Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
146 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 59 — MAI 1906
pour le communiquer aux cactus, il y a lieu
de s'assurer si la valeur nutritive des jeunes
pousses des plantes sacrifiées comme com-
bustible, ne serait pas supérieure par
hasard, à celle des cactus eux-mêmes; c'est
le cas, dans certaines parties du Colorado,
des halophytes Sarcobatus vermiculatus et
Atriplex cane sceau.
Le ramollissement par l'eau chaude est
un procédé excellent mais un peu cher.
Pour ramollir les épines, il suffirait à la
rigueur d'un séjour prolongé dans l'eau
froide, mais ce changement d'état est très
accéléré par l'eau chaude ou la vapeur ;
toutefois ce procédé ne peut être employé
que dans des conditions spéciales, étant
donné le prix des bassins d'ébouillantage et
du combustible.
Les procédés de destruction mécanique
semblent devoir peu à peu supplanter tous
les autres. — Au Texas, quelques agricul-
teurs emploient la main-d'œuvre bon mar-
ché à exécuter ce travail à la bêche et au
« machete » (sabre d'abatis) en opérant sur
de grands tas qu'on défait et refait de
temps à autre ; mais ce procédé est défec-
tueux car il n'atteint qu'une faible propor-
tion des épines. — Aussi est-il peu à peu
remplacé par le hachage à la machine,
effectué avec les appareils dont nous allons
parler.
Auparavant toutefois, signalons le moyen
employé par les bergers de la frontière
mexicaine qui, d'un coup de machete, enlè-
vent les bords des raquettes, permettant
ainsi aux animaux de sucer la plus grande
partie du contenu de ces raquettes ; cette
manière de faire a un inconvénient; elle a
certainement contribué plus que tout autre
chose au développement des fourrés de cac-
tus impénétrables et difficiles à exploiter ;
car souvent les débris ainsi dispersés pren-
nent racine.
L'emploi des hachoirs mécaniques re-
monte à une vingtaine d'années ; ces ins-
truments coupent les raquettes en morceaux
de 2 à 3 centimètres et au cours de l'opéra-
tion il se produit, en raison de la nature
très aqueuse de la plante, une espèce de
macération, qui rend pratiquement les épi-
nes inoffensives.
La première machine était en bois, et on
y retrouve le principe des machines actuel-
les : un disque à axe horizontal ferré au
moyen d'un cercle de roue, portait sur sa
surface un certain nombre de lames tran-
chantes, en l'espèce d'anciens couteaux à
foin. Cette machine prépara pendant un
hiver la nourriture de 5000 têtes de bétail.
Les machines modernes, contrairement à
ce qu'on pourrait croire, sont assez diffé-
rentes des coupe-racines ordinaires : ceux-
ci ne peuvent être employés avec succès,
principalement en raison de leur vitesse
trop faible. — Les machines les plus répan-
dues ont des disques de 1 m 20 de diamètre,
munis de 2 ou 3 couteaux dont la lame fait
un angle aigu avec la surface du disque, et
passe dans une fente de celui-ci. En arrière
du disque, et correspondant à chaque cou-
teau, une sorte de poche reçoit les mor-
ceaux de cactus et les entraine au dehors
soit vers un élévateur à liteaux ou à godets,
soit simplement par l'action de la force cen-
trifuge vers un chariot quelconque. La vi-
tesse de ces machines dépasse 225 tours par
minute, - et, dans ces conditions il faut de
2 à 4 chevaux au manège pour les action-
ner.
Les épines sont partiellement brisées par
ce travail, mais elles sont surtout détachées
des raquettes et la proj ection des produits
hors de la machine sous l'action de la force
centrifuge en effectue la séparation presque
complète : à peu de distance de la machine,
on en retrouve de grandes quantités, tandis
qu'on n'en rencontre plus dans la masse
des produits hachés.
F. MAIN
Ingénieur-Agronome.
pour le communiquer aux cactus, il y a lieu
de s'assurer si la valeur nutritive des jeunes
pousses des plantes sacrifiées comme com-
bustible, ne serait pas supérieure par
hasard, à celle des cactus eux-mêmes; c'est
le cas, dans certaines parties du Colorado,
des halophytes Sarcobatus vermiculatus et
Atriplex cane sceau.
Le ramollissement par l'eau chaude est
un procédé excellent mais un peu cher.
Pour ramollir les épines, il suffirait à la
rigueur d'un séjour prolongé dans l'eau
froide, mais ce changement d'état est très
accéléré par l'eau chaude ou la vapeur ;
toutefois ce procédé ne peut être employé
que dans des conditions spéciales, étant
donné le prix des bassins d'ébouillantage et
du combustible.
Les procédés de destruction mécanique
semblent devoir peu à peu supplanter tous
les autres. — Au Texas, quelques agricul-
teurs emploient la main-d'œuvre bon mar-
ché à exécuter ce travail à la bêche et au
« machete » (sabre d'abatis) en opérant sur
de grands tas qu'on défait et refait de
temps à autre ; mais ce procédé est défec-
tueux car il n'atteint qu'une faible propor-
tion des épines. — Aussi est-il peu à peu
remplacé par le hachage à la machine,
effectué avec les appareils dont nous allons
parler.
Auparavant toutefois, signalons le moyen
employé par les bergers de la frontière
mexicaine qui, d'un coup de machete, enlè-
vent les bords des raquettes, permettant
ainsi aux animaux de sucer la plus grande
partie du contenu de ces raquettes ; cette
manière de faire a un inconvénient; elle a
certainement contribué plus que tout autre
chose au développement des fourrés de cac-
tus impénétrables et difficiles à exploiter ;
car souvent les débris ainsi dispersés pren-
nent racine.
L'emploi des hachoirs mécaniques re-
monte à une vingtaine d'années ; ces ins-
truments coupent les raquettes en morceaux
de 2 à 3 centimètres et au cours de l'opéra-
tion il se produit, en raison de la nature
très aqueuse de la plante, une espèce de
macération, qui rend pratiquement les épi-
nes inoffensives.
La première machine était en bois, et on
y retrouve le principe des machines actuel-
les : un disque à axe horizontal ferré au
moyen d'un cercle de roue, portait sur sa
surface un certain nombre de lames tran-
chantes, en l'espèce d'anciens couteaux à
foin. Cette machine prépara pendant un
hiver la nourriture de 5000 têtes de bétail.
Les machines modernes, contrairement à
ce qu'on pourrait croire, sont assez diffé-
rentes des coupe-racines ordinaires : ceux-
ci ne peuvent être employés avec succès,
principalement en raison de leur vitesse
trop faible. — Les machines les plus répan-
dues ont des disques de 1 m 20 de diamètre,
munis de 2 ou 3 couteaux dont la lame fait
un angle aigu avec la surface du disque, et
passe dans une fente de celui-ci. En arrière
du disque, et correspondant à chaque cou-
teau, une sorte de poche reçoit les mor-
ceaux de cactus et les entraine au dehors
soit vers un élévateur à liteaux ou à godets,
soit simplement par l'action de la force cen-
trifuge vers un chariot quelconque. La vi-
tesse de ces machines dépasse 225 tours par
minute, - et, dans ces conditions il faut de
2 à 4 chevaux au manège pour les action-
ner.
Les épines sont partiellement brisées par
ce travail, mais elles sont surtout détachées
des raquettes et la proj ection des produits
hors de la machine sous l'action de la force
centrifuge en effectue la séparation presque
complète : à peu de distance de la machine,
on en retrouve de grandes quantités, tandis
qu'on n'en rencontre plus dans la masse
des produits hachés.
F. MAIN
Ingénieur-Agronome.
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