comme des
fouets.
Il existe probablement plusieurs variétés
deL. Dawei, un seul et même sujet présente
d'autre part, dans la forme et la dimension
des feuilles, des différences extrêmement
grandes selon qu'il est jeune ou âgé; CHE-
VALIER les expose en détail. Il regarde comme
une variété fixée, à part, et décrit sous le
nom de L. Dawei var. multinervis les lianes
qu'il a rencontrées à Porto-Alègre.
Rappelons qu'elles sont moins robustes
que celles de l'espèce type de Monte-Café.
Cette différence de croissance est-elle orga-
nique ou tient-elle à la différence d'altitude,
de station en général? Seules, des expé-
riences de culture comparatives pourront
un jour répondre à cette question.
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